Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
bzzz... bzzz... bzzz... et bzzz.......
photo 6 |
>>> Photo 6: Certaines abeilles tentent de reformer l'essaim dans l'arbre. Edmond sectionne le rameau, qu'il secoue ensuite au-dessus de la ruche.
>>> Photo 7: Edmond enfume les abeilles énervées pour les rendre moins agressives.
>>> Photo 8: Mission accomplie! La colonie s'installe dans la ruche. Mais ce n'est que demain matin (donc, samedi 20 juin 2009) avant le lever du soleil, que l'apiculteur viendra récupérer ses nouvelles pensionnaires. Tout cela est vraiment un art!!!
>>> Photo 9: Les abeilles ont un réel besoin de se reposer. A présent qu'elles ont un nouveau logis en solide, les demoiselles formant l'essaim vont s'y stabiliser.
L'ami Edmond a tout prévu.
...................................................................................................
L'essaimage est un phénomène NATUREL qui se reproduit tous les ans. Les abeilles font partie des espèces protégées. Il est donc interdit de détruire les essaims.
L'abeille ne peut vivre qu'en colonie. La population des colonies varie selon les saisons:
- en été: jusqu'à 60 000 à 70 000 individus par ruche.
- en hiver: de 15 000 à 30 000 individus vivent dans une ruche ou dans la nature (trous d'arbres, de murs...)
D'Avril à Juillet, la colonie peut se partager en deux. La vieille reine et la moitié des abeilles quittent la ruche à la recherche d'un nouveau logis: c'est l'essaim. L'autre moitié fonde une colonie avec une nouvelle reine qui se fera féconder et continuera la vie
de la ruche.
L'essaim, quant à lui, sort de la ruche et se pose à proximité, souvent dans un périmètre de 20 mètres seulement. Toutes les abeilles se regroupent en grappe autour de leur reine. Des éclaireuses partent à la recherche d'un nouveau gîte. La colonie reste ainsi, pendant une durée quelque fois courte: 1/2 heure, ou 1 jour. Ensuite, c'est l'aventure... L'essaim se déplace d'étape en étape, sur lesquelles on ne sait pas grand'chose. A chaque étape, les éclaireuses partent à la recherche d'un gîte. L'essaim peut parcourir ainsi des kilomètres!!!
L'essaim, bruyant quand il arrive, n'est en général pas agressif. Les abeilles ont fait le plein de nourriture avant de partir et, n'ayant pas de logis, elles n'ont rien à défendre. L'essaim en repos n'est qu'en transit et, dans 95 à 100% des cas, il repart rapidement. Il peut cependant passer la nuit. Il n'y a donc pas urgence à l'évacuer, sauf en cas de gêne pour la sécurité des personnes. Si c'est le cas, il faut prévenir un apiculteur pour qu'il vienne le récupérer.
>>> Photo 7: Edmond enfume les abeilles énervées pour les rendre moins agressives.
>>> Photo 8: Mission accomplie! La colonie s'installe dans la ruche. Mais ce n'est que demain matin (donc, samedi 20 juin 2009) avant le lever du soleil, que l'apiculteur viendra récupérer ses nouvelles pensionnaires. Tout cela est vraiment un art!!!
>>> Photo 9: Les abeilles ont un réel besoin de se reposer. A présent qu'elles ont un nouveau logis en solide, les demoiselles formant l'essaim vont s'y stabiliser.
L'ami Edmond a tout prévu.
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L'essaimage est un phénomène NATUREL qui se reproduit tous les ans. Les abeilles font partie des espèces protégées. Il est donc interdit de détruire les essaims.
L'abeille ne peut vivre qu'en colonie. La population des colonies varie selon les saisons:
- en été: jusqu'à 60 000 à 70 000 individus par ruche.
- en hiver: de 15 000 à 30 000 individus vivent dans une ruche ou dans la nature (trous d'arbres, de murs...)
D'Avril à Juillet, la colonie peut se partager en deux. La vieille reine et la moitié des abeilles quittent la ruche à la recherche d'un nouveau logis: c'est l'essaim. L'autre moitié fonde une colonie avec une nouvelle reine qui se fera féconder et continuera la vie
de la ruche.
L'essaim, quant à lui, sort de la ruche et se pose à proximité, souvent dans un périmètre de 20 mètres seulement. Toutes les abeilles se regroupent en grappe autour de leur reine. Des éclaireuses partent à la recherche d'un nouveau gîte. La colonie reste ainsi, pendant une durée quelque fois courte: 1/2 heure, ou 1 jour. Ensuite, c'est l'aventure... L'essaim se déplace d'étape en étape, sur lesquelles on ne sait pas grand'chose. A chaque étape, les éclaireuses partent à la recherche d'un gîte. L'essaim peut parcourir ainsi des kilomètres!!!
L'essaim, bruyant quand il arrive, n'est en général pas agressif. Les abeilles ont fait le plein de nourriture avant de partir et, n'ayant pas de logis, elles n'ont rien à défendre. L'essaim en repos n'est qu'en transit et, dans 95 à 100% des cas, il repart rapidement. Il peut cependant passer la nuit. Il n'y a donc pas urgence à l'évacuer, sauf en cas de gêne pour la sécurité des personnes. Si c'est le cas, il faut prévenir un apiculteur pour qu'il vienne le récupérer.
vive le Lambig ! (1)
Gérard Le Bris, distilateur, casse la croûte... |
Sans la présence d'esprit d'Olivier Lolliérou, adjoint au Maire et amateur (modéré)
de lambig, ces photos n'auraient pas été prises!
Olivier est en effet venu jusqu'à chez moi me rappeler que:
"ça y est! On a commencé à faire le lambig, tu peux venir prendre des photos
si tu veux."
Pas besoin de le dire deux fois...
C'était hier mardi 20 octobre 2009, le matin. Et l'alambic est déjà reparti on ne sait où...
Faire du lambig de cette manière est une chose promise à disparition dans un avenir plutôt proche, lorsque les ayant-le-privilège auront disparu eux-aussi. Alors, quand une occasion comme celle-là se présente, à portée de la main qui plus est, on ne la laisse pas passer; on prend l'appareil photo, avec des piles de rechange cette fois-ci, et on y va.
Gérard Le Bris, le distillateur de St-Thurien (29), est un homme charmant, qui ne s'est nullement opposé à ce que des photos soient prises, bien au contraire, puisqu'il en a pris quelques unes lui-même.
de lambig, ces photos n'auraient pas été prises!
Olivier est en effet venu jusqu'à chez moi me rappeler que:
"ça y est! On a commencé à faire le lambig, tu peux venir prendre des photos
si tu veux."
Pas besoin de le dire deux fois...
C'était hier mardi 20 octobre 2009, le matin. Et l'alambic est déjà reparti on ne sait où...
Faire du lambig de cette manière est une chose promise à disparition dans un avenir plutôt proche, lorsque les ayant-le-privilège auront disparu eux-aussi. Alors, quand une occasion comme celle-là se présente, à portée de la main qui plus est, on ne la laisse pas passer; on prend l'appareil photo, avec des piles de rechange cette fois-ci, et on y va.
Gérard Le Bris, le distillateur de St-Thurien (29), est un homme charmant, qui ne s'est nullement opposé à ce que des photos soient prises, bien au contraire, puisqu'il en a pris quelques unes lui-même.
vive le Lambig ! (2)
Olivier Lolliérou et son copain ont l'air d'aimer ça... |
Gérard avait "garé" son alambic dans ce lieu public qu'est le terrain des Ateliers Communaux (ancienne biscuiterie, à Guernéo). Le temps n'était pas du tout ensoleillé, mais peu importe! Des messieurs étaient venus sur place, qui en tracteur avec remorque, qui en voiture au coffre bien chargé...
Tous, dans le même but: faire du lambig, tant qu'ils en ont le droit.
Chacun avait "sa" barrique remplie de lie de cidre, son bois pour le feu, sa boîte de pâté pour le casse-croûte, et une bouteille ou une thermos, pour boire un coup et en offrir aux curieux... Moi, on m'a fait goûter du succulent pâté en conserve "maison". Et je puis dire haut et fort que l'ambiance sur-place était réellement conviviale, très détendue,
des plus agréables.
Les propriétaires de cidres s'affairaient autour de leur barrique, de leur matériel divers, et aidaient les autres aussi. C'est ça, être solidaire(s) d'autrui. Oh, l'alambic de Gérard n'est pas un bijou de modernisme, c'est vrai! Mais il fonctionne à merveille. Le fourneau fume du bois que l'on y introduit pour faire le feu; la fumée imprègne les vêtements et les cheveux, si bien qu'à coup sûr on ramène tout ça à la maison. Cela n'est pas grave, bien au contraire! C'est ce qui fait le charme de la situation.
Et puis cet arôme de lambig qui embaume l'air ambiant!!!
Nous avons eu le droit de passer le doigt sous le filet de lambig tiède encore et tout "frais" sortant et coulant de l'alambic pour se répandre dans une sorte de seau, avant de rejoindre les récipients des "propriétaires"...
Moi, j'ai passé le doigt trois fois... Du nectar!
...................... à suivre ........
Tous, dans le même but: faire du lambig, tant qu'ils en ont le droit.
Chacun avait "sa" barrique remplie de lie de cidre, son bois pour le feu, sa boîte de pâté pour le casse-croûte, et une bouteille ou une thermos, pour boire un coup et en offrir aux curieux... Moi, on m'a fait goûter du succulent pâté en conserve "maison". Et je puis dire haut et fort que l'ambiance sur-place était réellement conviviale, très détendue,
des plus agréables.
Les propriétaires de cidres s'affairaient autour de leur barrique, de leur matériel divers, et aidaient les autres aussi. C'est ça, être solidaire(s) d'autrui. Oh, l'alambic de Gérard n'est pas un bijou de modernisme, c'est vrai! Mais il fonctionne à merveille. Le fourneau fume du bois que l'on y introduit pour faire le feu; la fumée imprègne les vêtements et les cheveux, si bien qu'à coup sûr on ramène tout ça à la maison. Cela n'est pas grave, bien au contraire! C'est ce qui fait le charme de la situation.
Et puis cet arôme de lambig qui embaume l'air ambiant!!!
Nous avons eu le droit de passer le doigt sous le filet de lambig tiède encore et tout "frais" sortant et coulant de l'alambic pour se répandre dans une sorte de seau, avant de rejoindre les récipients des "propriétaires"...
Moi, j'ai passé le doigt trois fois... Du nectar!
...................... à suivre ........
le Lambig, cuvée Octobre 2009. (1)
Voici quelques photos prises mardi 13 octobre 2009, où l'on peut regarder avec intérêt (du moins, nous l'espérons) quelques étapes de la distillation de la lie de cidre, qui mène au lambig.
Pour bien faire, il aurait fallu une caméra pour filmer tout ça, et en faire un film que les générations futures auraient admiré avec intérêt.
Pour bien faire, il aurait fallu une caméra pour filmer tout ça, et en faire un film que les générations futures auraient admiré avec intérêt.
le Lambig, cuvée Octobre 2009. (2)
Il ne faut pas se voiler la face: dans peu d'années, on ne pourra plus voir des "événements" comme celui de nos photos. Lentement mais sûrement, la saga du Lambig va prendre fin, pour toujours, eu égard à la lutte contre l'alcoolisme. Et l'histoire du Lambig ressemblera à celle de l'absinthe dure. Le Lambig est pourtant quelque chose de bien Breton.