Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Jeannette Laurent, 21 ans seulement . . .
Jeannette . . . |
Jeudi 10 août 1944, Meslan (56).
Une jeune fille de Lorient, réfugiée à Meslan, Jeanne Laurent, est tuée accidentellement d'une balle en pleine tête.
Jeanne Laurent, que tout le monde appelait Jeannette, était née le 12 Octobre 1923. Elle avait 21 ans.
Une jeune fille de Lorient, réfugiée à Meslan, Jeanne Laurent, est tuée accidentellement d'une balle en pleine tête.
Jeanne Laurent, que tout le monde appelait Jeannette, était née le 12 Octobre 1923. Elle avait 21 ans.
Germaine Kerblat, tuée au mois d'Août . . .
Germaine, c'était une jolie fille. |
>> Germaine, Marianne, Yvonne et Yvonne sont quatre copines de Berné. Ce dimanche 6 août 1944, elles se rendent à pied au village de Rullan. En chemin, elles rencontrent des amis patriotes, qui les dissuadent d'emprunter l'itinéraire prévu, les boches étant dans le secteur... Les jeunes hommes et les filles forment un cercle sur la route et discutent tranquillement.
>> L'un des maquisards, Joseph, montre sa mitraillette aux demoiselles. Observatrice, Germaine voit une balle tomber dans le canon de la mitraillette de Joseph; elle le lui fait remarquer, mais Joseph ne s'en inquiète pas outre mesure...
>> Que s'est-il alors passé?... Nul ne le saura au juste. Mais le coup de mitraillette part!!! Et cette balle que Germaine avait vue tomber dans le percuteur, la frappe en pleine poitrine, près du sein gauche!
" Maman! Maman! Au secours!" a la force de crier Germaine...
La balle lui a traversé le corps et a occasionné un grand trou dans le dos! La malheureuse Germaine meurt au bout de quelques minutes.
>> L'un des maquisards, Joseph, montre sa mitraillette aux demoiselles. Observatrice, Germaine voit une balle tomber dans le canon de la mitraillette de Joseph; elle le lui fait remarquer, mais Joseph ne s'en inquiète pas outre mesure...
>> Que s'est-il alors passé?... Nul ne le saura au juste. Mais le coup de mitraillette part!!! Et cette balle que Germaine avait vue tomber dans le percuteur, la frappe en pleine poitrine, près du sein gauche!
" Maman! Maman! Au secours!" a la force de crier Germaine...
La balle lui a traversé le corps et a occasionné un grand trou dans le dos! La malheureuse Germaine meurt au bout de quelques minutes.
Henriette Dubreil, une grande DAME . . .
Henriette Dubreil, une belle et GRANDE dame. |
>>> Madame Henriette Dubreil est décédée récemment à l'âge de 87 ans à Langonnet (56).
Commerçante à Gueltas (Morbihan), accusée d'avoir arraché une affiche placardée par la GESTAPO et ayant joué un "mauvais" tour aux Allemands, Henriette a été arrêtée en Mars 1941 et condamnée à 3 mois et demi de détention par le Tribunal Militaire de Vannes.
Elle était déjà affiliée au Réseau "Confrérie Notre-Dame" du Colonel Rémy (Gilbert Renault). Le 1er Janvier 1943, elle entre au Réseau "Cockle" ou Mission "M.A.B." du nom de l'indicatif Radio, en plus simple ce sera le "Bureau des Opérations Militaires". Ce B.O.A. sera constitué à Gueltas. Mme Dubreil en est secrétaire et responsable du "service radio"
Dès le premier jour du Débarquement, elle rallie le camp de Saint-Marcel, où elle intégre l'équipe spéciale de parachutage. Insouciante des risques qu'elle encourait, Henriette s'était portée volontaire pour effectuer les missions périlleuses, bravant les barrages des patrouilles allemandes, dans une région particulièrement surveillée après le débarquement allié. Elle a fait preuve d'un rare succès dans les missions qui lui ont été confiées, rendant d'immenses services dans la lutte engagée contre les troupes ennemies.
En 1946, elle épousera le Commandant "Guy L'Enfant" avec qui elle a collaboré dans différentes circonstances. Henriette a participé à 29 parachutages dans le Morbihan. Grades: Lieutenant des Forces Françaises Libres.
>>> Décorations:
- Croix de Guerre (deux citations)
- Médaille de la Résistance
- Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
- Croix du Combattant
- Médaille de la France Libre
- Médaille des Internés.
>>> On ne peut que s'incliner RESPECTUEUSEMENT devant une telle GRANDE dame.
Commerçante à Gueltas (Morbihan), accusée d'avoir arraché une affiche placardée par la GESTAPO et ayant joué un "mauvais" tour aux Allemands, Henriette a été arrêtée en Mars 1941 et condamnée à 3 mois et demi de détention par le Tribunal Militaire de Vannes.
Elle était déjà affiliée au Réseau "Confrérie Notre-Dame" du Colonel Rémy (Gilbert Renault). Le 1er Janvier 1943, elle entre au Réseau "Cockle" ou Mission "M.A.B." du nom de l'indicatif Radio, en plus simple ce sera le "Bureau des Opérations Militaires". Ce B.O.A. sera constitué à Gueltas. Mme Dubreil en est secrétaire et responsable du "service radio"
Dès le premier jour du Débarquement, elle rallie le camp de Saint-Marcel, où elle intégre l'équipe spéciale de parachutage. Insouciante des risques qu'elle encourait, Henriette s'était portée volontaire pour effectuer les missions périlleuses, bravant les barrages des patrouilles allemandes, dans une région particulièrement surveillée après le débarquement allié. Elle a fait preuve d'un rare succès dans les missions qui lui ont été confiées, rendant d'immenses services dans la lutte engagée contre les troupes ennemies.
En 1946, elle épousera le Commandant "Guy L'Enfant" avec qui elle a collaboré dans différentes circonstances. Henriette a participé à 29 parachutages dans le Morbihan. Grades: Lieutenant des Forces Françaises Libres.
>>> Décorations:
- Croix de Guerre (deux citations)
- Médaille de la Résistance
- Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
- Croix du Combattant
- Médaille de la France Libre
- Médaille des Internés.
>>> On ne peut que s'incliner RESPECTUEUSEMENT devant une telle GRANDE dame.
Yvette Lorand, "morte pour la France" . . .
Le corps d'Yvette Lorand, agent de liaison, est découvert sur le chemin allant de La Ville-Dubot à la métairie Le Glécouët, à environ 500 mètres au sud-sud-est du village de Glécouët en Bréhan (Morbihan).
Yvette, âgée de 16 ans, "morte pour la France", était née le 19 Mai 1928 à La Trinité-Porhoët (Morbihan).
Lors de son dernier voyage, les Honneurs lui sont rendus par
les Soldats F.F.I.
Yvette, âgée de 16 ans, "morte pour la France", était née le 19 Mai 1928 à La Trinité-Porhoët (Morbihan).
Lors de son dernier voyage, les Honneurs lui sont rendus par
les Soldats F.F.I.
Annick Pizigot, Héroïne de la Résistance
Annick Augustine Marie Pizigot est née le 16 Septembre 1924 à Locminé (56). En 1943, à l'âge de 19 ans, Annick se lance dans la Résistance active, bien que l'hôtel familial soit en partie occupé par des militaires allemands.
Elle fait partie du Bureau des Opérations Aériennes en liaison directe entre les parachutistes et les maquisards, et notamment avec le chef départemental du B.O.A.
Mais le vendredi 28 avril 1944, elle est arrêtée par la Gestapo, ainsi que ses parents, alors qu'elle venait d'acheminer des armes et de soustraire à l'occupant une caisse de munitions. Les trois membres de la famille sont interrogés à Kermaria. Annick est torturée!...
Jusqu'au 2 mai, elle sera martyrisée. Toutefois, elle ne parlera JAMAIS. Elle observera un mutisme absolu sur les missions dont elle avait la responsabilité.
Au cours des longs et nombreux interrogatoires, elle est frappée, torturée, condamnée à mort, mise au poteau. Une infirmière, prise de pitié, obtient sa grâce. Annick sera finalement déportée en juillet 1944 au camp de Ravensbruck...
Dix mois plus tard, en mai 1945, Annick Pizigot est à bout de force lorsque le camp est libéré par les Américains. Dans le coma, elle est transférée en Suisse par la Croix-Rouge.
Par décret du 6 Septembre 1945, la Médaille de la Résistance lui est décernée. Mais elle décèdera à l'hôpital le 26 Novembre 1945 à la suite d'une hémorragie pulmonaire. Elle n'a alors que 21 ans.
...................................................................................................................
Quatre ans plus tard, le corps d'Annick Pizigot est ramené au pays. Ses obsèques, très solennelles, attireront une très nombreuse assistance. Annick repose désormais au cimetière de Locminé, auprès des patriotes fusillés. Une rue de la ville porte son nom.
Elle fait partie du Bureau des Opérations Aériennes en liaison directe entre les parachutistes et les maquisards, et notamment avec le chef départemental du B.O.A.
Mais le vendredi 28 avril 1944, elle est arrêtée par la Gestapo, ainsi que ses parents, alors qu'elle venait d'acheminer des armes et de soustraire à l'occupant une caisse de munitions. Les trois membres de la famille sont interrogés à Kermaria. Annick est torturée!...
Jusqu'au 2 mai, elle sera martyrisée. Toutefois, elle ne parlera JAMAIS. Elle observera un mutisme absolu sur les missions dont elle avait la responsabilité.
Au cours des longs et nombreux interrogatoires, elle est frappée, torturée, condamnée à mort, mise au poteau. Une infirmière, prise de pitié, obtient sa grâce. Annick sera finalement déportée en juillet 1944 au camp de Ravensbruck...
Dix mois plus tard, en mai 1945, Annick Pizigot est à bout de force lorsque le camp est libéré par les Américains. Dans le coma, elle est transférée en Suisse par la Croix-Rouge.
Par décret du 6 Septembre 1945, la Médaille de la Résistance lui est décernée. Mais elle décèdera à l'hôpital le 26 Novembre 1945 à la suite d'une hémorragie pulmonaire. Elle n'a alors que 21 ans.
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Quatre ans plus tard, le corps d'Annick Pizigot est ramené au pays. Ses obsèques, très solennelles, attireront une très nombreuse assistance. Annick repose désormais au cimetière de Locminé, auprès des patriotes fusillés. Une rue de la ville porte son nom.