Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
à la mémoire des Patriotes F.T.P. massacrés par les allemands le 26 Juillet 1944
Anne-Marie ROBIC |
Le 26 Juillet 1944, à cinq heures du matin, quelques officiers du C.M.R. se trouvent réunis dans une prairie du village de Keryacunff en Bubry (Morbihan), afin de prendre des directives.
Quatre "agentes" de liaison sont également présentes.
A l'issue de cette réunion, celles-ci doivent diffuser les décisions retenues aux différents groupes de la région.
Tout-à-coup, suite à une dénonciation, notre équipe se trouve cernée par l'ennemi. Si deux ou trois chefs parviennent à s'échapper, il n'en sera pas de même pour deux hommes et les quatre jeunes filles!
Ceux-ci se font fusiller dans la prairie, à terre, les bras en croix!!! Les allemands traînent leurs cadavres et les enterrent dans le fossé d'une lande!!!
Il semblerait qu'avant de mourir, Marie-Anne Gourlay avait réussi à abattre un soldat allemand avec son pistolet.
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N'ayant pas la photo de l'une des martyrs, je reproduis ici ce qui est écrit
sur sa plaque commémorative:
Anne-Marie MATHEL
née le 6 Janvier 1927
à La Vieille-Ville
AGENT DE LIAISON DE LA RESISTANCE
FUSILLEE A BUBRY
à l'âge de 17 ans
par la GESTAPO
Quatre "agentes" de liaison sont également présentes.
A l'issue de cette réunion, celles-ci doivent diffuser les décisions retenues aux différents groupes de la région.
Tout-à-coup, suite à une dénonciation, notre équipe se trouve cernée par l'ennemi. Si deux ou trois chefs parviennent à s'échapper, il n'en sera pas de même pour deux hommes et les quatre jeunes filles!
Ceux-ci se font fusiller dans la prairie, à terre, les bras en croix!!! Les allemands traînent leurs cadavres et les enterrent dans le fossé d'une lande!!!
Il semblerait qu'avant de mourir, Marie-Anne Gourlay avait réussi à abattre un soldat allemand avec son pistolet.
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N'ayant pas la photo de l'une des martyrs, je reproduis ici ce qui est écrit
sur sa plaque commémorative:
Anne-Marie MATHEL
née le 6 Janvier 1927
à La Vieille-Ville
AGENT DE LIAISON DE LA RESISTANCE
FUSILLEE A BUBRY
à l'âge de 17 ans
par la GESTAPO
Madame Eliane Pronost, "an durzunell" . . .
Je crois que la récente mort d'Eliane Pronost n'a pas dû marquer beaucoup, voire pas du tout, les esprits des gens. Nul ne peut blâmer les personnes dans ce cas; l'on n'est pas obligé de connaître tout le monde. Et pourtant...
Eliane Pronost était une très grande et belle voix de la Chanson Bretonne, qui a débuté en solo au tout début des années 60. Monsieur Wolf, de Quimper, a gravé bon nombre de ses disques en vinyle 45 et 33 tours sous la marque "Mouez Breizh" . Eliane Pronost a ensuite fait carrière avec le Quatuor Vocal du Léon et tous les cinq ont réalisé des concerts et autres tournées tout à fait exceptionnels; j'ai personnellement en mémoire et dans mon coeur un magnifique récital donné dans l'église de Spézet (29), et aussi dans celle de Langolen (29).
Eliane Pronost était née le 8 Octobre 1933 à Plounéour-Trez. Elle a passé son enfance et son adolescence à Lesneven, et fait des études d'infirmière, avant d'intégrer, en 1957, le service de pédopsychiatrie de l'hôpital de Rennes.
Elle se consacre à sa famille (Madame Lédan, de Goulven - 29) à partir de son mariage en 1959, pour élever ses quatre enfants: deux filles et deux garçons.
Eliane Pronost et le Quatuor Vocal du Léon donnent une trentaine de concerts tous les étés entre 1970 et 2005.
" Elle a chanté jusqu'à ce que la maladie l'en empêche. Elle ne pouvait pas s'arrêter de chanter! De perdre sa voix, cela a été un énorme chagrin!" dit le cher abbé Roger Abjean.
Les obsèques de Eliane Pronost, décédée le 8 Juin 2007, ont été célébrées le Jeudi 14 Juin à 10h en l'église St-Michel de Lesneven.
Eliane Pronost était une très grande et belle voix de la Chanson Bretonne, qui a débuté en solo au tout début des années 60. Monsieur Wolf, de Quimper, a gravé bon nombre de ses disques en vinyle 45 et 33 tours sous la marque "Mouez Breizh" . Eliane Pronost a ensuite fait carrière avec le Quatuor Vocal du Léon et tous les cinq ont réalisé des concerts et autres tournées tout à fait exceptionnels; j'ai personnellement en mémoire et dans mon coeur un magnifique récital donné dans l'église de Spézet (29), et aussi dans celle de Langolen (29).
Eliane Pronost était née le 8 Octobre 1933 à Plounéour-Trez. Elle a passé son enfance et son adolescence à Lesneven, et fait des études d'infirmière, avant d'intégrer, en 1957, le service de pédopsychiatrie de l'hôpital de Rennes.
Elle se consacre à sa famille (Madame Lédan, de Goulven - 29) à partir de son mariage en 1959, pour élever ses quatre enfants: deux filles et deux garçons.
Eliane Pronost et le Quatuor Vocal du Léon donnent une trentaine de concerts tous les étés entre 1970 et 2005.
" Elle a chanté jusqu'à ce que la maladie l'en empêche. Elle ne pouvait pas s'arrêter de chanter! De perdre sa voix, cela a été un énorme chagrin!" dit le cher abbé Roger Abjean.
Les obsèques de Eliane Pronost, décédée le 8 Juin 2007, ont été célébrées le Jeudi 14 Juin à 10h en l'église St-Michel de Lesneven.
Les Soeurs Goadec . . .
Eugénie, Maryvonne, Thasie |
Dans la famille Goadec, il y eut 13 enfants! Tous savaient et aimaient chanter, comme père et mère. Et celle-ci, qui mourut à 85 ans, chantait, paraît-il, encore 8 jours avant de quitter ce monde. Les soeurs Goadec parlaient aussi d'un frère, qui fut tué à la guerre 14-18.
Les grands moments de la famille Goadec étaient ces festou-noz qui intervenaient dans le temps des arrachages de pommes de terre
" C'est à huit ans que j'ai chanté pour la première fois à un fest-noz, racontait l'aînée Maryvonne. Mes parents tenaient un café-épicerie et le samedi soir, les jeunes gens arrivaient... Qui va chanter une danse? disaient-ils... Je me défendais et montais au haut de l'escalier. Les garçons insistaient! Alors je chantais!"
Cinq soeurs Goadec ont fait un bout de chemin ensemble, au début du début de leur "célébrité": Eugénie, Thasie, Maryvonne, Ernestine et Louise. On peut les revoir sur l'une des photos ci-jointes.
Concernant les trois soeurs les plus connues, Eugénie, Thasie et Maryvonne, cette vie de chansons reprit en 1956, avec le renouveau des festou-noz et le Concours de Gourin, où il y avait une coupe à gagner. Et l'aînée de dire:
"Je perdrais mon nom si celle-ci ne vient pas à Carhaix. Il faut que je l'aie et je l'aurai!"
Les Soeurs Goadec ont été, elles-aussi, un modèle remarquable. C'est auprès d'elles qu'Alan Stivell, il le reconnaît, puisera une partie de son inspiration. Et le propre succès d'Alan Stivell lui-même, au début des années 1970, propulsera les Soeurs Goadec au rang de vedettes, surtout après leur passage en 1974 à Paris sur la scène de "Bobino".
Les grands moments de la famille Goadec étaient ces festou-noz qui intervenaient dans le temps des arrachages de pommes de terre
" C'est à huit ans que j'ai chanté pour la première fois à un fest-noz, racontait l'aînée Maryvonne. Mes parents tenaient un café-épicerie et le samedi soir, les jeunes gens arrivaient... Qui va chanter une danse? disaient-ils... Je me défendais et montais au haut de l'escalier. Les garçons insistaient! Alors je chantais!"
Cinq soeurs Goadec ont fait un bout de chemin ensemble, au début du début de leur "célébrité": Eugénie, Thasie, Maryvonne, Ernestine et Louise. On peut les revoir sur l'une des photos ci-jointes.
Concernant les trois soeurs les plus connues, Eugénie, Thasie et Maryvonne, cette vie de chansons reprit en 1956, avec le renouveau des festou-noz et le Concours de Gourin, où il y avait une coupe à gagner. Et l'aînée de dire:
"Je perdrais mon nom si celle-ci ne vient pas à Carhaix. Il faut que je l'aie et je l'aurai!"
Les Soeurs Goadec ont été, elles-aussi, un modèle remarquable. C'est auprès d'elles qu'Alan Stivell, il le reconnaît, puisera une partie de son inspiration. Et le propre succès d'Alan Stivell lui-même, au début des années 1970, propulsera les Soeurs Goadec au rang de vedettes, surtout après leur passage en 1974 à Paris sur la scène de "Bobino".
"Joli Coucou"
Cet article n'est pas très "roudouallecois"...
Mais ça vaut le coup d'essayer, quand même, car cela offre la possibilité d'écouter le grand succès, le "TUBE", comme on dit, de nos voisins de St-Nicodème (22): les Frères Morvan, dont on gardera longtemps en mémoire la superbe perstation avec les Tambours du Bronx aux Vieilles Charrues de Carhaix il y a quelques jours.
Aujourd'hui, les Frères Morvan sont deux à chanter. Il n'y a pas si longtemps, ils étaient 3, comme on le voit sur une photo. Mais, tel le "canard" du comique Robert Lamoureux, le troisième est toujours vivant!!!
Il y a encore plus longtemps, ils étaient quatre.
Il faut cliquer sur le petit triangle blanc et vert juste en haut de cet article
pour écouter "Joli Coucou".
Mais ça vaut le coup d'essayer, quand même, car cela offre la possibilité d'écouter le grand succès, le "TUBE", comme on dit, de nos voisins de St-Nicodème (22): les Frères Morvan, dont on gardera longtemps en mémoire la superbe perstation avec les Tambours du Bronx aux Vieilles Charrues de Carhaix il y a quelques jours.
Aujourd'hui, les Frères Morvan sont deux à chanter. Il n'y a pas si longtemps, ils étaient 3, comme on le voit sur une photo. Mais, tel le "canard" du comique Robert Lamoureux, le troisième est toujours vivant!!!
Il y a encore plus longtemps, ils étaient quatre.
Il faut cliquer sur le petit triangle blanc et vert juste en haut de cet article
pour écouter "Joli Coucou".
en souvenir de Chann Ar Peint . . .
Il convient d'insister sur les rapports étroits entre Coray et Roudouallec... Suite à une série d'articles sur les Vieux Bistrots à Coray, parue sur le blog de l'ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger, mon coeur a fait "boum" lorsque j'ai constaté qu'à Coray vivait également une dame qui s'appelait Soaze Bleuzen, comme Maman, et qui tenait un bistrot, comme Maman aussi...
Une fois les moments de surprise et d'émotion passés, j'ai demandé à Jean-Yves de m'en dire plus à ce sujet. Et voici ce qu'il m'a transmis avec vélocité:
François Bomin était né à Roudouallec le 3 Juillet 1908. Il est décédé bien jeune, à l'âge de 29 ans, le 24 Juin 1937, en plein durant la période du Front Populaire.
François était peintre en bâtiments et avait épousé Jeanne Cam, originaire de Tourc'h (29). Ils ont eu 2 enfants: Roger et Monique. À noter que Jeanne Cam était la belle-soeur de Madame Soaze Cam, qui fut Mairesse de Tourc'h durant tant et tant d'années...
Certains "vieux" Roudouallecois (desquels je suis fier de faire partie) se souviennent encore de Jeanne, appelée aussi "Chann ar peint", qui venait avec son étalage de fruits, de légumes, de bonbons et autres petites choses, aux foires de notre région, à Roudouallec et à Gourin notamment. Chann a fait ça pendant si longtemps!!!.... Jeanne n'avait pas le permis de conduire, c'était donc sa fille Monique qui conduisait la camionnette...
En plus, à chaque Pardon de Roudouallec le 15 Aoüt, Chann était toujours fidèle au poste! Et son étalage se trouvait toujours à la même place: devant ce qui correspond actuellement à la maison rose du centre du bourg, là où vécut jadis Nicolas Le Grand. Dans les esprits résonne encore la voix de Chann, tonitruante, qui appelait le chaland en Breton:
" deut de prinna ga hennoum!!"
Chann avait donc un fils, Roger, qui aurait eu actuellement aux environs de 75 ans. Il était instituteur; il est décédé à Caen, Calvados.
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Concernant l'homonyme corayenne de ma maman, Soaze Bleuzen, du village de Rosmeur, était boulangère en plus de tenancière de bistrot. Plus tard, avec son fils, cette "boulangerie" est devenue une biscuiterie renommée, mais fermée depuis 1993. D'ailleurs, on peut voir encore les "ruines" de l'usine sur la route de Langolen, à 4 km du bourg de Coray.
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un très très grand MERCI à Jean-Yves Péron qui a été si gentil, et le mot est faible, de m'avoir transmis toutes ces et ses informations.
>>> à propos de la photo: pour le moment, on ne peut pas faire mieux. Mais si le POTKORE met la main sur une photo de meilleure qualité, pour sûr qu'il la fera venir jusqu'à Roudouallec!
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2ème rang, à gauche:
- la première femme est CHANN AR PEINT
- la deuxième femme est MARIE-ANNE "l'économique"
(maman de Jean-Yves Péron)
- la quatrième femme sur ce même rang, mais cachée, est MIMI BERNARD, soeur de Jean Bernard, boucher à Roudouallec autrefois.