Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
le blog sur Coray créé par Jean-Yves Péron
Jean-Yves Péron, auteur du blog de Coray, blanc comme la farine. |
On est heureux d'apprendre la naissance d'un blog consacré à l'Histoire de la commune finistérienne voisine de Coray. Ce blog vient juste de "démarrer"; il est créé par l'ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger dans la rue de Tourc'h et Rosporden, et actuellement à la retraite.
Jean-Yves est très porté sur la Bretonnité! Et sur l'Histoire locale, en particulier celle de Coray. Je sais, pour les avoir vus, qu'il a chez lui des tas de documents sur la région, renseignements qu'il se fait un plaisir de partager (virtuellement...).
potkore.skyrock.com
messagerie e-mail: sosalaun@orange.fr
Jean-Yves est très porté sur la Bretonnité! Et sur l'Histoire locale, en particulier celle de Coray. Je sais, pour les avoir vus, qu'il a chez lui des tas de documents sur la région, renseignements qu'il se fait un plaisir de partager (virtuellement...).
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bruyères corayennes . . .
Que devais-je faire?
Garder pour moi les photos si aimablement offertes par l'ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger dans la capitale du Pays Glazik, rien que pour moi?
Ou bien les publier sur le blog pour le cas où certains internautes y prêteraient une certaine attention et y trouveraient intérêt à les découvrir?...
C'est la seconde alternative qui l'a emporté. Car Coray, nous les Roudouallecois, on connait et on aime bien.
PHOTOS 1, 2 et 3:
C'est une photo de l'année 1935, prise lors de la "Fête de Tachen Morc'h". L'on peut y voir la maison de Henri Bernard, boucherie, frère de notre regretté boucher de Roudouallec Jean Bernard. Mais l'on y admire surtout de superbes costumes bretons!
PHOTO 4:
Eh bien là, c'est un coup de coeur!
Il s'agit du mariage d'un monsieur qui s'appelait aussi (comme mon frère) Pierre Bleuzen, boulanger. Il se marie avec la jolie Soaz Mahé, née (comme ma mère!!!) en 1906 à Kervir, en Scaër. Soaz Mahé deviendra donc Soaz Bleuzen, comme Maman! Et comme Maman, elle tiendra un café!!! Il y a quand même une différence: la famille Mahé-Bleuzen de Coray fera aussi "boulangerie-pâtisserie".
PHOTO 5:
la 3ème maison à gauche, dans cette rue de Rosporden, est la maison-magasin dite "l'économique", maison dans laquelle Jean-Yves a vu le jour il y a presque 60 ans.
A côté de chez l'actuel coiffeur, de l'autre côté se trouvait la maison de notre chère "Chann ar peint", actuellement démolie.
La jeune Marianne, célibataire, avait pris la gérance de ce magasin en 1935. En outre, ayant quitté la ferme familiale du village de Vreac'h-Coat, la maman de la jeune Marianne viendra y rejoindre sa fille.
Marianne se marie avec Monsieur Péron en 1945.
Notre cher Jean-Yves (Péron) voit le jour en 1949...
Monsieur Péron père fera quelques remplacements de boulanger... En 1950, avec sa jolie femme, il créera une boulangerie un peu plus loin que "l'économique", de l'autre côté de la rue... Pendant 30 années, ils y façonneront le pain réellement fameux que l'on a bien connu, et que mon cher papa achetait lorsqu'il venait me chercher à la gare de Rosporden... Nostalgie, quand tu nous tiens...
Jean-Yves "reprendra" la suite de ses parents en 1980.
Garder pour moi les photos si aimablement offertes par l'ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger dans la capitale du Pays Glazik, rien que pour moi?
Ou bien les publier sur le blog pour le cas où certains internautes y prêteraient une certaine attention et y trouveraient intérêt à les découvrir?...
C'est la seconde alternative qui l'a emporté. Car Coray, nous les Roudouallecois, on connait et on aime bien.
PHOTOS 1, 2 et 3:
C'est une photo de l'année 1935, prise lors de la "Fête de Tachen Morc'h". L'on peut y voir la maison de Henri Bernard, boucherie, frère de notre regretté boucher de Roudouallec Jean Bernard. Mais l'on y admire surtout de superbes costumes bretons!
PHOTO 4:
Eh bien là, c'est un coup de coeur!
Il s'agit du mariage d'un monsieur qui s'appelait aussi (comme mon frère) Pierre Bleuzen, boulanger. Il se marie avec la jolie Soaz Mahé, née (comme ma mère!!!) en 1906 à Kervir, en Scaër. Soaz Mahé deviendra donc Soaz Bleuzen, comme Maman! Et comme Maman, elle tiendra un café!!! Il y a quand même une différence: la famille Mahé-Bleuzen de Coray fera aussi "boulangerie-pâtisserie".
PHOTO 5:
la 3ème maison à gauche, dans cette rue de Rosporden, est la maison-magasin dite "l'économique", maison dans laquelle Jean-Yves a vu le jour il y a presque 60 ans.
A côté de chez l'actuel coiffeur, de l'autre côté se trouvait la maison de notre chère "Chann ar peint", actuellement démolie.
La jeune Marianne, célibataire, avait pris la gérance de ce magasin en 1935. En outre, ayant quitté la ferme familiale du village de Vreac'h-Coat, la maman de la jeune Marianne viendra y rejoindre sa fille.
Marianne se marie avec Monsieur Péron en 1945.
Notre cher Jean-Yves (Péron) voit le jour en 1949...
Monsieur Péron père fera quelques remplacements de boulanger... En 1950, avec sa jolie femme, il créera une boulangerie un peu plus loin que "l'économique", de l'autre côté de la rue... Pendant 30 années, ils y façonneront le pain réellement fameux que l'on a bien connu, et que mon cher papa achetait lorsqu'il venait me chercher à la gare de Rosporden... Nostalgie, quand tu nous tiens...
Jean-Yves "reprendra" la suite de ses parents en 1980.
banditisme religieux à Coray.
A la fin de la messe du Pardon de Guernilis-Coray ce lundi 1 juin 2009, les pénitentes et pénitents qui y assistaient ont constaté avec consternation que la Croix d'Autel (voir photo-souvenir), posée sur le calvaire,
n'était plus là!
Un moment d'inattention de la personne "responsable" qui l'avait posée là.
Cela a suffit pour qu'un sinistre raptout (ou une) en profite pour la dérober.
Notre ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger, suit l'affaire de près et nous informera le cas échéant.
n'était plus là!
Un moment d'inattention de la personne "responsable" qui l'avait posée là.
Cela a suffit pour qu'un sinistre raptout (ou une) en profite pour la dérober.
Notre ami Jean-Yves Péron, ancien boulanger, suit l'affaire de près et nous informera le cas échéant.
la maison de Vincent "ar factor"...
Oh, inutile de chercher cette petite maison fleurie à Roudouallec, elle ne s'y trouve pas! Par contre, si vos pas vous mènent à Coray, alors là, peut-être qu'au détour d'un chemin vous aurez la chance de l'apercevoir.
C'est la maison de Vincent le facteur, Monsieur Gestin, qui était le doyen de Coray, décédé en 1964 à l'âge de 94 ans (né en 1870).
L'ancien boulanger de la capitale du Pays Glazik, Jean-Yves Péron, raconte:
" Quand je passais par là avec mon père, il y a longtemps, on disait "bonjour" à Vincent, qui était alité. Mais le coquin, il fumait sa pipe au lit!
Et il fallait aller dans l'étable, derrière la maison, voir la "vache rouge" qui était recouverte d'une couverture! De cette manière, il y avait moins de mouches sur son dos et elle était toujours propre.
Vincent réclamait assez souvent à sa fille Marie Gestin de lui verser son coup de lambig, breuvage qu'il aimait beaucoup... (trop, au goût de sa fille!). Il y avait toujours au moins deux bouteilles non loin de lui: l'une d'elles était plus "forte" que l'autre... L'ami Vincent n'aimait pas la moins forte. C'était, comme il disait "nein (an hini) benniget", parce que Mimi y ajoutait de l'eau!!!
Quand sa fille rentrait trop tard de la messe du soir, ou du Mois de Marie, Vincent taquinait sa fille en lui disant "Marie lapous noz"...
Aujourd'hui, ce sont ses arrières-petits-enfants de Libourne qui entretiennent la jolie maison. Le mobilier est resté tel qu'au début du XIXème siècle!
Ils ont perdu leur grand-mère maternelle en décembre 2008, Madame Marie-Louise Gestin, belle-fille de Vincent, à l'âge de 101 ans. Elle était née en 1907."
.........................................................
Merci pour votre émouvant récit, cher Jean-Yves Péron.
C'est la maison de Vincent le facteur, Monsieur Gestin, qui était le doyen de Coray, décédé en 1964 à l'âge de 94 ans (né en 1870).
L'ancien boulanger de la capitale du Pays Glazik, Jean-Yves Péron, raconte:
" Quand je passais par là avec mon père, il y a longtemps, on disait "bonjour" à Vincent, qui était alité. Mais le coquin, il fumait sa pipe au lit!
Et il fallait aller dans l'étable, derrière la maison, voir la "vache rouge" qui était recouverte d'une couverture! De cette manière, il y avait moins de mouches sur son dos et elle était toujours propre.
Vincent réclamait assez souvent à sa fille Marie Gestin de lui verser son coup de lambig, breuvage qu'il aimait beaucoup... (trop, au goût de sa fille!). Il y avait toujours au moins deux bouteilles non loin de lui: l'une d'elles était plus "forte" que l'autre... L'ami Vincent n'aimait pas la moins forte. C'était, comme il disait "nein (an hini) benniget", parce que Mimi y ajoutait de l'eau!!!
Quand sa fille rentrait trop tard de la messe du soir, ou du Mois de Marie, Vincent taquinait sa fille en lui disant "Marie lapous noz"...
Aujourd'hui, ce sont ses arrières-petits-enfants de Libourne qui entretiennent la jolie maison. Le mobilier est resté tel qu'au début du XIXème siècle!
Ils ont perdu leur grand-mère maternelle en décembre 2008, Madame Marie-Louise Gestin, belle-fille de Vincent, à l'âge de 101 ans. Elle était née en 1907."
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Merci pour votre émouvant récit, cher Jean-Yves Péron.
à Coray aussi...
objets manufacturés |
De même que bon nombre de Corayens viennent visiter les expos à Roudouallec, des Roudouallecois se déplacent également dans la Capitale du Pays Glazik pour les grandes occasions. Et hier dimanche 4 avril 2010, c'était le 2ème et ultime jour de l'exposition artistique, du genre des Marchés de l'Art roudouallecois.
A force de dire que
"tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ,
plus personne ne va nous croire...
Et pourtant, il faut bien dire ici que l'expo de Coray était une belle exposition. De beaux objets, de belles toiles, de bien émouvantes photos anciennes étaient exposés, certains pouvant être achetés! Chers, c'est vrai... Mais c'est comme ça!
Sans aucune contestation possible, ce sont les panneaux de photos anciennes de Coray de Sophie et Jean-Yves Péron qui ont attiré le plus de monde et donné le plus d'émotions à celles et ceux qui dévoraient des yeux les paysages disparus de la belle commune de Coray.
On murmure déjà que l'année prochaine, une autre expo de la même veine que celle-ci sera organisée.
A force de dire que
"tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ,
plus personne ne va nous croire...
Et pourtant, il faut bien dire ici que l'expo de Coray était une belle exposition. De beaux objets, de belles toiles, de bien émouvantes photos anciennes étaient exposés, certains pouvant être achetés! Chers, c'est vrai... Mais c'est comme ça!
Sans aucune contestation possible, ce sont les panneaux de photos anciennes de Coray de Sophie et Jean-Yves Péron qui ont attiré le plus de monde et donné le plus d'émotions à celles et ceux qui dévoraient des yeux les paysages disparus de la belle commune de Coray.
On murmure déjà que l'année prochaine, une autre expo de la même veine que celle-ci sera organisée.