Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
on va refaire la toiture . . .
le ciel est, par-dessus le toit, si bleu, si calme... |
Mea Culpa!
Lors de l'élaboration de la liste des artisans et commerces de Roudouallec, j'avais complètement oublié de citer le nom de nos amis Albert et André Bénéat, pour qui les toits du voisinage n'ont plus guère de secrets...
Ma mémoire me fait défaut de temps à autre... Et je suis bien soulagé de réparer ici ce fâcheux oubli.
Lors de l'élaboration de la liste des artisans et commerces de Roudouallec, j'avais complètement oublié de citer le nom de nos amis Albert et André Bénéat, pour qui les toits du voisinage n'ont plus guère de secrets...
Ma mémoire me fait défaut de temps à autre... Et je suis bien soulagé de réparer ici ce fâcheux oubli.
Couvertures et Toitures BENEAT
village de Keransquer
56110 ROUDOUALLEC
02.97.34.52.96
village de Keransquer
56110 ROUDOUALLEC
02.97.34.52.96
je m'appelle Henri . . .
Je m'appelle Henri Le Bihan, le cousin de Marie-France Le Bihan-Dubuisson et de ses frères. J'ai quitté Roudouallec le 11 Novembre 1952, à l'âge de 17 ans, pour les États-Unis où je réside maintenant depuis plus de 55 ans.
Je suis né à Nantes. Tout allait bien, jusqu'au moment où la guerre est arrivée... Mon père a été fait prisonnier en envoyé en Allemagne... Quelques mois plus tard, ma mère meurt. Alors, mon frère Pierrot, né à Gourin, et moi sommes venus vivre chez notre grand-mère à Gourin. Mais comme elle n'était pas en bonne santé, alors nous nous sommes retrouvés chez les grands-parents du Trépas. Et c'est comme cela que je suis devenu un Roudouallecois...
En ce temps-là, j'avais 6 ou 7 ans. J'ai passé 2 ans dans la classe de Monsieur Kerneur, et 1 an avec Madame Boilevin. Puis l'on m'a mis à l'orphelinat St-Michel, à Priziac, entre 1945 et 1948. Mon frère était avec moi à St-Michel: lui à l'école professionnelle, moi en primaire. Pierrot préparait un C.A.P. Mais il a quitté cette école, suite à une dispute avec son instituteur... Mais il est revenu sur ses pas! Trop tard... Il avait été mis à la porte par la Direction!
Sacré Pierrot!!!.... Il s'est ensuite engagé dans la Marine... Il vit actuellement à Les Lilas, dans la région parisienne.
Toujours est-il que moi, pendant les vacances,
je revenais au Trépas!
.....................................................
J'ai beaucoup de souvenir du vieux temps! Pour vous qui êtes restés à Roudouallec, les choses changeaient petit à petit. Mais pour nous, tout s'arrêtait lorsqu'on est parti; n'empêche que nos souvenirs de cette époque-là sont
très clairs dans nos mémoires.
Mon frère Pierrot, né en 1931, avait comme copain Jojo Bleuzen, et ils étaient ensemble dans la classe de Monsieur Boilevin. Pierrot avait un an de plus que Jojo, né en 1932; Pierrot a obtenu son Certificat d'Études!!!
Pierrot! Pierrot! Pierrot!... C'est désormais Pierrot du moulin (Pierre Le Bihan, Keransquer), qui a hérité de ce prénom en "o"... En ce temps-là, il fallait bien différencier le grand-père Pér Bihan, mon oncle Pierre et Tante Louise, Pierre Le Bihan de Kersaludès, mon frère Pierrot, et Pierre de Keransquer!!!....
................. à suivre..................
Je suis né à Nantes. Tout allait bien, jusqu'au moment où la guerre est arrivée... Mon père a été fait prisonnier en envoyé en Allemagne... Quelques mois plus tard, ma mère meurt. Alors, mon frère Pierrot, né à Gourin, et moi sommes venus vivre chez notre grand-mère à Gourin. Mais comme elle n'était pas en bonne santé, alors nous nous sommes retrouvés chez les grands-parents du Trépas. Et c'est comme cela que je suis devenu un Roudouallecois...
En ce temps-là, j'avais 6 ou 7 ans. J'ai passé 2 ans dans la classe de Monsieur Kerneur, et 1 an avec Madame Boilevin. Puis l'on m'a mis à l'orphelinat St-Michel, à Priziac, entre 1945 et 1948. Mon frère était avec moi à St-Michel: lui à l'école professionnelle, moi en primaire. Pierrot préparait un C.A.P. Mais il a quitté cette école, suite à une dispute avec son instituteur... Mais il est revenu sur ses pas! Trop tard... Il avait été mis à la porte par la Direction!
Sacré Pierrot!!!.... Il s'est ensuite engagé dans la Marine... Il vit actuellement à Les Lilas, dans la région parisienne.
Toujours est-il que moi, pendant les vacances,
je revenais au Trépas!
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J'ai beaucoup de souvenir du vieux temps! Pour vous qui êtes restés à Roudouallec, les choses changeaient petit à petit. Mais pour nous, tout s'arrêtait lorsqu'on est parti; n'empêche que nos souvenirs de cette époque-là sont
très clairs dans nos mémoires.
Mon frère Pierrot, né en 1931, avait comme copain Jojo Bleuzen, et ils étaient ensemble dans la classe de Monsieur Boilevin. Pierrot avait un an de plus que Jojo, né en 1932; Pierrot a obtenu son Certificat d'Études!!!
Pierrot! Pierrot! Pierrot!... C'est désormais Pierrot du moulin (Pierre Le Bihan, Keransquer), qui a hérité de ce prénom en "o"... En ce temps-là, il fallait bien différencier le grand-père Pér Bihan, mon oncle Pierre et Tante Louise, Pierre Le Bihan de Kersaludès, mon frère Pierrot, et Pierre de Keransquer!!!....
................. à suivre..................
les "Jeunes" de ma jeunesse . . .
La maison était donc au Trépas; mais les champs étaient situés au fond de l'actuelle "impasse de park-Bihan", aux alentours de la maison de la famille Dubuisson. Pour nous rendre à ces champs, nous devions obligatoirement passer devant la maison des Bleuzen, le café-forge. Je connaissais très bien toute la famille. Surtout les dernières années, avant de partir, je regardais Robert Bleuzen réparer les vélos! Une fois, je suis monté avec lui sur sa moto Terrot noire;
Robert allait à Spézet déposer une affiche!
Quand Pierre Bleuzen a déménagé de l'autre côté de Gourin (village de St-Jean, Le Faouët) pour son métier d'instituteur, je suis allé dans le camion de Loëz Caurant, avec Ernest Caurant aussi, le frère d'Éliane, qui transportait des meubles. Arrivés à cette école, Ernest et moi, on a gribouillé quelques mots rigolos au sujet de Pér Crenn sur le tableau de Pierre Bleuzen. En faisant semblant de le faire en Breton,
on avait écrit
"Per Ruen" ! Lisette, la femme de Pierre Bleuzen, a cru qu'on se moquait de "son" Pierre, et nous a fait une petite remarque pour que nous comprenions que ce n'était pas des choses à faire ! . . .
............................................................................
J'étais là aussi le jour où le malheureux Louis Guiffès a été tué par les boches. Mon grand-père était dans la cour de la ferme, alors que Raymond Caillarec et Eugène Le Dour voulaient fuir vers les champs du voisinage. Mon grand-père leur a dit que ce n'était pas la peine de s'enfuir, que les boches, il y en avait partout ! Juste à ce moment-là, un Allemand a surgi de derrière notre grange qui bordait cette vieille route qui s'appelle aujourd'hui la rue de kastell dour. Hélas, Louis Guiffès n'a pas eu autant de chance que nous.
.........................................................................
Avec les "Jeunes" de ma jeunesse à Roudouallec, les frères Lijour par exemple, on aimait bien regarder la réparation des roues des charrettes chez le charron ! Il s'agissait de remplacer le cercle de fer très épais qui faisait le tour de la roue. Pour cela, Jos Bleuzen avait installé trois poteaux de bois, placés juste après le jardin des Bleuzen, derrière la haie d'aubépines, là où il y a toujours le puits... C'est juste au commencement de l'impasse de park-Bihan, ce chemin qui menait à nos champs. Jos Bleuzen et son fils Marcel faisaient un bon feu de bois pour chauffer à blanc ce cercle de fer... Quand c'était chauffé comme il fallait, Jos et Marcel serraient fortement le cercle brulant avec des grosses pinces, l'ampalaient sur la roue en bois, donnaient quelques coups de marteaux pour l'ajuster et vite, avec des seaux remplis de l'eau du puits, arrosaient cette jante de fer pour qu'elle serre le bois comme il fallait.
Ah!!! Que de souvenirs ! . . .
.............. à suivre ...................
Robert allait à Spézet déposer une affiche!
Quand Pierre Bleuzen a déménagé de l'autre côté de Gourin (village de St-Jean, Le Faouët) pour son métier d'instituteur, je suis allé dans le camion de Loëz Caurant, avec Ernest Caurant aussi, le frère d'Éliane, qui transportait des meubles. Arrivés à cette école, Ernest et moi, on a gribouillé quelques mots rigolos au sujet de Pér Crenn sur le tableau de Pierre Bleuzen. En faisant semblant de le faire en Breton,
on avait écrit
"Per Ruen" ! Lisette, la femme de Pierre Bleuzen, a cru qu'on se moquait de "son" Pierre, et nous a fait une petite remarque pour que nous comprenions que ce n'était pas des choses à faire ! . . .
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J'étais là aussi le jour où le malheureux Louis Guiffès a été tué par les boches. Mon grand-père était dans la cour de la ferme, alors que Raymond Caillarec et Eugène Le Dour voulaient fuir vers les champs du voisinage. Mon grand-père leur a dit que ce n'était pas la peine de s'enfuir, que les boches, il y en avait partout ! Juste à ce moment-là, un Allemand a surgi de derrière notre grange qui bordait cette vieille route qui s'appelle aujourd'hui la rue de kastell dour. Hélas, Louis Guiffès n'a pas eu autant de chance que nous.
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Avec les "Jeunes" de ma jeunesse à Roudouallec, les frères Lijour par exemple, on aimait bien regarder la réparation des roues des charrettes chez le charron ! Il s'agissait de remplacer le cercle de fer très épais qui faisait le tour de la roue. Pour cela, Jos Bleuzen avait installé trois poteaux de bois, placés juste après le jardin des Bleuzen, derrière la haie d'aubépines, là où il y a toujours le puits... C'est juste au commencement de l'impasse de park-Bihan, ce chemin qui menait à nos champs. Jos Bleuzen et son fils Marcel faisaient un bon feu de bois pour chauffer à blanc ce cercle de fer... Quand c'était chauffé comme il fallait, Jos et Marcel serraient fortement le cercle brulant avec des grosses pinces, l'ampalaient sur la roue en bois, donnaient quelques coups de marteaux pour l'ajuster et vite, avec des seaux remplis de l'eau du puits, arrosaient cette jante de fer pour qu'elle serre le bois comme il fallait.
Ah!!! Que de souvenirs ! . . .
.............. à suivre ...................
Claude, Corentine, Pierre et Yvonne...
Mon arrière-grand-père Claude Le Bihan a vécu dans les environs de Coray (29) avec mon arrière-grand-mère Corentine Fiche. Claude et Corentine ont eu huit enfants: Corentine, Maurice, Henri, Pierre, Alain, Jacques, Marie et Hélène.
Pierre, mon grand-père, est né à Tourc'h (29); et ma grand-mère, Yvonne Le Gall, à Saint-Yvi (29). Pierre et Yvonne ont eu huit enfants eux-aussi: Claude, Pierre, Yves, Marie, Alain, Yvon, Marguerite et François; tous, nés à Coray. Ou à Scaër...
On se demande pourquoi il y a Yves et Yvon dans la fratrie???
La raison est la suivante:
Yves, mon père, devait être prénommé Joseph Marie Yves à l'église. Mais à la Mairie, un secrétaire a inversé les prénoms:
Yves Marie Joseph !...
Et comme c'est ce qui est inscrit à la Mairie qui compte.......
A la ferme, en Breton, on l'appelait "Jos" ! Et le deuxième, Yves, est devenu "Yvon" ! ! ! . . . .
...........................................................................
A quel moment toute cette famille est-elle venue s'installer
à Roudouallec?...
Là, je n'affirmerais rien de sûr...Mais il paraît que si mon grand-père Pierre Le Bihan était arrivé un peu plus tôt à Roudouallec, alors il aurait pu avoir tous ses champs près de sa maison au village du Trépas. Ce ne fut donc pas possible comme cela, et c'est pourquoi la maison de famille se trouvait au Trépas; et les champs,
à Beg-An-Hent-Bras.
Un frère du grand-père, Alain Le Bihan, s'est établi à Kersaludès, en Roudouallec. Un autre, Maurice, à Le Saint (56). Un autre encore, Henri, du côté de Bordeaux (33-Gironde). Et je sais que le parrain de mon père y était... C'est donc de là-bas que j'ai "reçu" mon prénom !
...................................................
Corentine, après avoir mis au monde onze enfants (!!!) a habité Gourin quand je l'ai connue dans les années quarante.
Marie et Hélène sont devenues religieuses. L'une d'elles a fait les démarches pour que mon frère et moi soyions inscrits et pensionnaires à l'orphelinat St-Michel de Priziac (56) en 1945.
Ma vie est un roman ! Un roman "vrai" !
..................... à suivre ..................................................................
Pierre, mon grand-père, est né à Tourc'h (29); et ma grand-mère, Yvonne Le Gall, à Saint-Yvi (29). Pierre et Yvonne ont eu huit enfants eux-aussi: Claude, Pierre, Yves, Marie, Alain, Yvon, Marguerite et François; tous, nés à Coray. Ou à Scaër...
On se demande pourquoi il y a Yves et Yvon dans la fratrie???
La raison est la suivante:
Yves, mon père, devait être prénommé Joseph Marie Yves à l'église. Mais à la Mairie, un secrétaire a inversé les prénoms:
Yves Marie Joseph !...
Et comme c'est ce qui est inscrit à la Mairie qui compte.......
A la ferme, en Breton, on l'appelait "Jos" ! Et le deuxième, Yves, est devenu "Yvon" ! ! ! . . . .
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A quel moment toute cette famille est-elle venue s'installer
à Roudouallec?...
Là, je n'affirmerais rien de sûr...Mais il paraît que si mon grand-père Pierre Le Bihan était arrivé un peu plus tôt à Roudouallec, alors il aurait pu avoir tous ses champs près de sa maison au village du Trépas. Ce ne fut donc pas possible comme cela, et c'est pourquoi la maison de famille se trouvait au Trépas; et les champs,
à Beg-An-Hent-Bras.
Un frère du grand-père, Alain Le Bihan, s'est établi à Kersaludès, en Roudouallec. Un autre, Maurice, à Le Saint (56). Un autre encore, Henri, du côté de Bordeaux (33-Gironde). Et je sais que le parrain de mon père y était... C'est donc de là-bas que j'ai "reçu" mon prénom !
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Corentine, après avoir mis au monde onze enfants (!!!) a habité Gourin quand je l'ai connue dans les années quarante.
Marie et Hélène sont devenues religieuses. L'une d'elles a fait les démarches pour que mon frère et moi soyions inscrits et pensionnaires à l'orphelinat St-Michel de Priziac (56) en 1945.
Ma vie est un roman ! Un roman "vrai" !
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