Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
au feu !
Je me demandais l'autre jour si Roudouallec a souvent des incendies!...
Je me rappelle qu'une fois,au cours d'un dimanche suivant la fête du 15 août, pendant la course cycliste, la deuxième maison à gauche après l'église avait pris feu!
Tout le monde est alors arrivé avec un seau d'eau! On prenait de l'eau dans la rivière "Isole" qui, en ce temps-là, coulait fort bien !
(mais la dernière fois où je l'ai vue,
elle était pleine d'ordures...)
On se passait les seaux pleins les uns aux autres, et on retournait les vides; on travaillait à la chaîne.
Je me demandais comment chacun pouvait reconnaître son seau! Ma tante Marie et oncle Louis Caurant, qui tenaient la maison juste à côté, avaient commencé à déménager leurs affaires...
Mais le feu a été vite éteint !
Maintenant que j'y pense, tout le monde portait son costume de dimanche! Mais on s'y mettait
quand même... Tant pis pour les beaux habits!
Je me rappelle qu'une fois,au cours d'un dimanche suivant la fête du 15 août, pendant la course cycliste, la deuxième maison à gauche après l'église avait pris feu!
Tout le monde est alors arrivé avec un seau d'eau! On prenait de l'eau dans la rivière "Isole" qui, en ce temps-là, coulait fort bien !
(mais la dernière fois où je l'ai vue,
elle était pleine d'ordures...)
On se passait les seaux pleins les uns aux autres, et on retournait les vides; on travaillait à la chaîne.
Je me demandais comment chacun pouvait reconnaître son seau! Ma tante Marie et oncle Louis Caurant, qui tenaient la maison juste à côté, avaient commencé à déménager leurs affaires...
Mais le feu a été vite éteint !
Maintenant que j'y pense, tout le monde portait son costume de dimanche! Mais on s'y mettait
quand même... Tant pis pour les beaux habits!
le feu dans le foin de Pierre Le Bihan (Pér Binn) !
Un jour, j'étais au champ avec mon oncle Soaïk... Tout d'un coup, voilà qu'on entend la petite cloche de l'église, qui annonçait aux gens qu'il y avait le feu quelque part!... De là où on était, oncle Soaïk et moi, on apercevait la fumée qui montait, qui montait... Mais on ne pouvait rien faire car on était trop loin.
En rentrant à midi, on a constaté que ce feu avait pris dans le tas de foin de Joseph Le Goff, le père de François (Stoup...); quelqu'un s'était amusé avec des allumettes!!! Heureusement, le feu ne s'était pas beaucoup étendu. N'empêche que tout le monde s'était attaqué au tas: on avait démoli la meule,
et on avait tout arrosé.
Après avoir observé les dégats, on en avait conclu que le foin ne brûle pas vite, mais fume beaucoup...
.............................................................................
Voici une histoire, vraie comme toutes celles qui sont ici, qui s'est passée alors que j'habitais au moulin de Keransquer...
Ça s'est passé lors de mon dernier Pardon à Roudouallec. Tranquillement, je regardais les gens sur le manège des chenilles, en face du vieux presbytère (aujourd'hui démoli). Mon regard s'est dirigé vers Le Trépas, et brusquement, j'aperçois une fumée suspecte qui montait! Aussitôt, j'ai crié:
" Feu au Trépas!!! "
Je me suis mis à courir à travers champs... Je pensais en moi-même que ce devait être la meule de blé, puisqu'on faisait le battage dans la cour, donc avant l'époque des "moissonneuses".
Voilà donc que j'arrive chez mon oncle. Il était en train de remplir d'eau une cuvette au robinet, et passait par la grange pour aller essayer d'éteindre le feu!
C'est alors que je me suis rendu compte que ce feu était dans le foin
de mon oncle Pierre!!! (N'oubliez pas que dans notre famille, il y a plusieurs Pierre et plusieurs Pierrot...)
L'un des premiers "hommes" à arriver sur place, avait une scie à foin. Il voulait couper le tas en deux!! Car on n'avait pas oublié la leçon de chez Jop Go...
Heureusement pour nous, c'était un jour de fête, et l'eau du lavoir était propre!
Les gens arrivaient avec leurs seaux remplis d'eau, et les passaient à oncle Soaïk qui était sur le tas!!! Il la versait sur le côté... Nous, on arrachait de notre mieux des poignées de foin brûlé... Si bien qu'en moins de deux, on avait gagné!!!
Monsieur le Maire de Roudouallec Pierre Le Goff vint nous remercier tous. Il avait des mots gentils pour l'équipe, qui devait être formée de "pompiers"... Il paraît qu'ils s'entraînaient à ça, de temps en temps.
Après, tout le monde est allé "boire un coup"! Mais personne ne s'était occupé à faire sécher les tuyaux qu'on avait trouvés entre temps, qui avaient fini par pourrir....
Le lendemain, on avait su que ce feu avait été causé par un accident de pétard, sûrement un jeune qui tirait sans regarder!
Voici le côté "comique" de cette histoire:
Ce jour-là, en rentrant de ses champs, oncle Pierre s'était arrêté prendre un verre au bistrot Bleuzen. Là, quelqu'un lui a dit:
"- T'as entendu? Il y a le feu au Trépas!!!"
Oncle Pierre lui a répondu:
"- Ça va... Il y a le temps!
- Oui, mais c'est dans TON foin!!!"
Alors là, il est rentré bien vite, pas très content, et se demandant qui pouvait bien lui en vouloir ainsi, pour mettre le feu à son foin...
(Finalement, on a su que c'était à cause d'un pétard!)
En rentrant à midi, on a constaté que ce feu avait pris dans le tas de foin de Joseph Le Goff, le père de François (Stoup...); quelqu'un s'était amusé avec des allumettes!!! Heureusement, le feu ne s'était pas beaucoup étendu. N'empêche que tout le monde s'était attaqué au tas: on avait démoli la meule,
et on avait tout arrosé.
Après avoir observé les dégats, on en avait conclu que le foin ne brûle pas vite, mais fume beaucoup...
.............................................................................
Voici une histoire, vraie comme toutes celles qui sont ici, qui s'est passée alors que j'habitais au moulin de Keransquer...
Ça s'est passé lors de mon dernier Pardon à Roudouallec. Tranquillement, je regardais les gens sur le manège des chenilles, en face du vieux presbytère (aujourd'hui démoli). Mon regard s'est dirigé vers Le Trépas, et brusquement, j'aperçois une fumée suspecte qui montait! Aussitôt, j'ai crié:
" Feu au Trépas!!! "
Je me suis mis à courir à travers champs... Je pensais en moi-même que ce devait être la meule de blé, puisqu'on faisait le battage dans la cour, donc avant l'époque des "moissonneuses".
Voilà donc que j'arrive chez mon oncle. Il était en train de remplir d'eau une cuvette au robinet, et passait par la grange pour aller essayer d'éteindre le feu!
C'est alors que je me suis rendu compte que ce feu était dans le foin
de mon oncle Pierre!!! (N'oubliez pas que dans notre famille, il y a plusieurs Pierre et plusieurs Pierrot...)
L'un des premiers "hommes" à arriver sur place, avait une scie à foin. Il voulait couper le tas en deux!! Car on n'avait pas oublié la leçon de chez Jop Go...
Heureusement pour nous, c'était un jour de fête, et l'eau du lavoir était propre!
Les gens arrivaient avec leurs seaux remplis d'eau, et les passaient à oncle Soaïk qui était sur le tas!!! Il la versait sur le côté... Nous, on arrachait de notre mieux des poignées de foin brûlé... Si bien qu'en moins de deux, on avait gagné!!!
Monsieur le Maire de Roudouallec Pierre Le Goff vint nous remercier tous. Il avait des mots gentils pour l'équipe, qui devait être formée de "pompiers"... Il paraît qu'ils s'entraînaient à ça, de temps en temps.
Après, tout le monde est allé "boire un coup"! Mais personne ne s'était occupé à faire sécher les tuyaux qu'on avait trouvés entre temps, qui avaient fini par pourrir....
Le lendemain, on avait su que ce feu avait été causé par un accident de pétard, sûrement un jeune qui tirait sans regarder!
Voici le côté "comique" de cette histoire:
Ce jour-là, en rentrant de ses champs, oncle Pierre s'était arrêté prendre un verre au bistrot Bleuzen. Là, quelqu'un lui a dit:
"- T'as entendu? Il y a le feu au Trépas!!!"
Oncle Pierre lui a répondu:
"- Ça va... Il y a le temps!
- Oui, mais c'est dans TON foin!!!"
Alors là, il est rentré bien vite, pas très content, et se demandant qui pouvait bien lui en vouloir ainsi, pour mettre le feu à son foin...
(Finalement, on a su que c'était à cause d'un pétard!)
la lessiveuse.
Cet épisode au cours duquel mon cousin Pierre et moi on allait nettoyer la rivière, me rappelle l'histoire de "notre" lessiveuse...
Avant que le lavoir (aujourd'hui démoli!!!) ne soit bâti, il fallait pousser la brouette de linge le long du champ de Jean Quéré, au Trépas, pour aller le laver dans la rivière.
Après avoir fait bouillir le linge dans une lessiveuse, il fallait retourner à la rivière pour le rincer! Si on voulait un résultat bien blanc, on devait passer le linge à l'eau dite "bleue", l'essorer, l'étendre sur le fil à linge pour le faire sécher. On était bien obligé aussi de l'enlever en vitesse quand la pluie commençait à tomber!!! Et le re-mettre sur le même fil au premier brin de soleil... Evidemment, on devait enfin le repasser !
Et dire que de nos jours, les dames se plaignent! Car ça leur fait tellement de boulot quand elles mettent les vêtements dans la machine, ajoutent du savon, ferment le couvercle et appuient sur le bouton de départ!!!
Avant que le lavoir (aujourd'hui démoli!!!) ne soit bâti, il fallait pousser la brouette de linge le long du champ de Jean Quéré, au Trépas, pour aller le laver dans la rivière.
Après avoir fait bouillir le linge dans une lessiveuse, il fallait retourner à la rivière pour le rincer! Si on voulait un résultat bien blanc, on devait passer le linge à l'eau dite "bleue", l'essorer, l'étendre sur le fil à linge pour le faire sécher. On était bien obligé aussi de l'enlever en vitesse quand la pluie commençait à tomber!!! Et le re-mettre sur le même fil au premier brin de soleil... Evidemment, on devait enfin le repasser !
Et dire que de nos jours, les dames se plaignent! Car ça leur fait tellement de boulot quand elles mettent les vêtements dans la machine, ajoutent du savon, ferment le couvercle et appuient sur le bouton de départ!!!
Jip l'a échappé belle !
Jip était un chien berger-allemand, ce qui n'arrangeait pas les choses quand l'officier allemand venait visiter ses soldats sur le chantier, de l'autre côté de la vieille route, au Trépas: ils étaient de la même race!... Mais Jip l'aurait bouffé
s'il n'avait pas été attaché!
La couleur de son pelage est typique: beige sur le ventre, noir sur le dos, et un mélange de marron et de gris sur les côtés.
........................................................
Voici une chose que j'avais oubliée de mentionner dans un précédent "épisode":
Un jour, nous étions au champ et nous semions le grain à la main... Une fois terminé, on passait la herse pour recouvrir les graines; et ensuite, le rouleau. Normalement, mon oncle Soaïk mettait la herse sur le rouleau pour ajouter du poids; ainsi, le rouleau "tassait" davantage la terre, vu qu'il était plus lourd.
Sauf quand j'étais là!!! Alors, c'était moi qui étais assis sur le rouleau...Ça me faisait faire une virée
sur quelque chose qui roule!
Quant à Jip, il marchait à côté du cheval. Soudain, il s'arrête pour se gratter, sans penser que le rouleau était plus large
que le cheval...
Ce qui devait arriver, arriva!!! En moins de cinq secondes, Jip s'est retrouvé en-dessous... Aussitôt, j'ai crié: "ho!"
Oncle Soaïk s'est retourné pour voir ce qui se passait.
Malheureusement, le cheval n'avait pas de le harnais pour faire marche arrière!!! Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de passer par-dessus le reste du corps et sur la tête de Jip.......
Moi, j'étais cloué de frayeur sur le rouleau, en voyant ça! Je n'ai même pas pensé à sauter pour alléger l'attelage!
Eh bien, vous n'allez pas me croire! Mais pourtant, c'est vrai: Jip n'a pas été gravement blessé!!! C'était un coriace! C'est incroyable, mais c'est vrai. N'empêche qu'après ce coup-là, il restait un peu plus loin du cheval...
Quelques mois plus tard, on a eu un autre chien "après" Jip... On l'a appelé Jip aussi!
Mais Jip 2 a grandi avec le petit fox-terrier blanc, noir et orange, qui s'appelait Mousse.
L'âge ayant la "préférence" sur la taille,
c'était Mousse le "patron"!!!
s'il n'avait pas été attaché!
La couleur de son pelage est typique: beige sur le ventre, noir sur le dos, et un mélange de marron et de gris sur les côtés.
........................................................
Voici une chose que j'avais oubliée de mentionner dans un précédent "épisode":
Un jour, nous étions au champ et nous semions le grain à la main... Une fois terminé, on passait la herse pour recouvrir les graines; et ensuite, le rouleau. Normalement, mon oncle Soaïk mettait la herse sur le rouleau pour ajouter du poids; ainsi, le rouleau "tassait" davantage la terre, vu qu'il était plus lourd.
Sauf quand j'étais là!!! Alors, c'était moi qui étais assis sur le rouleau...Ça me faisait faire une virée
sur quelque chose qui roule!
Quant à Jip, il marchait à côté du cheval. Soudain, il s'arrête pour se gratter, sans penser que le rouleau était plus large
que le cheval...
Ce qui devait arriver, arriva!!! En moins de cinq secondes, Jip s'est retrouvé en-dessous... Aussitôt, j'ai crié: "ho!"
Oncle Soaïk s'est retourné pour voir ce qui se passait.
Malheureusement, le cheval n'avait pas de le harnais pour faire marche arrière!!! Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de passer par-dessus le reste du corps et sur la tête de Jip.......
Moi, j'étais cloué de frayeur sur le rouleau, en voyant ça! Je n'ai même pas pensé à sauter pour alléger l'attelage!
Eh bien, vous n'allez pas me croire! Mais pourtant, c'est vrai: Jip n'a pas été gravement blessé!!! C'était un coriace! C'est incroyable, mais c'est vrai. N'empêche qu'après ce coup-là, il restait un peu plus loin du cheval...
Quelques mois plus tard, on a eu un autre chien "après" Jip... On l'a appelé Jip aussi!
Mais Jip 2 a grandi avec le petit fox-terrier blanc, noir et orange, qui s'appelait Mousse.
L'âge ayant la "préférence" sur la taille,
c'était Mousse le "patron"!!!
les chevaux de mon coeur.
Concernant la couleur de notre étalon, il me semble que tous nos chevaux étaient ce qu'on appelle "rouge", populaire en ce temps-là dans les fermes.
Bien qu'une fois, l'on ait eu un "gris" que nous appelions Cadet.
Notre Bijou et notre Fripon, quant à eux deux, étaient assurément"rouges". Mais figurez-vous que les Allemands, pendant la guerre,
avaient confisqué Bijou!!!
Ici où je vis, aux U.S.A. dans l'état de Washington, au Nord-Ouest du pays, plusieurs familles ont des chevaux qui ne travaillent pas tous les jours; ce sont des chevaux qui participent plutôt à de grandes parades et à des shows, des spectacles. Comme races, on trouve des Percherons, des Clydesdales, des Belges et des Suffolks. Ils sont de grandes tailles et doux, et portent des harnais en cuir et en argent, harnais qui coûtent plus de 1000 dollars chacun!!!
On trouve aussi de nombreuses écuries pour les cavaliers; des filles, surtout, qui aiment prendre des leçons de dressage ou de western!!!
Le maréchal ferrant effectue ses tournées en camionnette, transportant ainsi son enclume et sa "forge" à l'arrière de son véhicule. Les chevaux sont ferrés sur place... Mais je tiens à dire qu'il y a une chose
qui ne change pas:
c'est l'odeur du fer rouge sur le sabot du cheval!
Bien qu'une fois, l'on ait eu un "gris" que nous appelions Cadet.
Notre Bijou et notre Fripon, quant à eux deux, étaient assurément"rouges". Mais figurez-vous que les Allemands, pendant la guerre,
avaient confisqué Bijou!!!
Ici où je vis, aux U.S.A. dans l'état de Washington, au Nord-Ouest du pays, plusieurs familles ont des chevaux qui ne travaillent pas tous les jours; ce sont des chevaux qui participent plutôt à de grandes parades et à des shows, des spectacles. Comme races, on trouve des Percherons, des Clydesdales, des Belges et des Suffolks. Ils sont de grandes tailles et doux, et portent des harnais en cuir et en argent, harnais qui coûtent plus de 1000 dollars chacun!!!
On trouve aussi de nombreuses écuries pour les cavaliers; des filles, surtout, qui aiment prendre des leçons de dressage ou de western!!!
Le maréchal ferrant effectue ses tournées en camionnette, transportant ainsi son enclume et sa "forge" à l'arrière de son véhicule. Les chevaux sont ferrés sur place... Mais je tiens à dire qu'il y a une chose
qui ne change pas:
c'est l'odeur du fer rouge sur le sabot du cheval!