Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Henri on the way to Mont Vernon, State of Washington... (2)
J'ai ensuite travaillé dans une usine où on faisait des fenêtres en aluminium; et après, dans une fabrique de chaussures... Puis quelques jours dans la maçonnerie chez Nédélec avec mon nouveau copain André Quéméré, originaire de Ergué-Armel ou Ergué-Gabéric, je ne sais plus...
Mais les maisons étaient destinées aux anciens soldats, et le gouvernement a coupé les fonds!!!... Je me suis retrouvé dans un restaurant et le club où travaillait mon père, dans le Long Island, à New-York. J'y suis resté pendant un an et demi.
Puis un ami chauffeur m'a suggéré de m'engager dans l'Aviation:
ainsi, disait-il, j'apprendrais un métier, j'aurais ma carte de citoyen américain à mes 21 ans, j'aurais perfectionné mon apprentissage de la langue anglaise; tout cela m'aurait donc apporté les qualifications nécessaires pour avoir un boulot n'importe où !
Mais là encore, ça n'a pas marché ! . . .
J'ai passé 6 mois dans une école d'électronique... Et quand était arrivé le moment de travailler sur les radios, j'ai été "mis à la porte" parce que je n'étais pas né aux U.S.A., et qu'il y aurait des "choses" secrètes que je ne pouvais donc en aucun cas voir ni savoir...
Mais les maisons étaient destinées aux anciens soldats, et le gouvernement a coupé les fonds!!!... Je me suis retrouvé dans un restaurant et le club où travaillait mon père, dans le Long Island, à New-York. J'y suis resté pendant un an et demi.
Puis un ami chauffeur m'a suggéré de m'engager dans l'Aviation:
ainsi, disait-il, j'apprendrais un métier, j'aurais ma carte de citoyen américain à mes 21 ans, j'aurais perfectionné mon apprentissage de la langue anglaise; tout cela m'aurait donc apporté les qualifications nécessaires pour avoir un boulot n'importe où !
Mais là encore, ça n'a pas marché ! . . .
J'ai passé 6 mois dans une école d'électronique... Et quand était arrivé le moment de travailler sur les radios, j'ai été "mis à la porte" parce que je n'étais pas né aux U.S.A., et qu'il y aurait des "choses" secrètes que je ne pouvais donc en aucun cas voir ni savoir...
Henri on the way to Mont Vernon, State of Washington... (3)
notre ami Henri Le Bihan et son épouse Gayle dans leur cuisine. |
Cliquez sur le petit triangle blanc et vert, vous entendrez un morceau de musique interprêté par un JazzBand "basé"
pas très loin de chez Henri...
J'ai donc terminé mes 4 années dans le garage de la Base Aérienne, où j'ai fini par conduire les enfants à leurs écoles dans le bus et dans les camions semi-remorques.
( Je peux ajouter ceci: cette Base avait été construite durant la deuxième guerre mondiale, et nommée "Paine Field" selon le nom d'un jeune pilote de la première guerre... Par la suite, la Base a été déclarée "en surplus" et fermée.
Mais la piste était toujours là! Le terrain autour était boisé. C'était juste ce qu'il fallait pour que BOEING puisse y construire son usine pour le 747 et d'autres modèles depuis.)
Entre temps, j'ai appris à refaire les stators de moteurs électriques... Quand j'ai quitté l'Aviation, on m'a offert du travail dans une compagnie qui réparait les démarreurs, dynamos et alternateurs de tout ce qui roule, flotte et vole!!!
J'y suis resté durant 26 années!!!....
Après quoi, je me suis mis à mon compte... Quatre années plus tard, après la mort de mon ancien patron, j'ai acheté ce qui restait de sa compagnie.
En 1998, la compagnie qui me procurait des pièces m'a fait une proposition que je ne pouvais pas laisser passer...
Alors, j'ai TOUT vendu, et j'ai pris ma RETRAITE!
Pendant 39 années, j'ai vécu dans la ville d'Everett, fameuse pour les avions Boeing. En 2005, nous avons déménagé pour la ville de Mont Vernon, état de Washington, U.S.A., à une centaine de kilomètres au sud de Vancouver (Canada).
Ma femme Gayle et moi, nous habitons dans un parc à "mobile homes" pour personnes âgées de plus de 55 ans. Tout est au rez-de-chaussée!
Depuis 5 années, nous passons 5 mois d'hiver dans la ville de Mesa, située dans l'état d'Arizona, une banlieue de Phoenix.
Du printemps à l'automne, je travaille une demi-journée par semaine dans le verger de l'Université de l'Etat de Washington, WSU, que l'on surnomme Wazou... et une autre demi-journée dans une pépinière où l'on compare différentes variétés de légumes, que l'on peut ramener chez soi. Nous sommes TOUS bénévoles, personne n'est le Patron!... J'ajoute que le café est très bon,
et les biscuits aussi!
La région est boisée. Pendant longtemps, l'industrie était basée sur le bois de construction et le papier. Quand je vois les bûcherons couper des arbres en quelques minutes, je me demande comment aurait fait notre ancien sabotier de Roudouallec Noël Cadou si, au lieu de couper les troncs d'arbres avec sa scie "va-et-vient" sur le bord des routes, il avait eu une "tronçonneuse"!!!!!!!!!!!
pas très loin de chez Henri...
J'ai donc terminé mes 4 années dans le garage de la Base Aérienne, où j'ai fini par conduire les enfants à leurs écoles dans le bus et dans les camions semi-remorques.
( Je peux ajouter ceci: cette Base avait été construite durant la deuxième guerre mondiale, et nommée "Paine Field" selon le nom d'un jeune pilote de la première guerre... Par la suite, la Base a été déclarée "en surplus" et fermée.
Mais la piste était toujours là! Le terrain autour était boisé. C'était juste ce qu'il fallait pour que BOEING puisse y construire son usine pour le 747 et d'autres modèles depuis.)
Entre temps, j'ai appris à refaire les stators de moteurs électriques... Quand j'ai quitté l'Aviation, on m'a offert du travail dans une compagnie qui réparait les démarreurs, dynamos et alternateurs de tout ce qui roule, flotte et vole!!!
J'y suis resté durant 26 années!!!....
Après quoi, je me suis mis à mon compte... Quatre années plus tard, après la mort de mon ancien patron, j'ai acheté ce qui restait de sa compagnie.
En 1998, la compagnie qui me procurait des pièces m'a fait une proposition que je ne pouvais pas laisser passer...
Alors, j'ai TOUT vendu, et j'ai pris ma RETRAITE!
Pendant 39 années, j'ai vécu dans la ville d'Everett, fameuse pour les avions Boeing. En 2005, nous avons déménagé pour la ville de Mont Vernon, état de Washington, U.S.A., à une centaine de kilomètres au sud de Vancouver (Canada).
Ma femme Gayle et moi, nous habitons dans un parc à "mobile homes" pour personnes âgées de plus de 55 ans. Tout est au rez-de-chaussée!
Depuis 5 années, nous passons 5 mois d'hiver dans la ville de Mesa, située dans l'état d'Arizona, une banlieue de Phoenix.
Du printemps à l'automne, je travaille une demi-journée par semaine dans le verger de l'Université de l'Etat de Washington, WSU, que l'on surnomme Wazou... et une autre demi-journée dans une pépinière où l'on compare différentes variétés de légumes, que l'on peut ramener chez soi. Nous sommes TOUS bénévoles, personne n'est le Patron!... J'ajoute que le café est très bon,
et les biscuits aussi!
La région est boisée. Pendant longtemps, l'industrie était basée sur le bois de construction et le papier. Quand je vois les bûcherons couper des arbres en quelques minutes, je me demande comment aurait fait notre ancien sabotier de Roudouallec Noël Cadou si, au lieu de couper les troncs d'arbres avec sa scie "va-et-vient" sur le bord des routes, il avait eu une "tronçonneuse"!!!!!!!!!!!
Le Bris... Le Goff...
Pendant que j'y pense... J'ai toujours trouvé qu'il y avait beaucoup de noms comme les "LE BRIS" et "LE GOFF" à Roudouallec, et qui n'étaient pas nécessairement de la même famille ! Ce qui n'arrangeait pas
les choses pour moi...
Du côté "Le Bris", bien sûr il y avait ma Tante Jeanne, qui était mariée à mon oncle Alain; et Marie, mariée à Pierre, de Kersaludès. Un moment après son retour d'Allemagne, mon père avait eu quelques "promenades" avec Madeleine avant qu'elle ne se marie finalement avec Jean-Pierre Guillou... Mais il y avait aussi Céleste Le Bris (Caillarec), Françoise et Lucienne, et un frère dont le fils était avec moi à St-Michel à Priziac une année. A propos de leur origine, là je ne sais pas...
les choses pour moi...
Du côté "Le Bris", bien sûr il y avait ma Tante Jeanne, qui était mariée à mon oncle Alain; et Marie, mariée à Pierre, de Kersaludès. Un moment après son retour d'Allemagne, mon père avait eu quelques "promenades" avec Madeleine avant qu'elle ne se marie finalement avec Jean-Pierre Guillou... Mais il y avait aussi Céleste Le Bris (Caillarec), Françoise et Lucienne, et un frère dont le fils était avec moi à St-Michel à Priziac une année. A propos de leur origine, là je ne sais pas...
des livres qui déménagent !...
Quand on était au Moulin de Keransquer, Oncle Claude et sa femme Hélène prenaient le journal "Le Télégramme" chaque jour. Sauf le dimanche!
Je me rappelle que dans ce journal, il y avait deux pages d'un roman dont le titre était: "John, chauffeur russe."
On se pressait de le lire tous les jours! C'était l'histoire d'un type assez bien, qui conduisait pour une jeune fille, bien aussi, pendant qu'il étudiait pour devenir docteur... Mais pour moi, l'école avait recommencé avant que j'aie pu lire la fin!
Quand je suis arrivé à New-York, j'ai trouvé plusieurs livres du même auteur chez notre ami Yves Guiffès. Yves me les a prêtés, bien que ces livres ne lui appartenaient pas...Je devais donc les lui ramener dès que je les aurais lus.
Mais quand j'ai déménagé vers l'Etat de Washington, eh bien je les ai emportés!!! Là-bas, je les ai prêtés aussi à une dame qui était institutrice de Français dans une école de Bellingham, Wa. Ce n'est pas encore fini, car alors, j'ai déménagé pour la ville de Everett... Et quand je suis retourné pour une visite plusieurs mois plus tard, l'institutrice avait déménagé à son tour!!!
Si bien que je n'ai plus jamais revu les bouquins!...
Je me rappelle que dans ce journal, il y avait deux pages d'un roman dont le titre était: "John, chauffeur russe."
On se pressait de le lire tous les jours! C'était l'histoire d'un type assez bien, qui conduisait pour une jeune fille, bien aussi, pendant qu'il étudiait pour devenir docteur... Mais pour moi, l'école avait recommencé avant que j'aie pu lire la fin!
Quand je suis arrivé à New-York, j'ai trouvé plusieurs livres du même auteur chez notre ami Yves Guiffès. Yves me les a prêtés, bien que ces livres ne lui appartenaient pas...Je devais donc les lui ramener dès que je les aurais lus.
Mais quand j'ai déménagé vers l'Etat de Washington, eh bien je les ai emportés!!! Là-bas, je les ai prêtés aussi à une dame qui était institutrice de Français dans une école de Bellingham, Wa. Ce n'est pas encore fini, car alors, j'ai déménagé pour la ville de Everett... Et quand je suis retourné pour une visite plusieurs mois plus tard, l'institutrice avait déménagé à son tour!!!
Si bien que je n'ai plus jamais revu les bouquins!...
le boucher est amoureux . . .
Quand j'étais à Roudouallec, il y avait deux bouchers: Matthieu Piriou et Jean Bernard.
Chez Piriou, un commis s'appelait Jean Le Roux, qui était copain avec mon frère. Jean avait son amie, Annick je crois, qui habitait de l'autre côté de la rue (la fille de Nana Guillou).
Un jour, Jean était en train de fendre du bois sur le bord de la rue avec une hachette de boucher. Et voilà que son amie Annick apparaît à sa fenêtre... Aussitôt, Jean a levé les yeux vers elle bien sûr, mais en même temps qu'il avait baissé la hachette!!! Résultat: Jean s'est coupé à la main!!!
En ce temps-là, il y avait une soeur infirmière à l'école Ste-Thérèse... D'après ce que Jean m'avait raconté par la suite, il est allé se faire remplacer le pansement un dimanche après-midi. Pendant le changement, la bonne soeur lui demande s'il avait été à la messe?... Jean répond que non, il n'y était pas allé. "Pourquoi donc? lui dit la soeur, vous n'avez pas la foi?"
Le cher Jean riait en lui-même... Il brûlait de lui répondre:
"Si! Si! J'ai du foie!!! Du foie de veau, du foie de boeuf..." Mais le brave homme, il n'a rien dit!!!
..................................
NB: Jean Le Roux et Annick, aujourd'hui disparus, étaient les parents de Marc Le Roux, hélas disparu lui-aussi.
Chez Piriou, un commis s'appelait Jean Le Roux, qui était copain avec mon frère. Jean avait son amie, Annick je crois, qui habitait de l'autre côté de la rue (la fille de Nana Guillou).
Un jour, Jean était en train de fendre du bois sur le bord de la rue avec une hachette de boucher. Et voilà que son amie Annick apparaît à sa fenêtre... Aussitôt, Jean a levé les yeux vers elle bien sûr, mais en même temps qu'il avait baissé la hachette!!! Résultat: Jean s'est coupé à la main!!!
En ce temps-là, il y avait une soeur infirmière à l'école Ste-Thérèse... D'après ce que Jean m'avait raconté par la suite, il est allé se faire remplacer le pansement un dimanche après-midi. Pendant le changement, la bonne soeur lui demande s'il avait été à la messe?... Jean répond que non, il n'y était pas allé. "Pourquoi donc? lui dit la soeur, vous n'avez pas la foi?"
Le cher Jean riait en lui-même... Il brûlait de lui répondre:
"Si! Si! J'ai du foie!!! Du foie de veau, du foie de boeuf..." Mais le brave homme, il n'a rien dit!!!
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NB: Jean Le Roux et Annick, aujourd'hui disparus, étaient les parents de Marc Le Roux, hélas disparu lui-aussi.