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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

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Un blog non officiel sur la commune de Roudouallec (Morbihan - 56   Bretagne)  le passé, le présent, l'imparfait...

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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

le 28 novembre 1952.

 

 

Ce jour, vendredi 28 novembre 2008, marque la date où j'avais débuté mon premier boulot à la Teinturerie, il y a 56 ans!

Mon oncle Clément Cadurel m'avait prêté un de ses pantalons bleus, puisque je n'étais pas préparé pour le travail quand je suis venu passer le week-end chez lui et chez mon oncle Louis Caurant. Oui, c'est lui qui m'avait trouvé le boulot, puisqu'il y travaillait aussi. Et c'est le contremaître Franck Le Boulch qui l'avait embauché aussi, au départ.

Les membres de la famille Caurant travaillaient tous chez LaRoche, la fabrique de médicaments. Notre patron, Monsieur Schetty, était Suisse.

Tout cela, c'est vieux! Et la vie continue...

Eh bien, je vais me creuser la cervelle pour voir si je peux y trouver quelque chose de bien. En attendant, je te souhaite un bon week-end et une bonne semaine.       Henri.

 

 

notre 31 décembre 2008 en Arizona...

 

 
Ce soir, nous irons au Cluhouse, ou Community Hall, l'équivalent de votre salle polyvalente à Roudouallec. C'est là que nous avons nos rencontres tous les jeudis matins pour un "café" et des "donuts"... On y apprend aussi les dernières nouvelles des membres et on y fête les anniversaires.

Le soir, nous avons le "Bingo", un genre de loto, où c'est moi qui passe l'argent aux gagnants et les fais signer le livre que je maintiens... Nous y avons aussi des repas de temps à autre, et des "galettes" (pancakes) le samedi matin... Mais ce n'est pas tout! Parfois, nous avons des danses... Il y a aussi des billards, pour celles et ceux qui aiment cela.

Ça me rappelle que dans le temps, au bourg de Roudouallec, il y avait quatre salles de danses: chez Bleuzen bien sûr, mais aussi chez Bordier, René Le Guillou et Charles Le Bras. Pourtant, la commune n'était pas si grande! Et à part un mariage de temps en temps, ces salles n'étaient pas trop utilisées je crois.

Et maintenant, est-ce que vous avez des danses plus souvent, pour rapprocher les jeunes avec les jeunes par le coeur, même si la musique est sur disques?
Ce serait une bonne façon de passer les samedis soirs,
quand il n'y a rien à la télé!...
 

 

ça glisse . . .

 

 
Ah!... Je pense parfois à ce que je faisais comme jeux quand j'étais jeune... Il n'y en avait pas tant que ça, puisque je me trouvais en pension à St-Michel de Priziac... Je sais qu'avant de partir, lorsque mes grands-parents étaient encore là, on aimait bien en hiver faire des glissades. Une fois, et même plusieurs fois, on était allé glisser sur la glace dans la garenne, en face de ce qui était encore en ce temps-là la vieille route en T sur la route de Strakou. Là, il y avait des trous, des ornières remplis d'eau, et qui étaient gelés! Nous, on était en sabots de bois, bien sûr, et avec un peu d'élan, on pouvait glisser d'un côté à l'autre, espérant que la glace ne se brise pas, que l'on ne se retrouve pas dans l'eau froide jusqu'aux genoux!!!

Ah la la!!! Il ne fallait pas grand'chose pour nous amuser, en ce temps-là... Tiens, je me rappelle encore  que lorsque le couvreur avait vidé ses boîtes de crochets d'ardoises, on lui demandait ses boîtes vides et on en faisait une petite charrette! Les roues, elles provenaient des rondelles de bois de chauffage qu'on coupait à la scie, et au centre desquelles on perçait un trou avec un poinçon... Roule !
 

 

moteur !

 

 
Il y a bien longtemps, il y avait du cinéma chaque semaine dans la salle Bordier. Nous étions assis sur des bancs; le projecteur se trouvait derrière nous. Je me rappelle que lorsqu'une bobine était terminée, il fallait arrêter la machine pour pouvoir en mettre une autre! C'est que le film ne tenait pas sur une seule bobine, mais sur plusieurs...

Moi, j'étais fou de cinéma!
Alors, je m'échappais pour y aller, parfois sans argent, espérant que le patron me laisserait passer... Je faisais des tours à ma grand-mère, qui montait pour préparer mon lit, et bientôt s'apercevait que je n'étais plus là!

En 1951-1952, le cinéma était chez René Le Guillou. Il y avait alors 2 projecteurs! C'était mieux.

Un soir, quelqu'un avait fauché nos imperméables que nous avions laissés sur nos vélos, "garés" contre le tas de paille d'à-côté...
 

 

le pommier de Monsieur le Curé . . .

 

 
C'était au temps où Monsieur le Curé de Roudouallec avait un bon pommier dans son champ...

De loin, les pommes étaient si belles! Alors, j'ai voulu aller les goûter... Pour ce faire,je suis passé par-dessus le talus entre notre verger et le sien.
Je marchais tout doucement, pour n'ameuter personne, jusqu'au moment où Monsieur le Curé, tout habillé de noir dans sa soutane, lisant un bouquin à l'ombre dudit pommier, m'aperçoit et m'interpelle:

" Où vas-tu?"

J'étais bien embêté de m'être fait surprendre comme un bleu! Et mon excuse n'a pas dû être bonne! Le curé m'a dit de sa voix en colère:

" fous l'camp!"

Ce n'était vraiment pas très malin de ma part: sortant ébloui d'un soleil brillant, je ne l'avais pas vu dans l'ombre de son pommier!...

De nos jours, cet arbre n'existe plus, hélas! Il se trouvait sur l'emplacement de l'actuelle rue du cimetière.

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Sur ce, je vais vous souhaiter une Bonne et Heureuse Année, et une Bonne Santé... Et continuons comme on peut! Happy New Year... Henri.