Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
le Pardon à la Chapelle St-Michel du Moustoir (2)
la chapelle à 207 mètres d'altitude |
>> A la fois "fête religieuse" et "fête profane", le PARDON a un double visage. La pénitence était traditionnellement constituée par le long trajet qu'il fallait parcourir à pied pour s'y rendre, et par l'épreuve physique que créaient l'assistance aux nombreux offices et la longue procession en lourd costume de velours brodé. De cette manière, le pèlerin obtenait le pardon de ses péchés, et acquérissait quantité d'indulgences et de mérites divers. Souvent aussi, le pèlerin accomplissait un voeu, prononcé dans un moment de détresse.
>> La seconde partie était consacrée aux réjouissances: danses, spectacles, épreuves sportives, auxquelles le curé n'accordait pas sa bénédiction sans réticence car il y découvrait matières à déportements!!!
>> La Chapelle de Saint-Michel a été reconstruite en 1877. Inscription au-dessus de la porte ouest: ILSSANT MIKEL PAITRON AR FRANG SAVET ANEVEZ GANT PAREZ ROUDOUALLEC - 1877 ( église St-Michel, patron de (?) reconstruite par la paroisse de Roudouallec). Le site de la chapelle se trouve à une hauteur de 207 mètres.
On y admire la statue de St-Michel terrassant le dragon, vêtu d'une armure et d'un manteau; il tient une balance dans une main, et une épée dans l'autre (la balance servant à peser les âmes lors du jugement dernier).
>> La seconde partie était consacrée aux réjouissances: danses, spectacles, épreuves sportives, auxquelles le curé n'accordait pas sa bénédiction sans réticence car il y découvrait matières à déportements!!!
>> La Chapelle de Saint-Michel a été reconstruite en 1877. Inscription au-dessus de la porte ouest: ILSSANT MIKEL PAITRON AR FRANG SAVET ANEVEZ GANT PAREZ ROUDOUALLEC - 1877 ( église St-Michel, patron de (?) reconstruite par la paroisse de Roudouallec). Le site de la chapelle se trouve à une hauteur de 207 mètres.
On y admire la statue de St-Michel terrassant le dragon, vêtu d'une armure et d'un manteau; il tient une balance dans une main, et une épée dans l'autre (la balance servant à peser les âmes lors du jugement dernier).
le Pardon du Moustoir 2008 "qui tollis peccata mundi"
la statue de St-Michel est en restauration.on a mis un bouquet . |
Pas autant de monde cette année ! L'an dernier, en 2007, il y en avait davantage... Dans la chapelle de St-Michel, plusieurs chaises sont restées inoccupées. De même, il manquait quelques "choristes". Mais où sont les "jeunes" croyants de Roudouallec? S'il n'y a personne pour remplacer les "vieux", St-Michel ne va pas être content du tout!
C'est notre compatriote Marie-Annick Rivoal-Garnier qui a fait le petit discours d'entrée à la chapelle, explicant à quoi seront employés les "bénéfices": à la restauration de la chapelle uniquement.
Puis l'abbé Chapeau, secondé par Gweltaz en aube blanche et agitant l'encensoir et les clochettes à qui mieux mieux, et également par Bénéat à la lecture en Breton des "saintes" écritures, a commencé à dire la messe. Il fallait rester debout presque tout le temps! Moi, j'ai fini par m'asseoir car j'avais mal à la jambe droite (c'est vrai). La messe ressemblait à toutes les messes... On a rendu hommage au saint local, Michel. L'abbé Chapeau a fait un sermon, mais j'ai oublié le sujet. Germaine Delille-Raoul a lu un texte en Breton en faveur de St-Michel. Germaine a le talent pour ça!
Deux personnes ont fait la "quête"... Quand la petite corbeille m'a été présentée, j'ai mis ..... dedans! J'ai vu que quelqu'un avant moi avait mis un billet de 5 euros.
Il y a eu la communion aussi. Beaucoup de monde y sont allés. Des dames, surtout... Pas de "jeunes"! Encore moins des "enfants". Tout fout le camp!!!
A la fin de la messe, l'abbé Chapeau a demandé aux gens de se mettre "en rang", comme à l'école...
C'est notre compatriote Marie-Annick Rivoal-Garnier qui a fait le petit discours d'entrée à la chapelle, explicant à quoi seront employés les "bénéfices": à la restauration de la chapelle uniquement.
Puis l'abbé Chapeau, secondé par Gweltaz en aube blanche et agitant l'encensoir et les clochettes à qui mieux mieux, et également par Bénéat à la lecture en Breton des "saintes" écritures, a commencé à dire la messe. Il fallait rester debout presque tout le temps! Moi, j'ai fini par m'asseoir car j'avais mal à la jambe droite (c'est vrai). La messe ressemblait à toutes les messes... On a rendu hommage au saint local, Michel. L'abbé Chapeau a fait un sermon, mais j'ai oublié le sujet. Germaine Delille-Raoul a lu un texte en Breton en faveur de St-Michel. Germaine a le talent pour ça!
Deux personnes ont fait la "quête"... Quand la petite corbeille m'a été présentée, j'ai mis ..... dedans! J'ai vu que quelqu'un avant moi avait mis un billet de 5 euros.
Il y a eu la communion aussi. Beaucoup de monde y sont allés. Des dames, surtout... Pas de "jeunes"! Encore moins des "enfants". Tout fout le camp!!!
A la fin de la messe, l'abbé Chapeau a demandé aux gens de se mettre "en rang", comme à l'école...
le Pardon du Moustoir 2008 "Sanctus! Sanctus! Sanctus!"
la croix et la bannière... |
Eliane Caurant-Bouguennec a eu beaucoup de mérite! Malgré de grandes difficultés à marcher, Eliane est quand même venue jusque là-haut sur la colline prier St-Michel. Eliane a suivi la procession dans sa voiture, jusqu'en bas de la côte. Heureusement que les freins étaient bons! Sinon... Eliane a son permis de conduire depuis un certain temps, il est vrai.
Henri Scoul lui était venu à bicyclette, toujours "pressé"... Mais nous avons papoté longtemps, car quand Henri commence à parler, on ne peut plus l'arrêter... C'est ainsi qu'il m'a dit que son frère et lui sont allés dans la Meuse se recueillir sur la tombe de leur grand-père tué en 1915 à la guerre.
Monsieur le Maire Louis-Marc est venu me serrer la main. C'est bien. Titine était préposée aux gâteaux bretons, aux crêpes au lait... Les petits gâteaux fabriqués par Marie-Annick Rivoal-Garnier, contenant des mûres sauvages, étaient vraiment succulents. J'aurais dû en prendre deux! Monsieur le Recteur s'est vu offrir un café, peut-être deux, par un jeune couple (dand le vrai sens du terme) fêtant ici son 1er anniversaire de mariage. Et puis les gens discutaient entre eux...
Petit à petit, les gens se sont séparés, certains ayant des vaches à traire; d'autres devant ramasser le linge qui séchait sur le fil... Pas de cohon grillé, cette fois-là! Jean-Paul Raoul commençait déjà à ramasser les bancs. " Eh bin, on reviendra l'année prochaine si on est toujours là!" a dit une dame qui a une voiture blanche.
Maintenant, Saint-Michel est tranquille pour une année...
Henri Scoul lui était venu à bicyclette, toujours "pressé"... Mais nous avons papoté longtemps, car quand Henri commence à parler, on ne peut plus l'arrêter... C'est ainsi qu'il m'a dit que son frère et lui sont allés dans la Meuse se recueillir sur la tombe de leur grand-père tué en 1915 à la guerre.
Monsieur le Maire Louis-Marc est venu me serrer la main. C'est bien. Titine était préposée aux gâteaux bretons, aux crêpes au lait... Les petits gâteaux fabriqués par Marie-Annick Rivoal-Garnier, contenant des mûres sauvages, étaient vraiment succulents. J'aurais dû en prendre deux! Monsieur le Recteur s'est vu offrir un café, peut-être deux, par un jeune couple (dand le vrai sens du terme) fêtant ici son 1er anniversaire de mariage. Et puis les gens discutaient entre eux...
Petit à petit, les gens se sont séparés, certains ayant des vaches à traire; d'autres devant ramasser le linge qui séchait sur le fil... Pas de cohon grillé, cette fois-là! Jean-Paul Raoul commençait déjà à ramasser les bancs. " Eh bin, on reviendra l'année prochaine si on est toujours là!" a dit une dame qui a une voiture blanche.
Maintenant, Saint-Michel est tranquille pour une année...
les Troubadours du Dimanche
Tel est la dénomination exacte de la troupe théâtrale de Roudouallec, qui officie depuis pas mal d'années pour le profit de l'école privée catholique Ste-Thérèse et, me semble-t-il aussi, pour la paroisse. La troupe est composée de parents d'élèves et d'amis de l'école, et aussi bien sûr des enfants de ladite école.
Certes, il ne s'agit pas de la Comédie Française... On ne présente pas des pièces de Molière ni de Racine! C'est un groupe qui n'a d'autre but que d'amuser les autres, et eux-mêmes. Et c'est plutôt réussi, si l'on en juge par le nombre important de spectateurs qui se déplacent régulièrement au début du printemps assister aux séances dans la salle polyvalente.
Il faut noter que parmi les spectateurs, on peut compter des femmes, des hommes et des enfants qui se situent "du côté de l'école publique"... Et que même si c'est un spectacle au profit de l'école privée, eh bien on va quand même au théâtre, justement parce que c'est du théâtre... et qu'en outre, la Tolérance est de tous les bords.
Certes, il ne s'agit pas de la Comédie Française... On ne présente pas des pièces de Molière ni de Racine! C'est un groupe qui n'a d'autre but que d'amuser les autres, et eux-mêmes. Et c'est plutôt réussi, si l'on en juge par le nombre important de spectateurs qui se déplacent régulièrement au début du printemps assister aux séances dans la salle polyvalente.
Il faut noter que parmi les spectateurs, on peut compter des femmes, des hommes et des enfants qui se situent "du côté de l'école publique"... Et que même si c'est un spectacle au profit de l'école privée, eh bien on va quand même au théâtre, justement parce que c'est du théâtre... et qu'en outre, la Tolérance est de tous les bords.
la kermesse paroissiale de Ste-Thérèse du 29 juin 2008 (1)
Marie Jégou a oublié sa canne pour pouvoir porter des fleurs? |
Dans le temps, la kermesse paroissiale, qui fait aussi office de kermesse pour l'école privée, avait lieu chaque premier dimanche d'Août, en plein été, dans le champ situé entre l'école de la route de Chateauneuf et la propriété de nos regrettés amis Jeanne et Yves Le Bris.
Pourquoi cette date estivale? Parce qu'à cette époque-là, nos compatriotes les Bretons d'Amérique étaient en vacances au pays, les poches bourrées de dollars... On supposait, peut-être à juste titre, que, dans l'euphorie du moment, ils n'hésitaient pas à dépenser là une partie de leur argent, ce qui augmentait d'autant les bénéfices des organisateurs de la kermesse. C'était bien compréhensible.
Mais les temps ont changé, là comme ailleurs !
Depuis quelques années, ladite kermesse se passe aux abords de la salle municipale, place Pierre Le Guen. A partir de 4 heures de l'après-midi, le site est ouvert, ininterrompu jusque tard dans la nuit...
Sur la pelouse sont dressés des stands divers: fleurs, pêche à la ligne, portraits à abattre, ballons à crever, etc... L'incontournable buvette carrée, coiffée d'une belle toile pyramidale bleu-azur, faisait office d'oasis pour gosiers en mal de rafraîchissements...
Il y avait du monde, au moment où j'y étais. C'est normal, car l'argent ramassé sera bien employé pour le financement des activités scolaires, et aussi pour les oeuvres paroissiales.
Dans la soirée, vers 7 heures et demie, on a commencé à servir le repas, appelé jadis "koan vraz", autour des tables à l'intérieur de la salle polyvalente. Et là, les gens sont si contents d'être ensemble à bavarder de ceci et de cela...de refaire le Monde...que ça n'en finit plus de finir! Mais il faut bien quand même aller se coucher, car on travaille le lendemain! Et les enfants ont "école"...
Pourquoi cette date estivale? Parce qu'à cette époque-là, nos compatriotes les Bretons d'Amérique étaient en vacances au pays, les poches bourrées de dollars... On supposait, peut-être à juste titre, que, dans l'euphorie du moment, ils n'hésitaient pas à dépenser là une partie de leur argent, ce qui augmentait d'autant les bénéfices des organisateurs de la kermesse. C'était bien compréhensible.
Mais les temps ont changé, là comme ailleurs !
Depuis quelques années, ladite kermesse se passe aux abords de la salle municipale, place Pierre Le Guen. A partir de 4 heures de l'après-midi, le site est ouvert, ininterrompu jusque tard dans la nuit...
Sur la pelouse sont dressés des stands divers: fleurs, pêche à la ligne, portraits à abattre, ballons à crever, etc... L'incontournable buvette carrée, coiffée d'une belle toile pyramidale bleu-azur, faisait office d'oasis pour gosiers en mal de rafraîchissements...
Il y avait du monde, au moment où j'y étais. C'est normal, car l'argent ramassé sera bien employé pour le financement des activités scolaires, et aussi pour les oeuvres paroissiales.
Dans la soirée, vers 7 heures et demie, on a commencé à servir le repas, appelé jadis "koan vraz", autour des tables à l'intérieur de la salle polyvalente. Et là, les gens sont si contents d'être ensemble à bavarder de ceci et de cela...de refaire le Monde...que ça n'en finit plus de finir! Mais il faut bien quand même aller se coucher, car on travaille le lendemain! Et les enfants ont "école"...