Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
la cantique de Saint-Michel...
nos instruments de "travail" très rudimentaires. |
Le petit magnétophone donnait visiblement et "auditivement" quelques signes de faiblesse. Il a bien fallu remplacer les piles affaiblies par des nouvelles, que nous avions apportées "au cas où..." De même pour l'appareil photos, que notre superviseuse Raymonde a utilisé
cet après-midi-là...
Les Dames du Choeur ont donc chanté le mieux possible, avec leur coeur et a capella "Patronez Roudoualleg". Nous pensions contrôler ce que "ça avait donné" en écoutant la cassette audio sur la sono de l'église; mais voilà que Raymonde, habituellement préposée à la sono lors des offices, nous fait savoir que ladite sono ne comportait pas
de "platine cassette".
Soit!
On a donc réalisé un très bref contrôle de notre enregistrement
en utilisant le petit magnéto lui-même:
" C'est bon! s'est alors exclamé le cher Henri. Et puis quand tu écouteras ça sur une chaîne, le son sera encore meilleur!!!
Sans parler du moment on tu numériseras la cassette
en gravant les chants sur un CD! Tu vas voir, ça va être pas mal,
tout ça!!! Et puis, on n'est pas non plus en train d'enregistrer des chants
pour France Musique ou pour France Culture!!!!"
Il n'était pas du tout prévu de chanter par exemple une dizaine de cantiques ou de chansons un peu plus profanes, de passer toute l'après-midi dans l'église à réaliser des enregistrements dans des conditions pareilles, très peu fiables finalement, puisque nous ne disposions pas d'appareil de contrôle efficace.
En outre, on commençait à percevoir quelques légers signes de lassitude chez certaines de nos amies chanteuses, stressées,
et ayant certainement "autre chose à faire" à la maison...
Pourtant, nos chères dames ont bien voulu chanter encore, en breton, un dernier cantique de Roudouallec:
kantik Zant Mikel
en l'honneur du saint de l'unique chapelle de la campagne de notre commune, la Chapelle Saint-Michel, au village du Moustoir... Louise Raoul, habitant à quelques mètres de la chapelle, et présente dans l'église, a bien montré sa satisfaction à l'idée de chanter ce cantique qu'elle connaît sur le bout des doigts.
Nous voilà donc repartis pour un tour...
Au "top départ" lancé par le chef de choeur Henri, ces dames se sont laissées porter par les notes plutôt joyeuses du cantique de St-Michel.
Quelques secondes pour contrôler un peu l'enregistrement...
Et puis le strident "C'est terminé!" lancé par l'ami Henri
a clos la séance.
" La prochaine fois, a ajouté Raymonde, on pensera à s'organiser
un petit café chaud chez l'une ou l'autre, pour clore notre rencontre
de manière conviviale."
Alain-Noël, l'organiste, et Alain à la bombarde, se sont alors
"bien amusés"
à interprêter sans contrainte des airs MAGNIFIQUES avec
les instruments de l'église:
l'orgue, l'harmonium et la bombarde.
Des moments exquis!
Et puis comme tout a une fin, chacune et chacun s'en est retourné
à la maison... Peut-être "remettrons-nous ça" un de ces jours,
avec d'autres cantiques en Breton fréquemment chantés dans l'église de Roudouallec: ar baradoz, par exemple...da feiz on tadou koz...
..........................................................
Quant à nous, de retour à la maison, nous avons écouté avec anxiété
l'enregistrement des chants sur notre chaîne HI-FI...
Résultat:
c'est tout de même pas si mal que ça!
Ça aurait pu être bien pire!
Ça aurait pu être mieux aussi...
Nous avons alors commencé à écouter ce qu'on allait conserver, ce qu'on allait effacer, à quelle note faire démarrer le chant, sur quelle note le faire se terminer, etc... Et puis aussi transférer ces enregistrements de la cassette audio vers le CD de l'ordinateur.
En un mot, un travail de numérisation.
Nous avons finalement réalisé un CD,
sur lequel se trouvent 5 airs:
1. Orgue et Bombarde: Patronez Roudoualleg.
2. Chant en Breton+ Accompagnement Musical:
Patronez Roudouallec.
3. Chant en Breton (seul): Patronez Roudoualleg.
4. Harmonium+Bombarde+Chant en Breton:
kantik Zant Mikel
5. Harmonium+Bombarde+ "Bavardages"
(bonus track, comme les Rockers!)
À présent, pour en finir avec cette série de cantiques, nous vous proposons de cliquer sur le petit triangle en haut de cet article, pour écouter l'émouvant
kantik Zant Mikel
Dans quelques jours, nous offrirons 1 CD à la Mairie pour les Archives Communales, et 1 autre CD à la Paroisse pour les Archives Paroissiales.
cet après-midi-là...
Les Dames du Choeur ont donc chanté le mieux possible, avec leur coeur et a capella "Patronez Roudoualleg". Nous pensions contrôler ce que "ça avait donné" en écoutant la cassette audio sur la sono de l'église; mais voilà que Raymonde, habituellement préposée à la sono lors des offices, nous fait savoir que ladite sono ne comportait pas
de "platine cassette".
Soit!
On a donc réalisé un très bref contrôle de notre enregistrement
en utilisant le petit magnéto lui-même:
" C'est bon! s'est alors exclamé le cher Henri. Et puis quand tu écouteras ça sur une chaîne, le son sera encore meilleur!!!
Sans parler du moment on tu numériseras la cassette
en gravant les chants sur un CD! Tu vas voir, ça va être pas mal,
tout ça!!! Et puis, on n'est pas non plus en train d'enregistrer des chants
pour France Musique ou pour France Culture!!!!"
Il n'était pas du tout prévu de chanter par exemple une dizaine de cantiques ou de chansons un peu plus profanes, de passer toute l'après-midi dans l'église à réaliser des enregistrements dans des conditions pareilles, très peu fiables finalement, puisque nous ne disposions pas d'appareil de contrôle efficace.
En outre, on commençait à percevoir quelques légers signes de lassitude chez certaines de nos amies chanteuses, stressées,
et ayant certainement "autre chose à faire" à la maison...
Pourtant, nos chères dames ont bien voulu chanter encore, en breton, un dernier cantique de Roudouallec:
kantik Zant Mikel
en l'honneur du saint de l'unique chapelle de la campagne de notre commune, la Chapelle Saint-Michel, au village du Moustoir... Louise Raoul, habitant à quelques mètres de la chapelle, et présente dans l'église, a bien montré sa satisfaction à l'idée de chanter ce cantique qu'elle connaît sur le bout des doigts.
Nous voilà donc repartis pour un tour...
Au "top départ" lancé par le chef de choeur Henri, ces dames se sont laissées porter par les notes plutôt joyeuses du cantique de St-Michel.
Quelques secondes pour contrôler un peu l'enregistrement...
Et puis le strident "C'est terminé!" lancé par l'ami Henri
a clos la séance.
" La prochaine fois, a ajouté Raymonde, on pensera à s'organiser
un petit café chaud chez l'une ou l'autre, pour clore notre rencontre
de manière conviviale."
Alain-Noël, l'organiste, et Alain à la bombarde, se sont alors
"bien amusés"
à interprêter sans contrainte des airs MAGNIFIQUES avec
les instruments de l'église:
l'orgue, l'harmonium et la bombarde.
Des moments exquis!
Et puis comme tout a une fin, chacune et chacun s'en est retourné
à la maison... Peut-être "remettrons-nous ça" un de ces jours,
avec d'autres cantiques en Breton fréquemment chantés dans l'église de Roudouallec: ar baradoz, par exemple...da feiz on tadou koz...
..........................................................
Quant à nous, de retour à la maison, nous avons écouté avec anxiété
l'enregistrement des chants sur notre chaîne HI-FI...
Résultat:
c'est tout de même pas si mal que ça!
Ça aurait pu être bien pire!
Ça aurait pu être mieux aussi...
Nous avons alors commencé à écouter ce qu'on allait conserver, ce qu'on allait effacer, à quelle note faire démarrer le chant, sur quelle note le faire se terminer, etc... Et puis aussi transférer ces enregistrements de la cassette audio vers le CD de l'ordinateur.
En un mot, un travail de numérisation.
Nous avons finalement réalisé un CD,
sur lequel se trouvent 5 airs:
1. Orgue et Bombarde: Patronez Roudoualleg.
2. Chant en Breton+ Accompagnement Musical:
Patronez Roudouallec.
3. Chant en Breton (seul): Patronez Roudoualleg.
4. Harmonium+Bombarde+Chant en Breton:
kantik Zant Mikel
5. Harmonium+Bombarde+ "Bavardages"
(bonus track, comme les Rockers!)
À présent, pour en finir avec cette série de cantiques, nous vous proposons de cliquer sur le petit triangle en haut de cet article, pour écouter l'émouvant
kantik Zant Mikel
Dans quelques jours, nous offrirons 1 CD à la Mairie pour les Archives Communales, et 1 autre CD à la Paroisse pour les Archives Paroissiales.
l'abbé Guégan a 60 ans...
... de sacerdoce!
Bon nombre de Roudouallecoises et de Roudouallecois n'oublieront jamais, pour des raisons diverses,
l'abbé Guégan,
qui fut vicaire-instituteur à l'école St-Michel durant
une quinzaine d'années.
Il était hébergé dans l'ancien presbytère, démoli depuis longtemps, qui se trouvait alors entre la cabine téléphonique située Place Louis Guiffès (près de chez Marie Breut-Le Goff), et le grillage du jardin de l'actuel mais néanmoins ancien et désaffecté presbytère. On peut revoir cet ancien presbytère démoli sur l'une des cartes postales anciennes présentées sur ce blog.
Une anecdote très peu connue de nos compatriote:
Le premier nouveau-né roudouallecois qu'ait baptisé l'abbé Guégan en tant que vicaire, n'est autre que
Émile André, l'un des fils de Suzanne Le March'adour et de son époux Yvon André (mercerie route de Quimper, face à la pelouse de l'église).
L'abbé Guégan n'avait que quelques mètres à parcourir pour se rendre sur son lieu de travail, à savoir l'école St-Michel, démolie elle-aussi, qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle Résidence Ker Isole. Nous rappelons que peu de temps après la fermeture de l'école St-Michel, les bâtiments ainsi désaffectés sont devenus une annexe de la Biscuiterie Le Guillou.
Résumons-nous:
école St-Michel + Cinéma: le Ciné-Clé >>> annexe de la Biscuiterie >>> bâtiment racheté par la Mairie >>> destruction >>> Résidence Ker Isole.
Mais revenons à l'abbé Guégan...
C'est ce dimanche 20 juin 2010 que l'ancien vicaire de Roudouallec a célébré ses 60 années de sacerdoce. Cela s'est passé sous le soleil, à Kernascléden, entre Le Faouët (56) et Guémené-sur-Scorff (56), où il est "retraité" dans l'ancien presbytère de cette commune.
L'abbé Guégan est né en 1925 et a donc 85 ans cette année. Il conduit toujours sa voiture et vient de temps en temps à Roudouallec, lors d'enterrements de personnes qu'il a particulièrement connues.
Outre des membres de sa famille, plusieurs prélats de la région ont pris part aux réjouissances: l'abbé Jean-Paul Cado, l'abbé Le Saux, l'abbé Cadouellan, etc...
Les "fans" de l'abbé Guégan se sont d'abord rassemblés au vieux presbytère pour former une procession et se rendre à l'église pour une messe sortant un peu de l'ordinaire, ce qui est normal, compte tenu des circonstances. Plusieurs croix en métal étaient portées, représentant les paroisses ayant jadis accueilli le vénérable prêtre.
L'abbé Guégan a été très ému de tout cela; on le comprend
fort bien. Il a rappelé son parcours de prêtre:
- 14 ans à Roudouallec
- 2 ans à Locminé
- 5 ans au Grand Séminaire de Vannes
- 12 ans à Guémené, Locmalo et Persquen
- + de 19 ans à Langonnet, La Trinité et Plouray
- depuis 8 ans, en semi-retraite à Kernascléden.
L'abbé Guégan dit qu'il est toujours très heureux de dire des messes ici ou là, lorsqu'on le sollicite et ce, tant que sa santé le lui permettra. Nous rappelons
qu'il a tout de même 85 ans.
A la fin de la messe, retour à la cour du vieux presbytère, où un vin d'honneur était offert aux fidèles, et des cadeaux à l'abbé Guégan.
Bon nombre de Roudouallecoises et de Roudouallecois n'oublieront jamais, pour des raisons diverses,
l'abbé Guégan,
qui fut vicaire-instituteur à l'école St-Michel durant
une quinzaine d'années.
Il était hébergé dans l'ancien presbytère, démoli depuis longtemps, qui se trouvait alors entre la cabine téléphonique située Place Louis Guiffès (près de chez Marie Breut-Le Goff), et le grillage du jardin de l'actuel mais néanmoins ancien et désaffecté presbytère. On peut revoir cet ancien presbytère démoli sur l'une des cartes postales anciennes présentées sur ce blog.
Une anecdote très peu connue de nos compatriote:
Le premier nouveau-né roudouallecois qu'ait baptisé l'abbé Guégan en tant que vicaire, n'est autre que
Émile André, l'un des fils de Suzanne Le March'adour et de son époux Yvon André (mercerie route de Quimper, face à la pelouse de l'église).
L'abbé Guégan n'avait que quelques mètres à parcourir pour se rendre sur son lieu de travail, à savoir l'école St-Michel, démolie elle-aussi, qui se trouvait en lieu et place de l'actuelle Résidence Ker Isole. Nous rappelons que peu de temps après la fermeture de l'école St-Michel, les bâtiments ainsi désaffectés sont devenus une annexe de la Biscuiterie Le Guillou.
Résumons-nous:
école St-Michel + Cinéma: le Ciné-Clé >>> annexe de la Biscuiterie >>> bâtiment racheté par la Mairie >>> destruction >>> Résidence Ker Isole.
Mais revenons à l'abbé Guégan...
C'est ce dimanche 20 juin 2010 que l'ancien vicaire de Roudouallec a célébré ses 60 années de sacerdoce. Cela s'est passé sous le soleil, à Kernascléden, entre Le Faouët (56) et Guémené-sur-Scorff (56), où il est "retraité" dans l'ancien presbytère de cette commune.
L'abbé Guégan est né en 1925 et a donc 85 ans cette année. Il conduit toujours sa voiture et vient de temps en temps à Roudouallec, lors d'enterrements de personnes qu'il a particulièrement connues.
Outre des membres de sa famille, plusieurs prélats de la région ont pris part aux réjouissances: l'abbé Jean-Paul Cado, l'abbé Le Saux, l'abbé Cadouellan, etc...
Les "fans" de l'abbé Guégan se sont d'abord rassemblés au vieux presbytère pour former une procession et se rendre à l'église pour une messe sortant un peu de l'ordinaire, ce qui est normal, compte tenu des circonstances. Plusieurs croix en métal étaient portées, représentant les paroisses ayant jadis accueilli le vénérable prêtre.
L'abbé Guégan a été très ému de tout cela; on le comprend
fort bien. Il a rappelé son parcours de prêtre:
- 14 ans à Roudouallec
- 2 ans à Locminé
- 5 ans au Grand Séminaire de Vannes
- 12 ans à Guémené, Locmalo et Persquen
- + de 19 ans à Langonnet, La Trinité et Plouray
- depuis 8 ans, en semi-retraite à Kernascléden.
L'abbé Guégan dit qu'il est toujours très heureux de dire des messes ici ou là, lorsqu'on le sollicite et ce, tant que sa santé le lui permettra. Nous rappelons
qu'il a tout de même 85 ans.
A la fin de la messe, retour à la cour du vieux presbytère, où un vin d'honneur était offert aux fidèles, et des cadeaux à l'abbé Guégan.
Soeur Anna Canévet...
La semaine dernière, nous sommes allés faire un tour chez nos amis
Christian Bourhis et son épouse Marie-Thérèse,
lesquels nous ont accueilli avec un sourire grand et franc.
De toutes façons, ce sont des personnes fort aimables
que nous apprécions depuis toujours.
Christian nous a ouvert une grande enveloppe,
à l'intérieur de laquelle se trouvait une partie seulement des nombreuses photos plus et moins anciennes qu'il possède. Il nous a expliqué l'historique des photos, et indiqué une bonne partie des noms des personnes
que l'on voit dessus...
Ce qui devait arriver, arriva: nous lui avons demandé de nous les "prêter" pour que nous puissions les "scanner" et les présenter ici sur ce blog.
Christian n'y a vu aucun inconvénient, au contraire, même ! ! !
Nous sommes donc en train de les scanner petit à petit. C'est long,
car il y en a beaucoup.
Et nous disons bien sincèrement un très grand MERCI à nos amis Christian et Marie-Thérèse pour nous avoir prêté ce gros paquet de photos.
.............................................................
La présente photo nous montre des personnes connues, même si, de prime abord, on ne les "reconnaît" pas forcément...
photo 1:
- la religieuse est Anna Canévet,
(qui a travaillé plusieurs années à la boulangerie Le Guillou)
soeur de Marie Canévet-Le Moal, de Kervazoën.
- René Le Guillou, l'ancien boulanger-biscuitier.
- Marie Brûlé-Le Guillou, son épouse.
- leur fille Marie-Françoise.
- le petit Pierre Fichen.
photo 2:
( de gauche à droite)
- Mademoiselle Jeanne Bizien,
institutrice à l'école St-Michel, Roudouallec.
- Marie Brûlé-Le Guillou.
- le petit Pierre Fichen.
- Anna Canévet, religieuse.
- Marie-Françoise Le Guillou.
- René Le Guillou.
- le petit Yvon Fichen.
- Marie Péron-Caurant.
- Mme Germaine Dinasquet-Brûlé,
épouse de Marcel Brûlé (Gourin).
- la petite Gaëlle Audefret,
petite-fille de Marcel et Germaine,
fille de leur fille Marie-José.
................................................................
Notre amie Germaine Brûlé-Fichen ajoute ceci:
Cette photo a vraisemblablement été prise en 1957
(ou 1956 - Germaine a hésité sur l'année exacte).
C'était à l'occasion de ce que l'on appelle
la Prise d'Habit de la Religieuse Anna Canévet.
Les religieuses portant une bague, Germaine nous a dit
que Anna Canévet, même actuellement,
porte l'alliance de la mère de Jean Fichen,
qui s'appelait Françoise Séjourné
morte en Décembre 1956.
Germaine nous a aussi rappelé que Mademoiselle Jeanne Bizien
était originaire du village de Faotou Bras, à Laz (Finistère),
et qu'elle repose au cimetière communal de Laz.
Christian Bourhis et son épouse Marie-Thérèse,
lesquels nous ont accueilli avec un sourire grand et franc.
De toutes façons, ce sont des personnes fort aimables
que nous apprécions depuis toujours.
Christian nous a ouvert une grande enveloppe,
à l'intérieur de laquelle se trouvait une partie seulement des nombreuses photos plus et moins anciennes qu'il possède. Il nous a expliqué l'historique des photos, et indiqué une bonne partie des noms des personnes
que l'on voit dessus...
Ce qui devait arriver, arriva: nous lui avons demandé de nous les "prêter" pour que nous puissions les "scanner" et les présenter ici sur ce blog.
Christian n'y a vu aucun inconvénient, au contraire, même ! ! !
Nous sommes donc en train de les scanner petit à petit. C'est long,
car il y en a beaucoup.
Et nous disons bien sincèrement un très grand MERCI à nos amis Christian et Marie-Thérèse pour nous avoir prêté ce gros paquet de photos.
.............................................................
La présente photo nous montre des personnes connues, même si, de prime abord, on ne les "reconnaît" pas forcément...
photo 1:
- la religieuse est Anna Canévet,
(qui a travaillé plusieurs années à la boulangerie Le Guillou)
soeur de Marie Canévet-Le Moal, de Kervazoën.
- René Le Guillou, l'ancien boulanger-biscuitier.
- Marie Brûlé-Le Guillou, son épouse.
- leur fille Marie-Françoise.
- le petit Pierre Fichen.
photo 2:
( de gauche à droite)
- Mademoiselle Jeanne Bizien,
institutrice à l'école St-Michel, Roudouallec.
- Marie Brûlé-Le Guillou.
- le petit Pierre Fichen.
- Anna Canévet, religieuse.
- Marie-Françoise Le Guillou.
- René Le Guillou.
- le petit Yvon Fichen.
- Marie Péron-Caurant.
- Mme Germaine Dinasquet-Brûlé,
épouse de Marcel Brûlé (Gourin).
- la petite Gaëlle Audefret,
petite-fille de Marcel et Germaine,
fille de leur fille Marie-José.
................................................................
Notre amie Germaine Brûlé-Fichen ajoute ceci:
Cette photo a vraisemblablement été prise en 1957
(ou 1956 - Germaine a hésité sur l'année exacte).
C'était à l'occasion de ce que l'on appelle
la Prise d'Habit de la Religieuse Anna Canévet.
Les religieuses portant une bague, Germaine nous a dit
que Anna Canévet, même actuellement,
porte l'alliance de la mère de Jean Fichen,
qui s'appelait Françoise Séjourné
morte en Décembre 1956.
Germaine nous a aussi rappelé que Mademoiselle Jeanne Bizien
était originaire du village de Faotou Bras, à Laz (Finistère),
et qu'elle repose au cimetière communal de Laz.
une procession bien ancienne...
Les hommes, les femmes et les enfants devaient sortir de l'église par la grande porte du fond, porteurs des croix et des bannières en tête, et s'apprêter à traverser le bourg de Roudouallec jusqu'au carrefour d'avec la route du Trépas (le lavoir), de parcourir la route du cimetière (actuelle rue Jean-Pierre Bénéat) et de rejoindre enfin l'église....
C'était alors le parcours obligé pour le Pardon du 15 Août... Ici, nous ne saurions préciser l'année... Toutefois, cela doit faire assez longtemps quand même, compte tenu du fait que l'on redécouvre l'ancien presbytère qui se trouvait alors entre la cabine téléphonique de la place Louis Guiffès et la clôture grillagée de l'actuel "ancien presbytère", dont le bâtiment et le jardin sont loués à des particuliers.
Cette photo a donc été prise en fin de procession, alors que les processionnaires s'apprêtaient à traverser le carrefour "route principale - route de Chateauneuf", face à l'actuel bar-restaurant "l'Octroi". Et c'est assurément un Pardon de 15 Août car à cette époque-là, de nombreuses boutiques venaient se dresser sur les trottoirs, le long des rues de Roudouallec. Il y avait aussi les manèges des forains... et c'est dommage que nous ne les apercevions pas ici!...
Pour sûr que certains de nos compatriotes n'ont pas encore tout-à-fait oublié la boutique de feue notre truculente amie de Coray Chann Ar Peint, qui vendait fruits, bonbons et autres lichouseries tout contre la maison rose du centre du bourg, où vécut un temps Nicolas Le Grand...
Merci beaucoup à Marie-Claire Péron pour nous avoir transmis cette photo si émouvante.
C'était alors le parcours obligé pour le Pardon du 15 Août... Ici, nous ne saurions préciser l'année... Toutefois, cela doit faire assez longtemps quand même, compte tenu du fait que l'on redécouvre l'ancien presbytère qui se trouvait alors entre la cabine téléphonique de la place Louis Guiffès et la clôture grillagée de l'actuel "ancien presbytère", dont le bâtiment et le jardin sont loués à des particuliers.
Cette photo a donc été prise en fin de procession, alors que les processionnaires s'apprêtaient à traverser le carrefour "route principale - route de Chateauneuf", face à l'actuel bar-restaurant "l'Octroi". Et c'est assurément un Pardon de 15 Août car à cette époque-là, de nombreuses boutiques venaient se dresser sur les trottoirs, le long des rues de Roudouallec. Il y avait aussi les manèges des forains... et c'est dommage que nous ne les apercevions pas ici!...
Pour sûr que certains de nos compatriotes n'ont pas encore tout-à-fait oublié la boutique de feue notre truculente amie de Coray Chann Ar Peint, qui vendait fruits, bonbons et autres lichouseries tout contre la maison rose du centre du bourg, où vécut un temps Nicolas Le Grand...
Merci beaucoup à Marie-Claire Péron pour nous avoir transmis cette photo si émouvante.
avant la Toussaint 2010...
Dans le cimetière de Roudouallec, comme dans celui ou ceux des autres communes du voisinage, et même du pays tout entier, on s'affaire en ce moment à nettoyer les tombes pour qu'elles soient propres pour le 2ème jour du mois de Novembre, à savoir: la Fête des Morts, et de la Toussaint. Et puis l'on viendra y déposer des pots de fleurs pour rendre hommages aux disparus.
La plupart des gens vient au moins une fois l'an se recueillir sur leurs tombes. C'est mieux que rien, ni que jamais. D'autres tombes, par contre, sont définitivement abandonnées; on ne voit jamais personne venir s'en occuper. Peut-être n'y a-t-il plus de famille proche, sur le plan géographique comme sur le plan familial? Allez savoir... Toujours est-il que c'est immensément triste et lamentable de côtoyer des sépultures ainsi oubliées, abandonnées, négligées....... tout en sachant qu'y reposent pour l'éternité des hommes et des femmes qui ont eu une existence réelle jadis!
La plupart des gens vient au moins une fois l'an se recueillir sur leurs tombes. C'est mieux que rien, ni que jamais. D'autres tombes, par contre, sont définitivement abandonnées; on ne voit jamais personne venir s'en occuper. Peut-être n'y a-t-il plus de famille proche, sur le plan géographique comme sur le plan familial? Allez savoir... Toujours est-il que c'est immensément triste et lamentable de côtoyer des sépultures ainsi oubliées, abandonnées, négligées....... tout en sachant qu'y reposent pour l'éternité des hommes et des femmes qui ont eu une existence réelle jadis!
.....................................................................................
La Toussaint est une fête catholique, en l'honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non pas une fête chrétienne. Les Protestants ne fêtent pas la Toussaint: ils ne sont pas "pour" les Saints; d'ailleurs, ils ont ce terme (saint) "en horreur" , par réaction contre le catholicisme, qu'il s'agisse des Saint Pierre, Paul ou Jacques, de la Sainte Vierge ou du Saint Père, ou encore de la sainte croix, le saint suaire et autres saintes reliques.
Le 1er Novembre est aussi le Jour de l'An Celte, et s'oppose au 1er Mai.
La Fête des Morts a lieu le 2 Novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là.
Le 1er Novembre est aussi le Jour de l'An Celte, et s'oppose au 1er Mai.
La Fête des Morts a lieu le 2 Novembre. Cependant, parce que la Toussaint est un jour férié, il est plus facile de se rendre au cimetière ce jour-là.