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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

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Un blog non officiel sur la commune de Roudouallec (Morbihan - 56   Bretagne)  le passé, le présent, l'imparfait...

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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

les chevaux du Trépas...

 

Solenn et sa petite cousine Méline aiment les chevaux l'amour maternel, le lait maternel Sylvie câline le si joli poulain qui promet... scène d'amour entre deux mamans et un petit poulain ma copine Méline et moi sommes adoptés par le petit cheval

Solenn et sa petite cousine Méline aiment les chevaux
Solenn et sa petite cousine Méline aiment les chevaux 

 Mon père était maréchal-ferrant de profession. C'est dire si des chevaux, nous en avons vus, aux abords de notre maison de Beg-An-Hent-Bras! Les propriétaires les attachaient à des anneaux en fer incrustés dans le mur, à côté de la forge. Et ils (les propriétaires) venaient boire un verre ou deux dans le bistrot de Maman, en attendant leur tour. Certains de ces propriétaires, plutôt malins, se faisaient un "devoir" d'arriver à la forge juste un peu avant midi, sachant fort bien que Maman, si gentille en vérité, les aurait invités à rester manger avec nous, plutôt que de rester attendre dehors... Il y avait des "spécialistes" de ce procédé.

 Papa avait parfois du mal à les faire entrer dans le "travail", les chevaux étant apeurés par cette étrange ossature en fer. La jument de Soaïk Coutaller n'y entrait jamais! Papa devait la ferrer dehors...Je possède un film Super 8 (sur K7 vidéo) de cette malheureuse jument.Et puis, je me rappelle de Julien, dit Juliiine en Breton, qui disait (en Breton) qu'il aimait mieux sa jument que sa femme Corentine. Véridique! Quant au caca des chevaux, eh bien il était "mis de côté" pour certaines personnes, dans le but d'en faire du fumier de jardin.

  Papa a ferré des chevaux jusqu'en Août 1978, malgré le cancer qui le rongeait inexorablement et douloureusement. Il est mort en Novembre 1978, à peine 3 mois plus tard. Papa a toujours aimé les chevaux.

 

 

vieille cantine, vaillant lavoir, même combat . . .

 

Albert, Fernand, Colette, Marie-José... Alice, Annie, Joseph, Roger... Gérard, André, Nicole, Marie-France... Raymond, Marie-Louise, Jean-Yves, Monique... Anne-Marie, Daniel, Henri, Jeanine...

Albert, Fernand, Colette, Marie-José...
Albert, Fernand, Colette, Marie-José... 
Des amis sûrs, sincères, m'ont fait savoir que très bientôt, la municipalité de Roudouallec allait procéder à la destruction de la vieille cantine de l'Ecole Publique, sise derrière la pharmacie, pour construire en lieu et place une nouvelle bibliothèque de plain-pied, certes plus accessible de cette manière qu'actuellement, où il faut grimper assez raidement un superbe escalier en bois pour y accéder... Mais tout de même, est-il réellement indispensable de "détruire" cette cantine pour rebâtir par-dessus? En cherchant bien, n'était-il pas possible d'aménager, de plain-pied, la nouvelle bibliothèque ailleurs? Par exemple, derrière la Mairie?...
       Ah, on démolit beaucoup,à Roudouallec! Le lavoir n'est plus là, les rhododendrons plantés par Monsieur Le Bris le lond du mur du cimetière non plus, le bureau de Poste... On a bien "arrangé" l'église sans la détruire; alors, pourquoi n'en fait-on pas autant avec ce qui nous reste de Patrimoine?
Ce dimanche après-midi 15 juillet 2007, je suis allé prendre quelques (dernières) photos de notre vieille cantine de l'Ecole Publique, où ont travaillé avec tant d'ardeur la regrettée Madame Marie Le Meur-Cloarec, et notre amie Madame Maria Le Corre-Le Dû... Il pleuvait cet après-midi, c'était encore plus triste.
 

 

elle est morte samedi . . .

 

Monsieur Le Bris, Madame Le Bris, Monsieur Kerneur, Madame Marhic... Monsieur Marhic, Mademoiselle Roignant, Monsieur Le Guélanff... Madame Le  Guélanff, Madame Boilevin, Monsieur Boilevin... Madame Cloarec, Madame Quéré, Madame Le Dû, Madame Conan... toutes les filles, tous les garçons...

Monsieur Le Bris, Madame Le Bris, Monsieur Kerneur, Madame Marhic...
Monsieur Le Bris, Madame Le Bris, Monsieur Kerneur, Madame Marhic... 
Chose annoncée, chose hélas arrivée! Hier samedi 28 juillet 2007, l'on a détruit notre vieille cantine de l'Ecole Publique, sise derrière la pharmacie. Le bourreau (qui a certes agi sur l'ordre de la municipalité), c'est l'Entreprise Sylvain Jaffré, de Gourin, que j'ai vu à l'oeuvre! Oh, il a fait "ça" avec "délicatesse"... mais il l'a fait! Un gros camion était également là, qui attendait que le bourreau dépose plus ou moins délicatement les morceaux épars de notre malheureuse cantine dans sa benne, avant d'aller on ne sait où verser dans l'oubli ces reliques.
    Mais on n'oubliera pas. Le mal étant fait, l'on souhaite maintenant que la bibliothèque qui naîtra des cendres de fueue la cantine, sera au moins plus belle, architecturalement parlant, que la maison pour les personnes désorientées. Une question, tout de même: qui va payer?
 

 

le cimetière, Toussaint 2007 . . .

 

au moins, c'est fleuri en novembre loin des yeux, loin du coeur mais les vivants sont libres c'est bien fleuri le jaune

au moins, c'est fleuri en novembre
au moins, c'est fleuri en novembre 
Ma belle-soeur Anna et moi fleurissons régulièrement et souvent les tombes de notre famille. Mais une fois que nous serons dedans à notre tour, force est de constater qu'alors, plus personne ne le fera à notre place! Plus personne ne viendra se recueillir, ne fut-ce qu'une minute ou deux, sur les sépultures de nos parents, grands-parents et autres membres de la famille. Non, plus personne!... La page sera tournée pour toujours. La poussière, les mauvaises herbes et autres saletés pourront s'y épanouir à leur guise, puisque personne ne viendra nettoyer les lieux.

L'oubli, je vous dis. Je ne me fais AUCUNE illusion à ce propos: parmi mes nièces et mes neveux, et leurs descendances, je ne vois vraiment pas qui aura le coeur de le faire?! Peut-être quand même que quelqu'un ou quelqu'une passera, mais en vitesse, déposer un petit chrysanthème à 5€ sur ma tombe et/ou celle des autres?... Mais, même pas à ça j'y crois.

Bon, tant pis pour nous.Nous, les "vieux", nous avons encore le sens du RESPECT des plus vieux que nous; mais eux, les "jeunes", ils vivent d'une manière bien plus "insouciante". Nous avons le coeur de ne pas oublier, nous nous rendons PHYSIQUEMENT près des tombeaux de nos disparus; nous ne nous contentons pas de penser à eux tout en étant bien calés au creux d'un canapé bien chaud face à la télé à écrant plat, cigarette au bec et verre de whisky à la main.

Moi, je suis profondément bouleversé de devoir finir oublié ainsi. Hélas, je ne crois pas que "d'en-haut", je pourrais voir si je me trompe...

Voici cinq photos du cimetière de Roudouallec prises au moment de la Toussaint 2007. On peut dire que le "jaune" l'emporte sur les autres couleurs! On peut dire aussi que certaines tombes ne sont plus fleuries: plus de famille? flemme des vivants (s'il y en a) de ces familles? menfoutisme total?... Mais je m'arrête là car finalement, les gens sont libres de faire, ou de ne pas faire. Ma belle-soeur Anna et moi, tant qu'on vivra, on s'en occupera! Mais après.......
   
 

 

tranquillement . . .

 

oui, c'est chez nous ! Mimi en blanc, Françoise en rouge, le Maire en cravate, et Marie... Raymond  Caillarec

oui, c'est chez nous !
oui, c'est chez nous ! 
Cette photo où l'on voit Roudouallec "d'en haut" a été prise par Dominique Foret il y a . . . un certain temps! Dominique était monté au clocher de notre si belle église pour ce faire. Dominique est le petit-fils de feue notre compatriote Phine Poulichet.

Monsieur Louis-Marc Rivoal, actuel Maire de notre commune, est entouré de deux jolies filles: Madame Mimi Gestin-Rospars (née en 1920!) et Madame Françoise Hélias-Béric (née en 1919!!!). Cette photo a été prise en Décembre 2007 au restaurant de la Place de l'Eglise "l'Octroi", repas organisé pour les personnes de 70 ans et plus, qui avaient préféré un tel repas plutôt que de recevoir le filet municipal de Noël... Moi aussi, j'aurais pris le repas! On compte à peu près 120 personnes de 70 ans et plus sur le territoire de Roudouallec selon le tout dernier pointage qui donne 704 habitants.

Monsieur le Maire et l'un de ses conseillers municipaux, le Docteur Pascal Le Diraison, sont de passage à la Résidence Ker Isole où ils ont eux-mêmes remis le filet de Noël aux personnes y résidant. On reconnaît notre compatriote Raymond Caillarec assis dans le fauteuil.