Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
macabre découverte pour un retraité.
Mercredi dernier, un retraité du quartier de Guernéo, à Roudouallec, s'était rendu à la salle polyvalente pour prendre part au repas mensuel du club Menez-Du. A son retour chez lui, vers 16h15, notre compatriote s'en est allé dans son poulailler ramasser d'éventuels oeufs qu'auraient pu pondre l'une ou l'autre de ses quatre poules.
Grande fut sa surprise de n'apercevoir que ses deux petites dindes récemment achetées au marché, et deux poules seulement sur les quatre habituelles et un superbe coq!
Très troublé par cet état de choses, notre retraité entra dans l'abri des volailles, où il s'attendait à trouver les absents: rien.
Par acquis de conscience, il fit le tour du parc herbeux des poules, espérant y trouver les pondeuses cachées par quelques touffes d'herbe:horreur!!! Le retraité découvrit le coq, mort, dont une bonne partie du cadavre avait été dévorée par un animal carnivore, un renard selon toute vraisemblance. De même, notre retraité remarqua un amoncellement de plumes de couleurs variées dans un coin du parc bien grillagé pourtant.
Le retraité de Guernéo comprit immédiatement ce qui venait de se passer durant les quelques heures où il était à la salle polyvalente:
un renard s'était introduit il ne sait comment dans le parc de ses volailles, avait tué puis dévoré en partie le magnifique coq et emporté deux poules pondeuses pour les dévorer dans son gîte.
Ont eu beaucoup de chance: les 2 jeunes dindes et 2 autres poules miraculeusement épargnées par le carnivore.
Notre retraité en a été tout retourné, et a préparé sa carabine et quelques cartouches, pour accueillir comme il se doit le renard si celui-ci s'avisait de revenir.
Grande fut sa surprise de n'apercevoir que ses deux petites dindes récemment achetées au marché, et deux poules seulement sur les quatre habituelles et un superbe coq!
Très troublé par cet état de choses, notre retraité entra dans l'abri des volailles, où il s'attendait à trouver les absents: rien.
Par acquis de conscience, il fit le tour du parc herbeux des poules, espérant y trouver les pondeuses cachées par quelques touffes d'herbe:horreur!!! Le retraité découvrit le coq, mort, dont une bonne partie du cadavre avait été dévorée par un animal carnivore, un renard selon toute vraisemblance. De même, notre retraité remarqua un amoncellement de plumes de couleurs variées dans un coin du parc bien grillagé pourtant.
Le retraité de Guernéo comprit immédiatement ce qui venait de se passer durant les quelques heures où il était à la salle polyvalente:
un renard s'était introduit il ne sait comment dans le parc de ses volailles, avait tué puis dévoré en partie le magnifique coq et emporté deux poules pondeuses pour les dévorer dans son gîte.
Ont eu beaucoup de chance: les 2 jeunes dindes et 2 autres poules miraculeusement épargnées par le carnivore.
Notre retraité en a été tout retourné, et a préparé sa carabine et quelques cartouches, pour accueillir comme il se doit le renard si celui-ci s'avisait de revenir.
des chevaux gagnants
Solenn Quéré - Alan Maguet - |
Un Concours Cantonal de Pouliches et de Poulinières a eu lieu à Tronjoly-Gourin il y a quelques jours, le lundi 29 juin 2009. On a dit qu'il y avait moins de chevaux participants que d'habitude; cela était dû au fait qu' un concours un peu semblable s'était déroulé le matin même à Le Faouët (56): on ne peut pas être partout!
Voici les résultats, concernant seulement les chevaux roudouallecois:
Pouliches de 2 ans
catégorie "trait":
1. Tania du Trépas, à Eric Quéré, de Roudouallec.
3. Thalys du Trépas, à Eric Quéré.
Poulinières suitées
catégorie "grande taille"
2. Raphia du Trépas, à Eric Quéré.
3. Iris du Printemps, à Eric Quéré.
La plupart des chevaux primés sont sélectionnés pour une participation au Concours Départemental à Josselin (56), le 22 Août 2009.
Voici les résultats, concernant seulement les chevaux roudouallecois:
Pouliches de 2 ans
catégorie "trait":
1. Tania du Trépas, à Eric Quéré, de Roudouallec.
3. Thalys du Trépas, à Eric Quéré.
Poulinières suitées
catégorie "grande taille"
2. Raphia du Trépas, à Eric Quéré.
3. Iris du Printemps, à Eric Quéré.
La plupart des chevaux primés sont sélectionnés pour une participation au Concours Départemental à Josselin (56), le 22 Août 2009.
WANTED !
Dans nos communes et nos villes, devant les lieux où l'on vend des journaux, locaux surtout, sont placés sur les trottoirs des sortes de supports métalliques où les commerçants placardent des affiches-pages de journaux sur lesquelles sont écrits EN TRÈS GROS CARACTÈRES
les titres d'articles particulièrement intéressants, dans le but d'inciter la clientèle à acheter un journal. Ceci est très compréhensible...
Notre commune de Roudouallec n'échappe pas à la règle; et c'est normal aussi ! . . . Dans le présent article, sont proposés à la vue 2 ou 3 exemplaires de ces affiches, où l'on constate que la quiétude roudouallecoise peut parfois être soumise à rudes épreuves...
les titres d'articles particulièrement intéressants, dans le but d'inciter la clientèle à acheter un journal. Ceci est très compréhensible...
Notre commune de Roudouallec n'échappe pas à la règle; et c'est normal aussi ! . . . Dans le présent article, sont proposés à la vue 2 ou 3 exemplaires de ces affiches, où l'on constate que la quiétude roudouallecoise peut parfois être soumise à rudes épreuves...
nous n'irons plus au bois . . .
Marie sous la pluie... |
. . . les lauriers sont coupés !
Et en plus, c'est vrai ! Il n'est qu'à prendre connaissance de
la VRAIE mésaventure
survenue à Marie l'autre jour . . .
Marie Breut-Le Goff habite au centre du bourg, dans une maison jaune située au carrefour de la route dite de Quimper, et de celle de Chateauneuf. Marie est bien connue et appréciée par toute la population de la commune. Marie s'occupe vaille que vaille de l'église et, grace à la contribution d'une (petite) poignée de personnes bénévoles, veille à ce que rien ne manque à Monsieur le Curé Chapeau lorsque c'est jour de messe ou d'offices divers: les bougies allumées, les missels sur les bancs, les petits paniers pour les quêtes, les burettes de vin et d'eau...
Et aussi les cantiques en Breton!!! Là, secondée par Philomène Even-Le May et deux ou trois autres chanteuses, Marie se surpasse!
Notre gentille interprète voudrait bien préparer la "relève", comme elle dit! Malheureusement, on ne se bouscule pas au portillon de la succession... "Pourtant c'est beau, les chants en Breton!" dit Marie.
Pratiquement en face de chez Marie, précisément dans la jolie maison blanche au granite brillant, mitoyenne à la petite maison rose ayant appartenu à Daniel David, habite le nouveau retraité Henri Scoul, descendu tout droit de Coat-Plin-Coat il y a trois ou quatre ans. Bien que finistérien de naissance, l'ami Henri s'est toujours senti attiré par notre commune morbihannaise:
"Je connais tout le monde ici, dit Henri! Et on me connaît aussi! Et puis on trouve de tout à Roudouallec: deux docteurs, une pharmacie, des restaurants, une boulangerie-épicerie..."
Henri avait donc mis en vente (et vendu) sa maison de Coat-Plin-Coat, ce qui lui a permis de financer l'achat de cette maison "neuve" au granite brillant qui appartenait jadis au regretté Jean Le Guillou et à son épouse Soizig Le Bas.
Derrière cette bâtisse de belle facture se trouve un jardin mi-potager mi-pelouse, auquel on accède par le portail blanc ouvrant sur une allée se trouvant entre la maison dite rose et la minuscule aire de repos que l'on a plantée en lieu et place de l'ancien bistrot de Nana Péron, tout près du café-restaurant de Madame Josette Postic "l'Octroi".
Tel le furet qui court, qui est passé par-ici et qui repassera par-là, Henri entre et sort de son garage de voiture par ce portail blanc, en prenant bien soin de ne pas provoquer un accrochage accidentel avec une conduite intérieure passant sur la grande rue du bourg.
De même, les piétons marchant sur l'étroit trottoir qui longe ces maisons peuvent voir un tant soit peu quelques arbustes poussant dans le jardin de notre ami Henri. Ces verdures ont été plantées par Jean et Soizig Le Guillou lorsqu'ils avaient pris possession de cette maison il y a un peu longtemps.... si bien qu'actuellement, lesdits arbustes sont de grande taille, à tel point que notre chère Marie peut même les apercevoir lorsqu'elle donne quelques coups de balai sur le trottoir s'étalant juste devant sa maison jaune.
C'est ainsi que depuis plusieurs mois, notre bonne amie s'était rendue compte que son voisin Henri, ancien éleveur de porcs, ancien ouvrier d'abattoir et actuel deuxième organiste à l'église, possédait dans son arboretum un joli laurier-sauce, dont on apprécie la présence de quelques feuilles dans les râgouts et autres plats en sauce; également, dont on apprécie la présence d'un rameau dans la main à l'occasion du "Dimanche des Rameaux" à l'église où le curé bénit lesdits rameaux de laurier.
Oui, Marie s'en était rendue compte, car l'arbuste étant tellement haut, dépassait la limite du mur d'enceinte du jardin d'Henri et s'offrait ainsi à la vue de tout le monde. Marie s'était même permise, compte tenu de la grande amitié entre elle et lui, de suggérer au néo-retraité de tailler ce laurier "pour que ça ne dépasse plus".
Un beau matin récent, une fois son bol de café matinal bu, Marie avait mis le nez dehors de sa maison, histoire de sentir, de voir comment serait le temps ce jour-là. Tout en scrutant l'horizon, notre amie Marie s'était rendue compte qu' Henri avait dû tailler son laurier,
vu que "ça ne dépassait plus".
En outre, notre chanteuse bretonnante s'était dit que maintenant, elle aurait su chez qui aller demander du laurier pour le dimanche des rameaux, qu'elle n'avait plus besoin de se casser la tête pour ça et qu'elle pouvait se mettre à penser à autre chose...
Sur ces entrefaites, le Dimanche des Rameaux se rapprochait de plus en plus sur le calendrier des Postes de Marie:
"Il va être temps que j'aille voir Henri pour qu'il me donne un peu de son laurier pour que le curé le bénisse! Et je donnerai un petit morceau après aux autres! Et comme ça, ça leur portera bonheur pour toute l'année".
L'autre jour donc, Marie traversa prudemment la route pour se rendre face au café-restaurant "l'Octroi", obliqua à gauche, fit quelques pas en direction de chez l'ami Henri, aperçut celui-ci justement dans son jardin.
"- ewo è Marie !" dit Henri, ravi de cette visite inopinée.
Oui mais... La Marie en question n'avait pas l'air contente du tout!!!
Henri crut déceler des signes de grande amertume sur le visage habituellement souriant de sa bonne amie.
"- petra zo digwet ga n'orc'h, Mari? poursuivit le retraité, voyant bien sur le visage féminin que quelque chose n'allait pas.
- Mais... où il est, ton laurier? répondit celle-ci.
- Je l'ai coupé hier soir, il était venu trop grand comme tu m'avais dit. Au lieu de rester jouer avec ça, moi je me suis mis dans l'idée de le couper au ras du sol, comme un Fa dièse, dit l'organiste.
- Oh merde alors! ne put s'empêcher de clamer la femme de Lili Gow. (Marie a réellement prononcé le mot de Cambronne)
Je t'avais pas dit de tout le couper!!! Juste ce qui dépassait seulement!!! Tu devais l'étêter!!! Et toi, tu l'as tout coupé!!!
Mais où je vais aller chercher du laurier maintenant, sacré Henri???"
Henri, tout penaud, bafouilla quelques mots en guise de réponse, se courba pour ramasser par terre quelques menues branchettes de laurier qui traînaient là et les remit, gêné, à sa pieuse voisine.
Marie les accepta sans façon puis, après quelques minutes de conciliabule avec son hôte, s'en retourna tristement dans sa maison jaune, en se demandant où elle pourrait bien aller chercher du laurier l'année prochaine... Le lendemain, Marie, remise de ses émotions, conta sa mésaventure à une amie roudouallecoise, laquelle, pour la consoler un peu, lui rappela que dans le jardin contigu à la maison où habitait Tonio, comme le dit elle-même Marie, poussait depuis toujours une belle touffe de laurier-sauce semblable à celui d'Henri.
Notre chère Marie se dit:
" Gasht! ! Mais c'est vrai ! Je pensais plus à ça, moi !
Je demanderai à la jeune dame si je pourrai prendre deux ou trois branches de son laurier."
Le lendemain, Marie rassurée raconta tout ça à son ami Henri, qui lui promit que si son laurier repoussait un peu l'année prochaine, la toute première branche serait pour elle.
.......................................................................................
Cela est une histoire VRAIE, que Marie Breut-Le Goff m'a racontée hier au cours du repas des retraités, à la salle polyvalente. Une histoire racontée par notre chère Marie moitié en Breton, moitié en Français. Un moment EXQUIS !
Et en plus, c'est vrai ! Il n'est qu'à prendre connaissance de
la VRAIE mésaventure
survenue à Marie l'autre jour . . .
Marie Breut-Le Goff habite au centre du bourg, dans une maison jaune située au carrefour de la route dite de Quimper, et de celle de Chateauneuf. Marie est bien connue et appréciée par toute la population de la commune. Marie s'occupe vaille que vaille de l'église et, grace à la contribution d'une (petite) poignée de personnes bénévoles, veille à ce que rien ne manque à Monsieur le Curé Chapeau lorsque c'est jour de messe ou d'offices divers: les bougies allumées, les missels sur les bancs, les petits paniers pour les quêtes, les burettes de vin et d'eau...
Et aussi les cantiques en Breton!!! Là, secondée par Philomène Even-Le May et deux ou trois autres chanteuses, Marie se surpasse!
Notre gentille interprète voudrait bien préparer la "relève", comme elle dit! Malheureusement, on ne se bouscule pas au portillon de la succession... "Pourtant c'est beau, les chants en Breton!" dit Marie.
Pratiquement en face de chez Marie, précisément dans la jolie maison blanche au granite brillant, mitoyenne à la petite maison rose ayant appartenu à Daniel David, habite le nouveau retraité Henri Scoul, descendu tout droit de Coat-Plin-Coat il y a trois ou quatre ans. Bien que finistérien de naissance, l'ami Henri s'est toujours senti attiré par notre commune morbihannaise:
"Je connais tout le monde ici, dit Henri! Et on me connaît aussi! Et puis on trouve de tout à Roudouallec: deux docteurs, une pharmacie, des restaurants, une boulangerie-épicerie..."
Henri avait donc mis en vente (et vendu) sa maison de Coat-Plin-Coat, ce qui lui a permis de financer l'achat de cette maison "neuve" au granite brillant qui appartenait jadis au regretté Jean Le Guillou et à son épouse Soizig Le Bas.
Derrière cette bâtisse de belle facture se trouve un jardin mi-potager mi-pelouse, auquel on accède par le portail blanc ouvrant sur une allée se trouvant entre la maison dite rose et la minuscule aire de repos que l'on a plantée en lieu et place de l'ancien bistrot de Nana Péron, tout près du café-restaurant de Madame Josette Postic "l'Octroi".
Tel le furet qui court, qui est passé par-ici et qui repassera par-là, Henri entre et sort de son garage de voiture par ce portail blanc, en prenant bien soin de ne pas provoquer un accrochage accidentel avec une conduite intérieure passant sur la grande rue du bourg.
De même, les piétons marchant sur l'étroit trottoir qui longe ces maisons peuvent voir un tant soit peu quelques arbustes poussant dans le jardin de notre ami Henri. Ces verdures ont été plantées par Jean et Soizig Le Guillou lorsqu'ils avaient pris possession de cette maison il y a un peu longtemps.... si bien qu'actuellement, lesdits arbustes sont de grande taille, à tel point que notre chère Marie peut même les apercevoir lorsqu'elle donne quelques coups de balai sur le trottoir s'étalant juste devant sa maison jaune.
C'est ainsi que depuis plusieurs mois, notre bonne amie s'était rendue compte que son voisin Henri, ancien éleveur de porcs, ancien ouvrier d'abattoir et actuel deuxième organiste à l'église, possédait dans son arboretum un joli laurier-sauce, dont on apprécie la présence de quelques feuilles dans les râgouts et autres plats en sauce; également, dont on apprécie la présence d'un rameau dans la main à l'occasion du "Dimanche des Rameaux" à l'église où le curé bénit lesdits rameaux de laurier.
Oui, Marie s'en était rendue compte, car l'arbuste étant tellement haut, dépassait la limite du mur d'enceinte du jardin d'Henri et s'offrait ainsi à la vue de tout le monde. Marie s'était même permise, compte tenu de la grande amitié entre elle et lui, de suggérer au néo-retraité de tailler ce laurier "pour que ça ne dépasse plus".
Un beau matin récent, une fois son bol de café matinal bu, Marie avait mis le nez dehors de sa maison, histoire de sentir, de voir comment serait le temps ce jour-là. Tout en scrutant l'horizon, notre amie Marie s'était rendue compte qu' Henri avait dû tailler son laurier,
vu que "ça ne dépassait plus".
En outre, notre chanteuse bretonnante s'était dit que maintenant, elle aurait su chez qui aller demander du laurier pour le dimanche des rameaux, qu'elle n'avait plus besoin de se casser la tête pour ça et qu'elle pouvait se mettre à penser à autre chose...
Sur ces entrefaites, le Dimanche des Rameaux se rapprochait de plus en plus sur le calendrier des Postes de Marie:
"Il va être temps que j'aille voir Henri pour qu'il me donne un peu de son laurier pour que le curé le bénisse! Et je donnerai un petit morceau après aux autres! Et comme ça, ça leur portera bonheur pour toute l'année".
L'autre jour donc, Marie traversa prudemment la route pour se rendre face au café-restaurant "l'Octroi", obliqua à gauche, fit quelques pas en direction de chez l'ami Henri, aperçut celui-ci justement dans son jardin.
"- ewo è Marie !" dit Henri, ravi de cette visite inopinée.
Oui mais... La Marie en question n'avait pas l'air contente du tout!!!
Henri crut déceler des signes de grande amertume sur le visage habituellement souriant de sa bonne amie.
"- petra zo digwet ga n'orc'h, Mari? poursuivit le retraité, voyant bien sur le visage féminin que quelque chose n'allait pas.
- Mais... où il est, ton laurier? répondit celle-ci.
- Je l'ai coupé hier soir, il était venu trop grand comme tu m'avais dit. Au lieu de rester jouer avec ça, moi je me suis mis dans l'idée de le couper au ras du sol, comme un Fa dièse, dit l'organiste.
- Oh merde alors! ne put s'empêcher de clamer la femme de Lili Gow. (Marie a réellement prononcé le mot de Cambronne)
Je t'avais pas dit de tout le couper!!! Juste ce qui dépassait seulement!!! Tu devais l'étêter!!! Et toi, tu l'as tout coupé!!!
Mais où je vais aller chercher du laurier maintenant, sacré Henri???"
Henri, tout penaud, bafouilla quelques mots en guise de réponse, se courba pour ramasser par terre quelques menues branchettes de laurier qui traînaient là et les remit, gêné, à sa pieuse voisine.
Marie les accepta sans façon puis, après quelques minutes de conciliabule avec son hôte, s'en retourna tristement dans sa maison jaune, en se demandant où elle pourrait bien aller chercher du laurier l'année prochaine... Le lendemain, Marie, remise de ses émotions, conta sa mésaventure à une amie roudouallecoise, laquelle, pour la consoler un peu, lui rappela que dans le jardin contigu à la maison où habitait Tonio, comme le dit elle-même Marie, poussait depuis toujours une belle touffe de laurier-sauce semblable à celui d'Henri.
Notre chère Marie se dit:
" Gasht! ! Mais c'est vrai ! Je pensais plus à ça, moi !
Je demanderai à la jeune dame si je pourrai prendre deux ou trois branches de son laurier."
Le lendemain, Marie rassurée raconta tout ça à son ami Henri, qui lui promit que si son laurier repoussait un peu l'année prochaine, la toute première branche serait pour elle.
.......................................................................................
Cela est une histoire VRAIE, que Marie Breut-Le Goff m'a racontée hier au cours du repas des retraités, à la salle polyvalente. Une histoire racontée par notre chère Marie moitié en Breton, moitié en Français. Un moment EXQUIS !
1 250 €
Les journaux locaux l'ont dit:
Une douzaine de gais lurons de notre commune ont récemment payé de leurs personnes pour une bonne cause: se faire prendre en photo "nus" (mais jusqu'à un certain point, quand même...) pour illustrer les 12 feuilles des 12 mois du calendrier 2009; mettre en vente ledit calendrier au prix de 5€ l'unité et enfin offrir l'argent récolté à un organisme de lutte contre le cancer: l'association Cornouaille cancer.
1 250 euros ont été récoltés pour 300 calendriers vendus.
La somme vient d'être reversée à l'association citée.
Certains ont déjà fait l'opération:
300 X 5 = 1 500€
Le compte n'y est pas !
Il manque donc 250€ : cet argent a servi à payer les frais divers
pour élaborer et imprimer les calendriers.
Je sais bien que certaines personnes de notre commune sont profondément choquées, outrées, voire fâchées, que cette idée de poser en tenue d'Adam ait été réalisée. Mais, bien entendu, chacun est LIBRE de penser ce qu'il veut; il n'y a pas le BIEN d'un côté,
et le MAL de l'autre. Les messieurs ont voulu se marrer un bon coup, tout en faisant une bonne action... Alors, pourquoi pas?
Une douzaine de gais lurons de notre commune ont récemment payé de leurs personnes pour une bonne cause: se faire prendre en photo "nus" (mais jusqu'à un certain point, quand même...) pour illustrer les 12 feuilles des 12 mois du calendrier 2009; mettre en vente ledit calendrier au prix de 5€ l'unité et enfin offrir l'argent récolté à un organisme de lutte contre le cancer: l'association Cornouaille cancer.
1 250 euros ont été récoltés pour 300 calendriers vendus.
La somme vient d'être reversée à l'association citée.
Certains ont déjà fait l'opération:
300 X 5 = 1 500€
Le compte n'y est pas !
Il manque donc 250€ : cet argent a servi à payer les frais divers
pour élaborer et imprimer les calendriers.
Je sais bien que certaines personnes de notre commune sont profondément choquées, outrées, voire fâchées, que cette idée de poser en tenue d'Adam ait été réalisée. Mais, bien entendu, chacun est LIBRE de penser ce qu'il veut; il n'y a pas le BIEN d'un côté,
et le MAL de l'autre. Les messieurs ont voulu se marrer un bon coup, tout en faisant une bonne action... Alors, pourquoi pas?