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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

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Un blog non officiel sur la commune de Roudouallec (Morbihan - 56   Bretagne)  le passé, le présent, l'imparfait...

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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

les Collecteurs de Mémoires

 

 
"Tud ar Vro Menez Du" est le nom de l'association inter-communale St-Goazec / Roudouallec / Leuhan, dont l'objectif principal est de rassembler toutes les informations et tous les documents possibles concernant les familles de la région ayant ou ayant eu certains de leurs membres en Amérique (du Nord et du Sud).
Les documents sont prêtés par les familles, scannés et ensuite restitués à qui de droit. Au terme des phases de travail, des expositions, des conférences sont organisées dans des lieux publics communaux.

Il y a une différence entre Bretagne Trans America (Gourin) et Tud ar Vro:
Tud ar Vro organise ses recherches, ses collectages, de manière très pointue, bien ciblée: des noms de famille précis, des documents extrêmement détaillés.
 Un travail de fourmi, en quelque sorte.
Bretagne Trans America nous apparaît plus généraliste, plus festif, mais tout autant sérieux, cela va sans dire.

"Tud ar Vro Menez Du" a à sa tête Madame Marie-Louise Guillou, de St-Goazec, d'un dynamisme à toute épreuve, secondée par un Bureau travailleur, duquel font partie nos compatriotes Annie Péron-Lijour et Marie-Annick Rivoal-Garnier.

Les photos ci-jointes nous montrent nos amis lors d'une récente réunion dans une salle communale de Roudouallec, réunion à laquelle avait pris part
 Monsieur le Maire Louis-Marc Rivoal.
 

 

Gérard Le Bris, le dernier distillateur de la région?

 

 
Gérard Le Bris est à n'en point douter l'un des tout derniers distillateurs du département voisin du Finistère, précisément de St-Thurien. Son actuel alambic, il l'a acheté en 1984 dans le Pays de Mayenne. C'est un métier, un vieux métier, même, où l'on comptait plus d'une centaine de représentants il y a une soixantaine d'années seulement. Gérard le dit: il a de plus en plus de mal à en vivre; voici pourquoi: l'État, toujours l'État!

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Qu'est-ce qu'un bouilleur de cru ?
C'est le propriétaire, fermier, métayer, qui distille ou fait distiller du cidre provenant exclusivement de sa récolte.

Une distillation ne peut être réalisée qu'en atelier public ou dans des coopératives. Les périodes et les heures de travail sont fixées par l'administration.

Le fameux "privilège".
C'est le droit qu'ils ont de faire distiller jusqu'à 10 litres d'alcool pur sans avoir à payer de droits d'accises (allocation en franchise): normalement, 14€50 le litre d'alcool pur. Ce droit est PERSONNEL et INTRANSMISSIBLE , sinon au conjoint survivant. En général, ce sont des petits agriculteurs retraités, des anciens combattants de plus de 75 ans, pour la plupart propriétaires d'un verger de quelques arpents.

Le transport.
Il s'effectue sous le lien de "laissez-passer". A défaut de reconnaissance du services des Douanes, l'enlèvement peut être fait avant l'heure fixée pour la fin des opérations de la journée.

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En d'autres termes...

- Les personnes ayant le privilège de bouilleur de cru ont une exonération de taxe sur les 1 000 premiers degrés d'alcool produits (1 000°, c'est l'équivalent de 20 litres d'alcool à 50°); les degrés supplémentaires font l'objet d'une taxe: 14€50 par litre d'alcool pur. Ce qui revient à
 très cher, le litre de lambig!!!!

- En France, toute personne propriétaire d'une parcelle ayant la dénomination de verger ou de vigne sur le registre cadastral (Mairie), peut distiller les produits issus de cette parcelle:
 fruits, cidre, vins, marc...

- Les personnes qui ne possèdent pas le titre de bouilleur de cru payent dès le premier degré d'alcool: le tarif est de 7€50 par litre d'alcool pur, jusqu'à 1 000°, et de 14€50 par litre d'alcool au-dessus.

- Le propriétaire d'une parcelle peut donner procuration à quelqu'un qui distillera ainsi
 en son nom.

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Le lambig !

C'est un véritable produit de luxe que fabrique cet alambic d'un autre temps, dont l'exemplaire de Gérard Le Bris est l'un des derniers à être alimentés au feu de bois, absorbant tous les jours l'équivalent d'une corde de bois
 (3 mètres-cubes de bois) car, comme le dit si bien Gérard Le Bris:
"mon lambig est un produit 100% naturel!"

Tout ça n'est que "chistr a dour", du cidre et de l'eau, cidre qui est bien sûr pressé à partir de pommiers dispersés dans les innombrables vergers familiaux de notre campagne bretonne d'avant le remembrement.

C'est à une véritable tradition sociale, pourtant en voie lente mais certaine d'extinction, que s'attaque l'État. Distillé pour la famille, le lambig arrose aussi les amis: remerciements, trocs, etc... Le verre de lambig offert symbolise (symbolisait ?) une sorte de solidarité locale qu'aujourd'hui l'État ne peut tolérer, sous prétexte de lutte contre l'alcoolisme.

En attendant qu'une mobilisation (???) efficace se mette en place pour sauver ce qui reste d'une tradition millénaire, souhaitons que l'alambic de Gérard Le Bris continue paisiblement son activité de longues années encore, avant d'aller reposer à tout jamais à la Maison des Vieux Métiers d'Argol.
 

 

la Toussaint 2009

 

 
Eau de Javel, liquides pour les sols, savon noir et autres produits décapants ont été bien utiles ces jours-ci à toutes les personnes qui se sont donné la peine et le devoir de venir nettoyer les tombes des disparus de leurs familles. De même, les brosses à chiendent, les mini-karchers et les choses qui grattent ou qui râpent ont été très manipulés eux aussi. C'est que pour une fois dans l'année, on se devait de faire le grand nettoyage des sépultures familiales. Il faut que les tombes soient propres, avant d'y déposer chrysanthèmes et autres cyclamens rosés.

Si les gens sont sincères, alors c'est bien. Mais s'ils font ça "pour pas qu'on aille dire que personne ne s'occupe des tombes et que les morts sont délaissés et oubliés", alors là,
c'est beaucoup moins bien... Il faut dire aussi que certains morts n'ont plus du tout de famille à proximité; et que les familles "éloignées" ne se soucient guère de faire un effort de mémoire.

"Moi, je ne suis pas très cimetière!"
m'a dit une dame bien connue dans la commune.
"Mais ça ne veut pas dire que je ne pense pas à mes morts!"

"Oh, moi, je connais beaucoup plus de monde ici au cimetière, que dans les rues de Roudouallec!" a dit un ancien compatriote établi dans une ville voisine.

On commence vraiment à apercevoir des urnes contenant les cendres de disparus (es) posées à même la tombe familiale. Mais on n'est pas près de voir un colombarium à Roudouallec.
Un jour, peut-être?... Toujours est-il que l'incinération des morts prend de plus en plus d'ampleur. Mais il y a des gens qui, pour rien au monde, ne souhaitent "finir comme ça".
 

 

nos amis les Pompiers.

 

 
Tels les furets,"ils sont passés par-ici, ils repasseront par là"...

Nos amis les Pompiers de Gourin, auxquels notre commune fait appel en cas de besoin, sont passés ce samedi matin chez nous dans le but de nous proposer leur calendrier annuel pour l'année prochaine 2010.
Bien entendu, ils ont été accueillis fort aimablement, et on peut affirmer que tout le monde a pris leur calendrier, moyennant une somme d'argent modique. Il y a des traditions comme celles-là qu'il convient de respecter.

Les Pompiers, on les aime, d'autant plus qu'ils sont du "Pays".
Leur compétence, leur disponibilité, leur dévouement,
tout le monde connaît bien!
 

 

Noël... Nédéleg... Christmas....

 

 
Mardi 15 Décembre 2009.

C'est ce jour-là qu'ont été prises les photos que l'on peut voir ici. Merci à Olivier Lolliérou, responsable de la voirie à la Mairie, de nous en avoir averti à temps, comme il l'avait fait pour le lambig.

Comme chaque année à pareille époque, les rues de notre commune seront donc particulièrement illuminées sur le thème de Noël. Dommage qu'il n'en soit pas de même pour les villages,
à la campagne!

En plein jour, d'autant plus que le temps est gris-souris, cela n'a pas trop d'effet, à vrai dire. Il faut attendre le crépuscule ou l'aube; car à ces moments-là, le contraste entre les lumières des ampoules électriques de Noël et la noirceur de l'air produit des effets forts agréables à la vue. En deux mots, c'est joli!

De même, certaines familles ont commencé à poser leurs guirlandes électriques clignotantes sur les haies et les sapins de leurs jardins. Ainsi qu'à l'intérieur des maisons, sur les fenêtres. Il faut absolument prendre la voiture et faire un tour dans nos rues pour admirer les bonnes idées de décoration de nos compatriotes.

Nous prendrons quelques photos "de nuit"... et si elles sont réussies, alors elles seront publiées ici.

Des façades et les devantures des commerces sont elles-aussi décorées et illuminées; personne ne souhaite rester à la traîne en la matière, et c'est très bien comme ça. Peut-être y aura-t-il un concours de décorations et d'illuminations?
 L'avenir proche nous le dira.

Il est très probable que les personnes ayant aperçu les ouvriers vêtus de jaune-fluo accrocher les fils et les guirlandes au réseau électrique habituel, aient pu penser qu'il s'agissait là des employés d'une "boîte" spécialisée dans ce genre de choses; d'autant plus qu'un petit camion avec un bras métallique articulé, prolongé d'une nacelle, était placé à proximité.
Or, il n'en est rien. Olivier Lolliérou nous a signalé que ce petit camion avait été loué par la Mairie: 24 heures pour la pose, en ce moment; et 24 heures pour la dépose, plus tard. Et que les "ouvriers" étaient des Bénévoles de notre commune: Gildas Le Gall, Jean Lolliérou, David Jaffré, Olivier Lolliérou, Hervé Garnier, Pierre Saouter et Mickaël Bleuzen,
employé communal. A tous points de vue, il s'agit là d'un travail dangereux, de part l'électricité et la relative hauteur de la nacelle. Mais les Bénévoles ont plus d'un tour dans leur sac!...

Egalement, l'occasion nous a été donnée ce matin de rencontrer notre chère Raymonde Le Bihan poussant sa brouette de maçon, qui revenait de la forêt voisine de sa maison de Coat-Plin-Coat. Dans la brouette de Raymonde, il y avait des branchages divers, de la mousse, des feuilles mortes, des fougères, etc... qui vont servir à la construction de la fameuse Kraou Nedeleg à l'église de Roudouallec.
De belles photos en perspective...