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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

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Un blog non officiel sur la commune de Roudouallec (Morbihan - 56   Bretagne)  le passé, le présent, l'imparfait...

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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

le menhir de Guernangoué

 

 
Le menhir debout mesure 4m25; le second, renversé, 4m15. Quant au troisième bloc, renversé lui-aussi, il existerait toujours sous de la terre amassée là lors du remembrement de 1967 et recouverte de ronces. Autrefois passait là le chemin charretier qui, venant de Spézet, laissait Coat-Quilvern à sa gauche, pour descendre directement sur le village de Guernangoué.

En 1925, lorsqu'on dessina la route de Spézet à Roudouallec en reprenant en grande partie le tracé de cet ancien chemin, l'alignement se trouva dans l'axe...L'on obtint du Préfet qu'il modifiât un peu le tracé de la route pour éviter ces menhirs.

En 1967, lors du remembrement, on supprima le vieux chemin, les talus et une partie du petit bois de Guernangoué qui venait jusqu'aux menhirs. On déplaça juste un peu les deux blocs renversés pour les regrouper sur un bout de talus.

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Deux signes gravés apparaissent sur l'une des faces de la grande dalle de schiste couchée et accessible: le premier est un motif dérivé de "l'idole en écusson" (90X78cm); le second est en forme de hache (11X30cm). En raison de sa grande fragilité, la face décorée a été retournée contre le sol.

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Accès:
1) bourg de Roudouallec.
2) direction Gourin.
3) au carrefour de "La Croix", prendre Spézet.
4) après la route de Guernangoué (sur la droite),
continuer un peu vers le haut de la colline.
5) du côté droit de cette route, s'arrêter au petit panneau
indiquant la présence des roches.
6) traverser le champ, à pied,
et vous y êtes.
 

 

la Croix . . .

 

voilà où je me trouve... heureusement que la verdure est là! je me sens plus belle... ma copine la Croix Celte, dans le cimetière de Roudouallec vue de derrière... pourquoi n'installerait-on pas un petit banc public à l'ombre?

voilà où je me trouve...
voilà où je me trouve... 

  Ah, je vous remercie d'avoir mis une lettre majuscule pour écrire mon nom! Enfin quelqu'un qui daigne s'intéresser à moi! Depuis le temps, pourtant, que je veille sur les âmes de Roudouallec... Je suis la "Croix", que tout le monde connaît, mais que plus personne ne vient honorer. On me voit, mais on ne me regarde pas, vous comprenez? Je sais que je suis vieille et plus très belle, tellement vieille que je ne me souviens plus de mon année de naissance. Mais à cette époque-là, je peux vous dire que beaucoup de monde venait me rendre une petite visite; et même, le curé d'alors se déplaçait assez souvent pour réciter des prières à mes pieds. Les habitants des fermes voisines, et ceux de Roudouallec aussi, ne manquaient jamais de venir me saluer; certains même priaient, c'est vous dire si l'on m'honorait... Et moi, pauvre de moi, j'étais fière d'être ainsi entourée. Je servais à quelque chose, quoi!...

  Et puis le temps a passé, les habitudes aussi, hélas! On a abattu des talus, on a modifié les routes et les "toul-kar", si bien que bien malgré moi, j'ai pris de la distance avec mes visiteurs, et eux avec moi. Je ne vois plus que les voitures et les camions qui circulent. Rarissimes sont les personnes qui viennent me saluer de près! Oui, je sais que j'ai perdu la tête... Ah, ça aussi, vous l'aviez oublié??? Un jour, ou peut-être une nuit, un imbécile me l'a fait tomber, ma tête! On me l'a cassée, dans le vrai sens du terme... Et puis quelques bénévoles de Roudouallec, parmi lesquels se trouvait l'ancien maçon aujourd'hui disparu Guillaume "Laou" Riou, m'en ont refait une autre, de tête, une autre croix si vous préférez; mais je dois dire que ce n'est pas une réussite sur le plan architectural: on aurait pu, et dû, faire mieux! Mais je n'y peux rien: mieux vaut une tête moche, que pas de tête du tout. N'empêche que je suis toujours là, et que je n'ai pas l'intention de partir! J'espère bien ne pas connaître le même triste sort que feu mon cher ami le lavoir du Trépas! Mais pour terminer mon discours sur une note un peu plus gaie, je voudrais vous suggérer de regarder attentivement ma copine la superbe Croix Celte qui veille sur les âmes du cimetière de Roudouallec: oui, elle est belle, ma copine, et je lui souhaite Longue Vie.

 

 

le Kastell - Ruffel . . .

 

dans le Finistère, mais aussi dans le coeur des Morbihannais.
dans le Finistère, mais aussi dans le coeur des Morbihannais. 

>>> Sur l'un des sommets des Montagnes Noires, à droite de la route menant de Roudouallec à Saint-Goazec, l'allée couverte du Castel Ruffel se signale en ce que les pierres recouvrant la sépulture, se joignent en formant une curieuse toiture.

>>> A quelques mètres se lisent les restes de l'oppidium celtique ou gaulois qui a donné son nom à tout ce lieu. Bâti de pierres sèches, il a été  en grande partie exploité comme carrières. Cependant, sa légende indique comment le château se transforma en ruine.

>>> Le Seigneur de Castel-Ruffel était un géant d'une force sans pareille, et avait une fille sur laquelle il veillait trop jalousement. Or, celle-ci aimait l'un des officiers du château. Un beau matin, déjouant la surveillance paternelle, elle s'enfuit du Castel-Ruffel avec son bel officier.

>>> Lorsque le Seigneur découvrit cette fugue, il entra en grande fureur... Scrutant la région du haut de ses remparts, il aperçut les deux fugitifs traversant la lande de Saint-Jean-Botlann dans la paroisse d'Edern, à trois lieues de là. La colère décuplant ses forces, il arracha des remparts une grande pierre qu'il lança dans leur direction. Elle ne les atteignit pas mais se planta tout près d'eux dans le sol. C'est un beau menhir que l'on peut toujours voir aujourd'hui.

>>> Ne se tenant pas pour battu, le géant lança pierres sur pierres; ce qui n'eut pour résultat que d'accélérer la ruine de son château et la fuite des deux amants. Ils quittèrent cette lande de Saint-Jean où se dressaient naguère toutes ces pierres du Castel-Ruffel que le géant seigneur leur avait jetées.

 

 

Marie-France, les souvenirs rebâtis . . .

 

lundi 5 novembre 2007 c'est tout simplement beau quand c'est vu avec le coeur... lundi 5 novembre 2007

lundi 5 novembre 2007
lundi 5 novembre 2007 
>>> Ma chère amie et ex-collègue Marie-France Le Bihan-Dubuisson m'a fort aimablement fait parvenir deux photos de deux tableaux (peintures) composés par elle-même représentant la ferme de son grand-père Pierre Le Bihan, au Trépas en Roudouallec, ferme qui se trouvait sur l'emplacement actuel de la propriété de notre compatriote Edmond Quéré. Les parents de Marie-France, François Le Bihan et Jeanne Le Beux, y sont restés jusqu'en 1958, année où ils ont pris possession de leur maison neuve à Beg-An-Hent-Bras, devenant ainsi mes plus proches copains...

>>> Cette grande maison que l'on voit sur la peinture de Marie-France, est tombée quelques jours après leur aménagement à Beg-An-Hent-Bras! Marie-France l'a reconstituée en se servant de petites photos prêtées par sa famille. Hélas, aucune prise de vue de la longère n'avait alors été réalisée...

>>> Marie-France dit que ce qu'elle a fait: "c'est du travail de petit amateur, que la peinture vaut ce qu'elle vaut!"
     Ensuite, c'est son coeur qui parle; il dit: " mais j'ai tant de plaisir à faire revivre ces vieilles bâtisses qui ont vu grandir tant de petits Roudoualleccois!"
    Marie-France, ce que tu as peint, tu l'as bien peint puisque tu l'as peint avec ton coeur. Surtout ne t'arrête pas en si beau chemin! Continue ainsi et montre-les à tout le monde.
   
 

 

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