Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Juillet 1944, la famille Fleitour
Monsieur Pierre Capitaine, torturé par les boches. |
>>> 14 et 15 Juillet 1944.
Suite à des parachutages alliés d'armes et de matériels pour les maquisards (FTP et FFI) près de Minez-Kervir (région de Coadry, Scaër), les allemands s'affairent pour mettre la main autant sur les hommes que sur les matériels... Monsieur Louis Le Bihan, Maire de Coray à l'époque, est arrêté comme otage. Il est mis dans une voiture, en présence du Patriote Pierre Capitaine, ensanglanté, menottes aux poignets.
En outre, l'ennemi arrête plusieurs personnes... Toujours en présence de Louis Le Bihan et Pierre Capitaine, les boches se rendent sur les lieux mêmes du parachutage, où les "feldgrau" s'en prennent à la famille Fleitour, de Minez-Kervir: on lui reproche d'avoir donné des attelages aux "terroristes".
Monsieur Fleitour père est ainsi maintenu à l'aide d'une fourche dans un fossé rempli de purin!!! Violemment frappés par les boches, Monsieur René Fleitour et son épouse Corentine Le Berre sont laissés pour morts! Avant de quitter le village, l'ennemi incendie la ferme...
Heureusement, René Fleitour et Corentine s'en sortiront. Mais René gardera bien des séquelles jusqu'à la fin de ses jours: les habitants du village de Leign-Hallec (29) où ils s'étaient retirés, et les anciens de notre commune de Roudouallec où ils venaient si souvent, s'en souviennent encore!
>>> Qu'Honneur soit rendu à la mémoire de Corentine et René Fleitour.
Suite à des parachutages alliés d'armes et de matériels pour les maquisards (FTP et FFI) près de Minez-Kervir (région de Coadry, Scaër), les allemands s'affairent pour mettre la main autant sur les hommes que sur les matériels... Monsieur Louis Le Bihan, Maire de Coray à l'époque, est arrêté comme otage. Il est mis dans une voiture, en présence du Patriote Pierre Capitaine, ensanglanté, menottes aux poignets.
En outre, l'ennemi arrête plusieurs personnes... Toujours en présence de Louis Le Bihan et Pierre Capitaine, les boches se rendent sur les lieux mêmes du parachutage, où les "feldgrau" s'en prennent à la famille Fleitour, de Minez-Kervir: on lui reproche d'avoir donné des attelages aux "terroristes".
Monsieur Fleitour père est ainsi maintenu à l'aide d'une fourche dans un fossé rempli de purin!!! Violemment frappés par les boches, Monsieur René Fleitour et son épouse Corentine Le Berre sont laissés pour morts! Avant de quitter le village, l'ennemi incendie la ferme...
Heureusement, René Fleitour et Corentine s'en sortiront. Mais René gardera bien des séquelles jusqu'à la fin de ses jours: les habitants du village de Leign-Hallec (29) où ils s'étaient retirés, et les anciens de notre commune de Roudouallec où ils venaient si souvent, s'en souviennent encore!
>>> Qu'Honneur soit rendu à la mémoire de Corentine et René Fleitour.
l'horreur immonde des nazis
Cette photo que l'on découvre ici avec une immense horreur date de Juin 1944, et représente l'un des jeunes hommes de la région de Carhaix capturés par les boches, en représailles d'actes de la Résistance locale. Pour (essayer de) dissuader les autres Résistants, ces sales boches avaient donc pris des jeunes ôtages et avaient décidé de les pendre un par un dans des communes de la région de Carhaix. L'on imagine le choc qu'avait ressenti alors la population civile!
"Les Pendus de Carhaix", comme s'en souvient l'Histoire locale, sont innoubliables pour leur Courage et leur Abnégation.
Certaines personnes souhaitaient connaître les noms de ces malheureux jeunes, si possible; et en particulier le nom de ce jeune homme de 18 ans, pendu vers 2h du matin sous le balcon d'un marchand de tissus à Rostrenen. Il avait un gros trou dans la nuque, par où s'écoulait encore du sang noirâtre.
Ce Courageux jeune homme s'appelait
Louis Briand, 18 ans.
L'autre Pendu de Rostrenen s'appelait
Marcel Bernard, 19 ans.
Ces horreurs se sont passées dans la nuit du 8 Juin 1944. Les corps devaient rester 72 heures durant (3 jours) exposés en plein passage public. La peine de mort était réservée aux Français trop Humains qui se seraient avisés
de les détacher.
"Les Pendus de Carhaix", comme s'en souvient l'Histoire locale, sont innoubliables pour leur Courage et leur Abnégation.
Certaines personnes souhaitaient connaître les noms de ces malheureux jeunes, si possible; et en particulier le nom de ce jeune homme de 18 ans, pendu vers 2h du matin sous le balcon d'un marchand de tissus à Rostrenen. Il avait un gros trou dans la nuque, par où s'écoulait encore du sang noirâtre.
Ce Courageux jeune homme s'appelait
Louis Briand, 18 ans.
L'autre Pendu de Rostrenen s'appelait
Marcel Bernard, 19 ans.
Ces horreurs se sont passées dans la nuit du 8 Juin 1944. Les corps devaient rester 72 heures durant (3 jours) exposés en plein passage public. La peine de mort était réservée aux Français trop Humains qui se seraient avisés
de les détacher.
Juillet 1944, Noël Schmeler, d'origine juive
"Résistant, d'origine juive, dans la région de Gourin"... Peut-être bien Roudouallec, alors? En tous cas, nous lui rendons hommage ici.
SCHMELER Noël (ou Nathan?)
né le 02 Juillet 1927 à Paris.
Résistant dans la région de Gourin.
Déporté par le sinistre convoi du 2 Juillet 1944,
parti de Compiègne et arrivé à Dachau le 5 Juillet 1944.
................................................
Ces renseignements concernant Monsieur Schmeler, qui est peut-être resté un moment à Roudouallec (région de Gourin, comme c'est bien marqué), je les ai trouvés sur la "liste des déportés et autres victimes du nazisme et du régime de Vichy d'origine juive, dans le Morbihan 1942-1944". Rien ne permet d'affirmer qu'il a séjourné effectivement à Roudouallec.De toutes façons, M. Schmeler mérite largement notre hommage.
SCHMELER Noël (ou Nathan?)
né le 02 Juillet 1927 à Paris.
Résistant dans la région de Gourin.
Déporté par le sinistre convoi du 2 Juillet 1944,
parti de Compiègne et arrivé à Dachau le 5 Juillet 1944.
................................................
Ces renseignements concernant Monsieur Schmeler, qui est peut-être resté un moment à Roudouallec (région de Gourin, comme c'est bien marqué), je les ai trouvés sur la "liste des déportés et autres victimes du nazisme et du régime de Vichy d'origine juive, dans le Morbihan 1942-1944". Rien ne permet d'affirmer qu'il a séjourné effectivement à Roudouallec.De toutes façons, M. Schmeler mérite largement notre hommage.
Jean-Pierre Le Bris, 1944, le "train de la mort"
les Prisonniers du camp de Dachau, contraints et forcés |
En visitant le site internet "assoc.pagespro-orange.fr / mémoiredeguerre", j'ai trouvé des renseignements émouvants concernant l'un de nos compatriotes, Jean-Pierre Le Bris, durant le seconde guerre mondiale.
Voici ces renseignements:
Le Bris Jean, Pierre, Louis
tailleur. né le 1er Janvier 1906 à Roudouallec, Morbihan.
membre des Corps Francs "Vengeance" du Morbihan.
décédé le 2 Juillet 1944 lors de son transfert dans le "train de la mort" parti de Compiègne vers le camp de concentration de Dachau (Allemagne).
(papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre).
Voici ces renseignements:
Le Bris Jean, Pierre, Louis
tailleur. né le 1er Janvier 1906 à Roudouallec, Morbihan.
membre des Corps Francs "Vengeance" du Morbihan.
décédé le 2 Juillet 1944 lors de son transfert dans le "train de la mort" parti de Compiègne vers le camp de concentration de Dachau (Allemagne).
(papiers le concernant déposés à la BDIC de Nanterre).
Honneur à la Résistance !
un livre à lire et à relire pour ne JAMAIS oublier. |
Je viens d'achever la lecture de deux livres empruntés à la Bibliothèque de Roudouallec, tous deux consacrés à la Résistance des Bretonnes et des Bretons contre les occupants allemands et nazis, lors de la deuxième guerre mondiale:
1er livre: Les Maquisards chez nous en 1944
Gourin - Le Faouët - Guémené
écrit par René Le Guénic
(éditeur non indiqué sur la couverture)
2ème livre: Ces héros venus de l'ombre
Rosporden - Arzano - Pont-Aven
Bannalec - Scaër - Quimperlé
écrit aussi par René Le Guénic
(éditeur non précisé sur la couverture)
On ne ressort pas indemne de la lecture de tels livres! On y découvre le dévouement et l'abnégation dont ont fait preuve bon nombre de Bretons et de Bretonnes, pendant que d'autres avaient fait un autre choix: la collaboration avec l'occupant nazi. Honte à ces collabos!
Certains maquisards ont sacrifié leur vie pour en sauver d'autres! Honneur leur soit éternellement rendu!
Tous les faits de la Résistance ne figurent pas (hélas!) dans ces livres; mais on y découvre des récits relatant des événements s'étant produits tout près de chez nous. Moi, je suis très ému d'avoir appris que tant de personnes, humbles ou haut-placées, n'ont jamais trahi qui que ce soit, même sous les tortures les plus atroces, même en sachant ce qui allait inévitablement leur arriver, même si leurs collègues des maquis se faisaient fusiller sous leurs yeux. Ils n'ont JAMAIS trahi.
Concernant Roudouallec, et aussi les tout proches environs, il faut reconnaître qu'on ne découvre guère de faits marquants à propos de la Résistance proprement dite; l'auteur n'a sans doute pas eu autant de témoignages qu'il aurait souhaité. Toutefois, l'on note la douloureuse histoire de notre compatriote Louis Guiffès, dont la famille réside actuellement à la ferme du Trépas, au bourg. Cet article avec photos est reproduit sur ce blog. L'on évoque également, hélas un peu rapidement au bas d'une page, le rôle en faveur des Résistants de la famille Le Beux de Roudouallec; voici la reproduction exacte de ces lignes:
" Tout récemment (en Septembre 1991), la famille Le Beux de Roudouallec a reçu le Diplôme de Reconnaissance pour hébergement de Résistants. Les familles Le Beux (Hervé et Yvon) ont hébergé une trentaine de Maquisards, dans les années 1943-1944".
1er livre: Les Maquisards chez nous en 1944
Gourin - Le Faouët - Guémené
écrit par René Le Guénic
(éditeur non indiqué sur la couverture)
2ème livre: Ces héros venus de l'ombre
Rosporden - Arzano - Pont-Aven
Bannalec - Scaër - Quimperlé
écrit aussi par René Le Guénic
(éditeur non précisé sur la couverture)
On ne ressort pas indemne de la lecture de tels livres! On y découvre le dévouement et l'abnégation dont ont fait preuve bon nombre de Bretons et de Bretonnes, pendant que d'autres avaient fait un autre choix: la collaboration avec l'occupant nazi. Honte à ces collabos!
Certains maquisards ont sacrifié leur vie pour en sauver d'autres! Honneur leur soit éternellement rendu!
Tous les faits de la Résistance ne figurent pas (hélas!) dans ces livres; mais on y découvre des récits relatant des événements s'étant produits tout près de chez nous. Moi, je suis très ému d'avoir appris que tant de personnes, humbles ou haut-placées, n'ont jamais trahi qui que ce soit, même sous les tortures les plus atroces, même en sachant ce qui allait inévitablement leur arriver, même si leurs collègues des maquis se faisaient fusiller sous leurs yeux. Ils n'ont JAMAIS trahi.
Concernant Roudouallec, et aussi les tout proches environs, il faut reconnaître qu'on ne découvre guère de faits marquants à propos de la Résistance proprement dite; l'auteur n'a sans doute pas eu autant de témoignages qu'il aurait souhaité. Toutefois, l'on note la douloureuse histoire de notre compatriote Louis Guiffès, dont la famille réside actuellement à la ferme du Trépas, au bourg. Cet article avec photos est reproduit sur ce blog. L'on évoque également, hélas un peu rapidement au bas d'une page, le rôle en faveur des Résistants de la famille Le Beux de Roudouallec; voici la reproduction exacte de ces lignes:
" Tout récemment (en Septembre 1991), la famille Le Beux de Roudouallec a reçu le Diplôme de Reconnaissance pour hébergement de Résistants. Les familles Le Beux (Hervé et Yvon) ont hébergé une trentaine de Maquisards, dans les années 1943-1944".