Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Domfos en peinture . . .
Marie-France Le Bihan-Dubuisson nous a fait parvenir la photo de l'un de ses magnifiques tableaux qu'elle peint avec un réel talent!
Ce tableau représente le village de Domfos, où vécut notamment la famille Le Postollec, dont on peut revoir ici la reproduction si fidèle et si belle de leur maison familiale de l'époque.
Marie-France rassemble dans son esprit tous les souvenirs possibles qu'elle peut obtenir de telle ou telle personne; puis se met "au travail" et peint, peint, et peint encore ... jusqu'à ce que le tableau soit le plus fidèle possible à ce que fut la réalité.
En ce sens, cette peinture de Domfos est une belle réussite.
Ce tableau représente le village de Domfos, où vécut notamment la famille Le Postollec, dont on peut revoir ici la reproduction si fidèle et si belle de leur maison familiale de l'époque.
Marie-France rassemble dans son esprit tous les souvenirs possibles qu'elle peut obtenir de telle ou telle personne; puis se met "au travail" et peint, peint, et peint encore ... jusqu'à ce que le tableau soit le plus fidèle possible à ce que fut la réalité.
En ce sens, cette peinture de Domfos est une belle réussite.
Loch Fokenn
Le mystère plane toujours quant à l'origine du nom de ce lieu-dit, à défaut d'être véritablement un village, se trouvant à la sortie de Roudouallec, route de Guiscriff, entre les champs des eaux usées et le village de Tréminut.
A qui appartient aujourd'hui ce qui fut il n'y a pas si longtemps encore une petite maison? Comme on le constate lorsqu'on passe devant, la maison est en train de devenir hélas une ruine: une partie du toit s'est enfoncée, des pierres se sont écroulées, il y longtemps qu'il n'y a plus ni porte, ni fenêtre, la Nature a repris ses droits...
Toujours est-il que les dernières personnes à y habiter, étaient Charles Riou et sa compagne Mayann Riou aussi. Lesquels, même s'ils ne vivaient pas "comme les autres", ne faisaient aucun mal à qui que ce soit! Une fois, Charles avait apporté à ma chère Maman un plant de genêt bi-colore rouge et jaune, magnifique, arraché d'un plant plus gros qui poussait près de la maisonnette... Et ce plant est toujours chez moi!
Charles est mort depuis quelques années à l'hôpital. Mayann lui a survécu un peu et proposait son coup de main dans les fermes, moyennant un repas et un peu d'argent... Puissent-ils être dans un monde que l'on espère meilleur, si cela est possible?
A qui appartient aujourd'hui ce qui fut il n'y a pas si longtemps encore une petite maison? Comme on le constate lorsqu'on passe devant, la maison est en train de devenir hélas une ruine: une partie du toit s'est enfoncée, des pierres se sont écroulées, il y longtemps qu'il n'y a plus ni porte, ni fenêtre, la Nature a repris ses droits...
Toujours est-il que les dernières personnes à y habiter, étaient Charles Riou et sa compagne Mayann Riou aussi. Lesquels, même s'ils ne vivaient pas "comme les autres", ne faisaient aucun mal à qui que ce soit! Une fois, Charles avait apporté à ma chère Maman un plant de genêt bi-colore rouge et jaune, magnifique, arraché d'un plant plus gros qui poussait près de la maisonnette... Et ce plant est toujours chez moi!
Charles est mort depuis quelques années à l'hôpital. Mayann lui a survécu un peu et proposait son coup de main dans les fermes, moyennant un repas et un peu d'argent... Puissent-ils être dans un monde que l'on espère meilleur, si cela est possible?
la maison de "maître" de Kermatret
... à moins que ce soit un "manoir", un peu comme celui de la route du même nom (derrière notre cimetière), ou encore une maison dans laquelle habitaient de riches propriétaires?
C'est une maison de grande taille, comparées aux autres bien plus modestes. Les fenêtres sont entourées de pierres bien taillées dans du granite, ainsi que la porte d'entrée. A l'intérieur, il y a deux grandes pièces: la cuisine comprenant une grande cheminée, et une chambre comprenant une grande cheminée aussi. On note la présence d'une deuxième porte permettant d'accéder à l'arrière extérieur de ce petit manoir, prolongée par un petit escalier de pierres qu'il faut descendre (ou monter) pour se trouver au niveau du chemin.
Côté façade, sur la droite, se trouve également un escalier en pierres menant dans un très vaste grenier dans lequel l'on pouvait étendre le grain. Ou l'on faisait dormir les commis de ferme aussi.
Toujours côté façade, on remarque la présence d'une vieille vigne bien incrustée entre les pierres de la maison, et produisant un raisin blanc réellement savoureux (je l'ai croqué maintes fois!); et aussi quelqu'anciens rosiers grimpants, de toutes beautés.
On remarque enfin l'existence, au pignon ouest, d'un long appentis comprenant deux grandes portes, et dont une partie était "coiffée" d'un plafond en planches formant ainsi un petit grenier où l'on accédait à l'aide d'une échelle.
Plus bas dans le village, se trouve un puits qui, il n'y a pas si longtemps, était bien plus beau qu'il n'est actuellement, et duquel l'on retirait des seaux remplis d'une eau pure et limpide avec laquelle on préparait de la bonne cuisine, et avec laquelle aussi on abreuvait les animaux de la ferme dans l'abreuvoir qui se trouvait là alors.
Juste à côté, était située encore une longue crèche avec deux portes et une petite fenêtre, dans laquelle étaient attachées plusieurs vaches laitières.
Dans un petit hangar placé à l'entrée d'un champ situé juste en haut de cette crèche, se trouvait une broyeuse de pommes et un pressoir appartenant à Yves Toulgoat, duquel coulait lentement et sûrement un filet de frais cidre doux digne du meilleur des nectars divins. Il fallait alterner les couches de paille fraîche et les couches de pommes broyées.
Dans cette maison dite "de maître", mon regretté frère Marcel et son épouse Anna, et leurs garçons Jean-Yves et Jojo, ont passé de nombreuses années de travail, jusqu'à leur retraite.
Personnellement, dans ce village, outre mon frère et les siens, j'ai bien connu Yves Toulgoat et sa famille: Maria, Lili et Anne-Marie.
Egalement, y ont vécu longtemps Jean Le Bras et son épouse Isabelle, et leurs six filles.
Fut un temps (lointain), la famille de Lili Allain (ancien maçon) y a vévu également; je me rappelle bien avoir vu la mère de Lili, Mayann Bosser, déménager de là pour venir habiter le bourg de Roudouallec.
Actuellement, la famille Éon et la famille Glaziou y coulent des jours que l'on espère heureux.
.......................................................................
PS: Actuellement, la maison "de maître" est complètement cachée, envahie par une véritable "brousse". La Nature reprend ses droits lorsque l'Homme n'est plus là pour corriger un peu les choses.
..................................................................................................
renseignements supplémentaires:
de la part de Monsieur et Madame Dominique Mélès
51, rue des amandiers
75020 Paris
et
"Les 3 Canards"
8, rue de la Libération
77250 Veneux-Les-Sablons
M. et Mme Dominique Mélès et leur mère Yvonne Mélès née Canis:
les CANIS étaient, côté femmes, nées Trévoux et habitaient Kermatret vers 1830 - 1880. Ils étaient boulangers à Gourin, puis à Lorient.
C'est une maison de grande taille, comparées aux autres bien plus modestes. Les fenêtres sont entourées de pierres bien taillées dans du granite, ainsi que la porte d'entrée. A l'intérieur, il y a deux grandes pièces: la cuisine comprenant une grande cheminée, et une chambre comprenant une grande cheminée aussi. On note la présence d'une deuxième porte permettant d'accéder à l'arrière extérieur de ce petit manoir, prolongée par un petit escalier de pierres qu'il faut descendre (ou monter) pour se trouver au niveau du chemin.
Côté façade, sur la droite, se trouve également un escalier en pierres menant dans un très vaste grenier dans lequel l'on pouvait étendre le grain. Ou l'on faisait dormir les commis de ferme aussi.
Toujours côté façade, on remarque la présence d'une vieille vigne bien incrustée entre les pierres de la maison, et produisant un raisin blanc réellement savoureux (je l'ai croqué maintes fois!); et aussi quelqu'anciens rosiers grimpants, de toutes beautés.
On remarque enfin l'existence, au pignon ouest, d'un long appentis comprenant deux grandes portes, et dont une partie était "coiffée" d'un plafond en planches formant ainsi un petit grenier où l'on accédait à l'aide d'une échelle.
Plus bas dans le village, se trouve un puits qui, il n'y a pas si longtemps, était bien plus beau qu'il n'est actuellement, et duquel l'on retirait des seaux remplis d'une eau pure et limpide avec laquelle on préparait de la bonne cuisine, et avec laquelle aussi on abreuvait les animaux de la ferme dans l'abreuvoir qui se trouvait là alors.
Juste à côté, était située encore une longue crèche avec deux portes et une petite fenêtre, dans laquelle étaient attachées plusieurs vaches laitières.
Dans un petit hangar placé à l'entrée d'un champ situé juste en haut de cette crèche, se trouvait une broyeuse de pommes et un pressoir appartenant à Yves Toulgoat, duquel coulait lentement et sûrement un filet de frais cidre doux digne du meilleur des nectars divins. Il fallait alterner les couches de paille fraîche et les couches de pommes broyées.
Dans cette maison dite "de maître", mon regretté frère Marcel et son épouse Anna, et leurs garçons Jean-Yves et Jojo, ont passé de nombreuses années de travail, jusqu'à leur retraite.
Personnellement, dans ce village, outre mon frère et les siens, j'ai bien connu Yves Toulgoat et sa famille: Maria, Lili et Anne-Marie.
Egalement, y ont vécu longtemps Jean Le Bras et son épouse Isabelle, et leurs six filles.
Fut un temps (lointain), la famille de Lili Allain (ancien maçon) y a vévu également; je me rappelle bien avoir vu la mère de Lili, Mayann Bosser, déménager de là pour venir habiter le bourg de Roudouallec.
Actuellement, la famille Éon et la famille Glaziou y coulent des jours que l'on espère heureux.
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PS: Actuellement, la maison "de maître" est complètement cachée, envahie par une véritable "brousse". La Nature reprend ses droits lorsque l'Homme n'est plus là pour corriger un peu les choses.
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renseignements supplémentaires:
de la part de Monsieur et Madame Dominique Mélès
51, rue des amandiers
75020 Paris
et
"Les 3 Canards"
8, rue de la Libération
77250 Veneux-Les-Sablons
M. et Mme Dominique Mélès et leur mère Yvonne Mélès née Canis:
les CANIS étaient, côté femmes, nées Trévoux et habitaient Kermatret vers 1830 - 1880. Ils étaient boulangers à Gourin, puis à Lorient.
Coat - Quilvern
Coat-Quilvern est le dernier (ou le premier, selon le sens pris pour s'orienter) village de notre commune de Roudouallec, Morbihan, avant le "commencement" du département du Finistère en général, et de la commune de Spézet en particulier.
En d'autres termes, Coat-Quilvern se trouve à 3km de Roudouallec,
sur la route de Spézet. Obligation nous est faite d'y passer,
si l'on veut se rendre à Spézet.
Sur notre gauche se trouve la maison beige de la famille Massot,
jadis occupée par Soaïk Vél' et sa famille.
Du côté droit, un panneau indique "Coat-Quilvern", où vivaient, il n'y a pas si longtemps, la famille Le Poupon et la famille Le Moigne. Notre chère amie Henriette, actuellement à la maison de retraite de Gourin, y habitait encore il y a bien peu de temps, et n'hésitait pas à conduire sa célèbre 4L Renault beige pour venir faire ses courses au bourg de Roudouallec ! Ah, qu'est devenue la 4L d'Henriette ? ? ? ....
De nos jours, les bâtiments du village d'Henriette ont été rénovés et sont parés d'une belle couleur jaunâtre. Un hâvre de Paix dans un environnement forestier rassurant.
La maison de la famille Massot est posée sur le flanc de la colline et fait face à un superbe panorama de cette partie du Morbihan qui nous est chère. Gageons qu'il s'agit là de l'un des trois ou quatre plus beaux paysages de notre commune de Roudouallec qu'une famille puisse avoir et voir tout le temps.
Quand on se promène dans les parages, on a le plaisir bucolique d'entendre le chant strident du coq qui règne en maître dans sa basse-cour, où criaillent, sifflent et cacardent aussi des braves oies.
Les "vieux" Roudouallecois n'ont pas oublié que derrière la maison sur le flanc de la colline, il y avait la carrière de pierres et de cailloux dite
"la carrière à Eugène"...
à Eugène Le Dour, notre compatriote de Beg-An-Hent-Bras. Bon nombre de nos regrettés concitoyens y avaient travaillé à la sueur de leur front pour faire vivre leur famille. Ils s'y rendaient à vélo, la musette au dos.
Une fois, un gigantesque incendie de la fôret avait eu lieu là-bas ! Les pompiers de Gourin et ceux des communes limitrophes avaient eu du mal et du mérite surtout à éteindre les flammes. Depuis ces années un peu lointaines, la Nature a heureusement repris ses droits.
L'été, lorsque les arbres de la forêt voisine sont bien habillés de leur verte parure, Coat-Quilvern est vraiment très joli.
En d'autres termes, Coat-Quilvern se trouve à 3km de Roudouallec,
sur la route de Spézet. Obligation nous est faite d'y passer,
si l'on veut se rendre à Spézet.
Sur notre gauche se trouve la maison beige de la famille Massot,
jadis occupée par Soaïk Vél' et sa famille.
Du côté droit, un panneau indique "Coat-Quilvern", où vivaient, il n'y a pas si longtemps, la famille Le Poupon et la famille Le Moigne. Notre chère amie Henriette, actuellement à la maison de retraite de Gourin, y habitait encore il y a bien peu de temps, et n'hésitait pas à conduire sa célèbre 4L Renault beige pour venir faire ses courses au bourg de Roudouallec ! Ah, qu'est devenue la 4L d'Henriette ? ? ? ....
De nos jours, les bâtiments du village d'Henriette ont été rénovés et sont parés d'une belle couleur jaunâtre. Un hâvre de Paix dans un environnement forestier rassurant.
La maison de la famille Massot est posée sur le flanc de la colline et fait face à un superbe panorama de cette partie du Morbihan qui nous est chère. Gageons qu'il s'agit là de l'un des trois ou quatre plus beaux paysages de notre commune de Roudouallec qu'une famille puisse avoir et voir tout le temps.
Quand on se promène dans les parages, on a le plaisir bucolique d'entendre le chant strident du coq qui règne en maître dans sa basse-cour, où criaillent, sifflent et cacardent aussi des braves oies.
Les "vieux" Roudouallecois n'ont pas oublié que derrière la maison sur le flanc de la colline, il y avait la carrière de pierres et de cailloux dite
"la carrière à Eugène"...
à Eugène Le Dour, notre compatriote de Beg-An-Hent-Bras. Bon nombre de nos regrettés concitoyens y avaient travaillé à la sueur de leur front pour faire vivre leur famille. Ils s'y rendaient à vélo, la musette au dos.
Une fois, un gigantesque incendie de la fôret avait eu lieu là-bas ! Les pompiers de Gourin et ceux des communes limitrophes avaient eu du mal et du mérite surtout à éteindre les flammes. Depuis ces années un peu lointaines, la Nature a heureusement repris ses droits.
L'été, lorsque les arbres de la forêt voisine sont bien habillés de leur verte parure, Coat-Quilvern est vraiment très joli.
Penhoas (1)
Il faisait bien beau ce dimanche 3 mai 2009, un temps propice à une très agréable promenade pédestre dans la campagne roudouallecoise...
Il est possible de regarder ici quelques photos prises au village de Penhoas qui, comme chacun le sait, se trouve sur la route menant de Froslaz à Kerlaouen.
Y vivaient il n'y a pas si longtemps Mayann Morvan-Le Bec et son époux, Pér Deniel et sa femme Thérèse, Alain Rolland et sa femme Germaine, et enfin Yeunn Fayard et son fils Jean. Autant de noms et de visages toujours vivaces dans certaines mémoires et dans certains coeurs.
Aujourd'hui, la famille Le Bec est toujours dignement présente: le "patriarche" Albert et son épouse, ainsi que leurs deux "grands" garçons: Hervé et sa famille, et Didier et sa famille.
Jean-Yves Deniel vit lui-aussi à Penhoas, dans la maison de ses parents. Germaine Rolland et sa fille Nathalie viennent y faire un petit tour de temps à autre, dans ce petit pen-ti où notre ancien conseiller municipal Alain Rolland a passé tant d'années en compagnie de ses fils Michel et André... Enfin, dans le pen-ti situé en bas de la maison de Germaine, vivaient Yeunn Fayard et son fils Jean; cette maison a été rénovée et est propriété d'un couple d'Anglais (sauf erreur).
La petite rivière qui coulait "dans le temps" dans ce creux, n'y coule plus, hélas! Elle a été tarie pour des raisons que l'on ignore.
Il est possible de regarder ici quelques photos prises au village de Penhoas qui, comme chacun le sait, se trouve sur la route menant de Froslaz à Kerlaouen.
Y vivaient il n'y a pas si longtemps Mayann Morvan-Le Bec et son époux, Pér Deniel et sa femme Thérèse, Alain Rolland et sa femme Germaine, et enfin Yeunn Fayard et son fils Jean. Autant de noms et de visages toujours vivaces dans certaines mémoires et dans certains coeurs.
Aujourd'hui, la famille Le Bec est toujours dignement présente: le "patriarche" Albert et son épouse, ainsi que leurs deux "grands" garçons: Hervé et sa famille, et Didier et sa famille.
Jean-Yves Deniel vit lui-aussi à Penhoas, dans la maison de ses parents. Germaine Rolland et sa fille Nathalie viennent y faire un petit tour de temps à autre, dans ce petit pen-ti où notre ancien conseiller municipal Alain Rolland a passé tant d'années en compagnie de ses fils Michel et André... Enfin, dans le pen-ti situé en bas de la maison de Germaine, vivaient Yeunn Fayard et son fils Jean; cette maison a été rénovée et est propriété d'un couple d'Anglais (sauf erreur).
La petite rivière qui coulait "dans le temps" dans ce creux, n'y coule plus, hélas! Elle a été tarie pour des raisons que l'on ignore.