Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
les photos de Lucienne...
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| Marie-Françoise Kervran |
Nous ne remercierons jamais assez notre compatriote Lucienne Breut-Cohen pour nous avoir OFFERT
ces trois photos qui nous tiennent particulièrement à coeur.
Lucienne est l'une des cousines de notre chère Marie Breut-Le Goff qui prend soin, avec ses copines, de l'église de notre commune. Lucienne habite Paris mais revient régulièrement à Roudouallec dans sa maison de la route de Chateauneuf, face à la pelouse de Jeanne et Yves Le Bris, juste après la clôture de l'école privée.
C'est avec JOIE que nous publions ici les photos de ces trois jeunes filles: deux en communiantes, et l'autre en costume breton. Leurs costumes bretons sont particulièrement BEAUX.
C'est avec ÉMOTION aussi que sont publiées les photos:
- Marie-Françoise Kervran (1906-1999) est ma chère Maman.
[Madame Françoise Bleuzen "Soaze"] Roudouallec, 56.
- Anne-Marie Kervran (1907-1995)
[ma tante] Saint-Herblain, 44.
- Marianne Kervran (1918-1952)
[ma tante] Tourc'h, 29.
Toutes trois étaient donc soeurs.
ces trois photos qui nous tiennent particulièrement à coeur.
Lucienne est l'une des cousines de notre chère Marie Breut-Le Goff qui prend soin, avec ses copines, de l'église de notre commune. Lucienne habite Paris mais revient régulièrement à Roudouallec dans sa maison de la route de Chateauneuf, face à la pelouse de Jeanne et Yves Le Bris, juste après la clôture de l'école privée.
C'est avec JOIE que nous publions ici les photos de ces trois jeunes filles: deux en communiantes, et l'autre en costume breton. Leurs costumes bretons sont particulièrement BEAUX.
C'est avec ÉMOTION aussi que sont publiées les photos:
- Marie-Françoise Kervran (1906-1999) est ma chère Maman.
[Madame Françoise Bleuzen "Soaze"] Roudouallec, 56.
- Anne-Marie Kervran (1907-1995)
[ma tante] Saint-Herblain, 44.
- Marianne Kervran (1918-1952)
[ma tante] Tourc'h, 29.
Toutes trois étaient donc soeurs.
1926, Jos Bleuzen, maréchal ferrant.
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| une photo qui vaut de l'or, pour moi! |
C'est avec BEAUCOUP D'EMOTION que je vous propose de regarder la photo ci-jointe: on peut y voir Papa ferrant un cheval en dehors de la forge, avec Maman, mon frère Pierre et mon autre frère Marcel!!!! sans compter les autres hommes du coin qui s'étaient assemblés là pour être aussi sur la photo!!! et ils ont eu ô combien raison...Cette photo a été prise en l'année 1926!!! Papa avait 26 ans, et Maman, seulement 20 ans!!!
Papa est au premier plan, portant sa casquette et sa belle moustache noire, le bras gauche sur la hanche.
Maman est juste à côté, son deuxième fils Marcel dans les bras! Le petit Pierre est déjà sur le cheval...
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J'ai reçu cette photo ce jeudi 31 janvier 2008 de mon cousin germain Robert Dateo, l'un des enfants de ma Tante Marie Bleuzen-Dateo. Robert et sa famille vivent aux USA, non loin de Boston...
inoubliables Marie Péron et Loeïz Caurant.
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| Marie a toujours été motorisée |
Hier, je suis allé rendre visite à ma grande amie Eliane Caurant-Bouguennec. Nous avons beaucoup et longtemps bavardé... et aussi, Eliane m'a montré une (petite) partie des innombrables photos qu'elle possède dans l'une des pièces de sa belle maison. Je me suis davantage intéressé aux photos anciennes, qu'aux photos disons plus récentes et familiales... Mais je sais qu'Eliane doit en avoir encore d'autres, encore plus "rétro" et plus caractéristiques de Roudouallec,celles-là! Je le sais car Eliane me les avait déjà montrées il y a quelques années...Hélas hier, impossible de mettre la main dessus! Les photos désirées sont restées introuvables: ont-elles été prêtées à une personne qui aurait "oublié" de les rendre? sont-elles remisées dans une boîte à chaussures rangée dans quelqu'endroit dont Eliane a oublié la localisation? Le mystère et la déception demeurent entiers pour le moment... Oui, car Eliane a promis de "faire des recherches" pour essayer de se rappeler où et à qui ces photos ont été prêtées... La Maman d'Eliane et de son frère Ernest s'appelait Marie Péron, que bon nombre de Roudoualleccois ont plus que bien connue! Marie possédait une épicerie-alimentation au bourg, d'abord à Beg-An-Hent-Bras, face à notre maison natale (actuellement le 66, rue Nicolas Le Grand), où Eliane et Ernest ont passé une bonne partie de leur enfance; puis ensuite au centre du bourg de Roudouallec, juste après le Ti-Korn, route de Guiscriff. Marie a été l'une des plutôt rares dames de notre commune à posséder son permis de conduire, et à conduire effectivement ses voitures.Je garderai toujours un souvenir ému et affectueux de Marie Péron, car elle a été aux côtés de ma chère Maman au moment de ma venue au monde.
Quant au Papa d'Eliane et d'Ernest, c'était Loeïz Caurant.Un homme très sympathique, toujours un bon mot au bout des lèvres! Loeïz disait que même s'il y avait eu quelqu'un armé d'un fusil à l'empêcher d'entrer dans l'église, eh bien il y serait entré quand même! Loeïz était un fervent catholique. Loeïz aimait aussi beaucoup les enfants. Ma belle-soeur Anna m'a dit que lorsqu'il venait à la ferme de Kermatret avec son camion faire des livraisons, il offrait régulièrement des bonbons à mes neveux Jean-Yves et Jojo, allant jusqu'à leur dire qu'il avait vu un camion de bonbons dans le fossé, qu'il s'était arrêté pour en ramasser une poignée et que c'était ces bonbons-là qu'il offrait aux enfants! Sacré Loeïz!...
Le père d'Eliane et d'Ernest était marchand de graines, d'engrais et autres produits du sol; il était propriétaire d'un joli camion impressionnant.
Je suis très heureux de vous offrir la possibilité de voir ou de revoir la Maman et le Papa d'Eliane et d'Ernest Caurant: Marie Péron et Loeïz Caurant.
Mathias le bienheureux.
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| Monsieur Mathias Le Goff |
Hier, je me suis mis à fouiller parmi les petits choses que Maman découpait dans le journal et qu'elle mettait ensuite de côté par affection pour la personne ou pour la chose évoquée dans ledit journal. Eh bien hier mercredi, mon attention a été retenue par un article découpé dans le "Télégramme", en 1998. Il s'agit d'un article tout simple, humble, aux antipodes du sensationnel; et c'est la raison pour laquelle je m'empresse de le recopier à l'identique ici-même :Il vit depuis 15 ans à La Salette
Mathias le bienheureux
>> Aujourd'hui âgé de 76 ans, Mathias Le Goff réside au Foyer-Logement depuis le 13 Janvier 1983, date de l'ouverture de l'établissement."J'avais seulement 61 ans lorsque je suis venu y vivre. J'habitais alors Roudouallec; mais mon père, seul depuis le décès de ma mère, venait d'être hospitalisé à Carhaix. J'ai donc décidé de m'y installer pour être plus proche de lui".
>> Après quinze ans passés à La Salette, Mathias avoue s'y plaire toujours autant et ne pas trop souffrir de la solitude:"Je m'y suis fait des copains, nous jouons aux dominos, aux boules. Jusqu'à il y a quelques années, je faisais de la gymnastique, mais c'est trop dur maintenant"... Alors Mathias regarde la télé. Il est fan de Jacques Martin et du Commandant Cousteau.
>> Souvent, il se remémore son enfance passée entre Leuhan et Roudouallec, lorsque pour aider financièrement son père, il gardait les vaches.
>> Mathias évoque aussi, non sans émotion, les heures les plus noires de sa vie: la guerre 39-45.
"Je n'avais que 18 ans lorsqu'elle s'est déclarée. Un épisode a particulièrement marqué ma mémoire: l'assassinat par les allemands d'une famille à seulement deux kilomètres de chez moi, en 1944".
>> Il évoque aussi, avec nostalgie, ses parents et ce frère disparu à l'âge de 32 ans. "Mes deux soeurs sont toujours vivantes, mais elles habitent loin. L'une vit à Paris, l'autre aux Etats-Unis, en Pennsylvanie. Je ne les vois pas souvent, mais je pense souvent à elles", déclare-t-il en conclusion.
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* Dans l'article que vous venez de lire, Mathias fait allusion à l'assassinat par les allemands d'une famille résidant près de chez lui. Cette famille était composée de trois personnes: Monsieur Herviou, son épouse et leur fillette Denise, qui habitaient la petite maison, faisant office de bistrot (on peut la voir sur la photo)où vit actuellement Monsieur Jean Solliec, au lieu-dit "Croas-An-Teurec", en Saint-Goazec (Finistère). Sur la façade de cette maison, l'on a scellé une petite plaque en marbre blanc, commémorative de ce sinistre événement, plaque que l'on peut distinguer sur la photo jointe ici. Pour ne JAMAIS oublier.
Kenavo, Mathias . . .
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Mathias Le Goff vient de nous dire "Au Revoir..."
Il avait 87 ans, et s'en est allé dans un monde que l'on espère meilleur pour lui comme pour tous. Il repose au Cimetière de notre commune de Roudouallec depuis ce mardi 8 juillet 2008.
Mathias était un homme très discret, donc simple.
Un homme digne de respect.
Il avait 87 ans, et s'en est allé dans un monde que l'on espère meilleur pour lui comme pour tous. Il repose au Cimetière de notre commune de Roudouallec depuis ce mardi 8 juillet 2008.
Mathias était un homme très discret, donc simple.
Un homme digne de respect.