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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

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Un blog non officiel sur la commune de Roudouallec (Morbihan - 56   Bretagne)  le passé, le présent, l'imparfait...

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Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec

adieu, très chère Marie...

 

Marie et son petit-fils Frankie. l'une des dernières photos de Marie, avec sa fille cadette Aline.

Marie et son petit-fils Frankie.
Marie et son petit-fils Frankie. 
Cela faisait déjà quelques années que nous ne voyions plus notre chère Marie Bénéat-Riou venir de New-York (USA) en vacances à Roudouallec, sa commune natale qu'elle aimait tellement!... Sa fille Aline, de Miami, Floride, m'a téléphoné hier mardi soir 11 mars 2008, pour m'apprendre ce que nous redoutions hélas: Marie s'est éteinte hier matin dans un hôpital de New-York, des suites d'une pneumonie. Elle avait 85 ans. Marie était née le 1er Janvier 1923. Elle était également atteinte par cette terrible maladie qui fait que l'on ne se rappelle plus de rien, et séjournait là-bas dans une maison de repos spécialisée.

Son époux, l'inoubliable bout-en-train Alain Riou, nous avait quittés en Septembre 1978, à l'âge de 55 ans.
       Marie sera inhumée à New-York, dans le Queens, au cimetière Maple Grove Kuw Garden, où repose déjà le cher Alain.

 

 

Marie-Amice, Jean, Jean...

 

Marie-Amice Bourhis-Josse Jean Allain sans sa SIMCA 1100 blanche! Jean Le Goff

Marie-Amice Bourhis-Josse
Marie-Amice Bourhis-Josse 
1) Sur cette première photo, nous retrouvons avec émotion la si gentille Marie-Amice Josse, qui habitait dans la grande maison en pierres apparantes, face au "parking" de la rue Nicolas Le Grand. Marie-Amice était lavandière à l'ancien et tellement regretté lavoir du village du Trépas, à Roudouallec. Marie-Amice avait deux filles que nous connaissons: Henriette et Christiane.

2) On n'a pas oublié le souriant Jean Allain, Roudouallecois de coeur mais Finistérien par la localisation de sa maison (route de Caëro). Jean a toujours vécu à N.Y.C. (USA) et pour rien au monde n'aurait manqué un été à Roudouallec. On le voyait rouler dans son éternelle voiture blanche, une SIMCA 1100. Un homme très courtois et d'une réelle intelligence. C'était l'oncle de notre ami Jean Le Brocher.

3) Jean Le Goff n'était pas vraiment "roudouallecois", puisqu'originaire de Gourin. Mais il y était venu s'établir, l'heure de la retraite ayant sonné pour lui et son épouse Marie. Leur maison était (et est toujours) sise en face de notre (café-forge Bleuzen) jardin familial, pratiquement en face de la rue de Park Bihan. Au cours de la dernière partie de sa vie active, Jean avait une profession RARE: jardinier à la vigne de Montmarte, à Paris!!!....
 

 

Jo Bordier, l'ultime voyage.

 

 
Une grande figure de notre commune, une de plus, nous a quitté mercredi dernier 30 juillet 2008: Jo Bordier s'en est allé dans un monde que l'on espère meilleur.

Bon nombre de Roudouallecois se souvient toujours de la famille Bordier: ses parents, sa maman Soaze Bordier dans son café-restaurant-alimentation du centre  du bourg, la belle salle de danse au plafond en voûte (très bonne accoustique) hélas aujourd'hui disparue... Et puis le frère de Jo, Henri Bordier, ayant travaillé de longues années dans la région parisienne; Yvonne et Marie, ses soeurs, ayant toutes deux épousé des instituteurs: Pierre Quintin pour Yvonne,
Louis Kerneur pour Marie.

C'est au début des années 60 que l'ami Jo avait repris l'entreprise de transport autocariste L'Haridon. A Scaër (29). Près de dix autocars étaient basés dans l'entreprise de la rue Victor Hugo (ancienne voie ferrée).

A Roudouallec, Jo et ses cars assuraient le ramassage scolaire, les excursions diverses, les "longs" voyages aussi. Et Jo se faisait également un plaisir de se rendre en car à l'aéroport de Paris accueillir nos amis les Bretons d'Amérique pour les conduire à Gourin et Roudouallec... Et de les reconduire à Paris quelques semaines plus tard.

Jo et sa si sympathique épouse Madeleine avaient aussi ouvert une crêperie à Concarneau au début des années 80...

Et puis l'heure de la "retraite" est arrivée... Jo a alors vendu son entreprise au voyagiste Jouanno en 1989. Jo et Madeleine sont alors redevenus Roudouallecois à 100%... En outre, Jo a été très longtemps Conseiller Municipal avec Monsieur Le Bris et Yves Le Moal. Et aussi membre actif du comité organisateur du Festival des Potirons.

Jo était un fidèle lecteur du journal satirique "Le Canard Enchaîné", que notre compatriote Pierre Le Bihan lui "prêtait" chaque semaine!

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L'église de Roudouallec était pleine hier vendredi 1 août 2008 pour les obsèques de Jo, qui avait tellement d'amis, vu sa grande gentillesse.
 

 

Gaston et le pain à l'eau de source.

 

Gaston Lamer et son superbe "Fratelli Crosio"... Gaston et Thérèse deux  enfants  bien  sages . . .

Gaston Lamer et son superbe "Fratelli Crosio"...
Gaston Lamer et son superbe "Fratelli Crosio"... 
En 1944, au terme d'une période d'apprentissage à Rostrenen (département des Côtes d'Armor-22), Gaston Lamer, âgé alors de
16 ans, devient boulanger au village de Penanvern. Ce n'était pas une découverte, pour le jeune Gaston, puisqu'avant déjà, son père cuisait
 le pain pour les gens du coin ! Ceux-ci envoyaient alors leur pâte à pain environ deux fois par semaine. Cette pâte était apportée dans une "goulen", à leur nom ! Et il fallait payer pour la faire cuire.
 Ce qui est normal...

En 1947, les paysans faisaient moudre leur grain à Kerbiquet en Gourin, au moulin du Crann en Spézet, à Keransquer en Roudouallec,
et à Boudrac'h en Chateauneuf-du-Faou... Ils portaient ensuite la farine chez leur boulanger.

On échangeait le pain cuit contre des bons:
- un pain de 6 livres >>>>>>> un bon vert
- un pain de 3 livres >>>>>>> un bon rose

Le pain était pesé; un morceau était ajouté pour faire l'appoint:
"tamm an oll".
100 kilos de farine équivalaient à 130 kilos de pain.

Le cultivateur recevait des bons pour 100 kilos de pain; les 30 kilos de différence étaient le salaire du boulanger. Ceux qui n'avaient pas de bons, payaient leur pain avec l'argent de l'époque:
- pevar real = 1 franc
- eiz real = 2 francs
- skoed = 3 francs

Gaston racontait encore:

L'eau utilisée pour pétrir la pâte provenait de la source de Penanvern, située en face du fournil. Une gouttière avait été installée à la sortie de la source pour récupérer l'eau. Plus tard, on avait creusé un puits. Avec des seaux, disait Gaston, le boulanger prenait environ 40 litres d'eau de source par jour, pour la fabrication de la pâte. Il dosait la quantité d'eau nécessaire selon la consistance du pain désirée.

Pesée, façonnée puis mise en paneton (ou "goulen"), cette pâte était alors prête pour la cuisson. Pour faire du pain blanc, on utilisait de la farine de blé; et pour faire le pain "noir", c'était de la farine de seigle. Gaston, qui avait de la mémoire et des souvenirs plein son coeur, avait ajouté, pour finir, que l'orge et l'avoine plutôt destinées à la nourriture des bêtes, étaient moulues à Moulin Conan, en Gourin.

L'eau dont se servait Gaston pour faire le pain, coulait naturellement (à l'époque...) du champ de Jean-Paul Raoul dans le fossé, en face du bistrot. Hélas, maintenant, il n'y a plus rien...

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Un grand MERCI à Madame Anne-Marie Le Cloarec-Lamer
pour avoir collecté une partie des souvenirs de son regretté beau-père Gaston Lamer, et d'avoir été si aimable, ainsi que son époux Jacques Lamer, de venir jusqu'à mon domicile pour me prêter quelques photos.
 

 

Catherine et Younn Ollu, l'humilité et la générosité ;.

 

 
C'est grace à notre ancien compatriote Richard Sarrmane, fils de notre regrettée amie Monique Ollu et petit-fils de Catherine et Younn, que nous sommes bien émus de revoir enfin deux autres "personnages" de Roudouallec: Younn Ollu, ancien cantonnier, et son épouse Catherine, qui a été elle-aussi lavandière.

Yves Ollu, dit Younn, était originaire du village de Saint-Jean, territoire de la commune de Leuhan (29-Finistère) situé juste après Ti-Louët, route de Quimper. Younn a travaillé à la carrière de pierres route de Spézet, puis a été le cantonnier si connu dans notre commune.

Quant à Catherine Caugant, son épouse, elle était originaire de la commune finistérienne voisine de Trégourez. C'était une dame très gentille, familière avec tout le monde, et qui aimait tant parler aux gens.

A leurs débuts à Roudouallec, les jeunes Younn et Catherine étaient hébergés, moyennant finances, dans une partie de la belle maison de style américain de l'ancien maire Pierre Le Goff.

Il se trouve que l'enfant Yves Ollu était le neveu et filleul de la mère de ma belle-soeur Anna Le Grand-Bleuzen, veuve de mon frère Marcel.La mère de Younn et la mère d'Anna étaient deux soeurs: Isabelle Guével-Ollu et Marie Guével-Le Grand.

Anna m'a raconté que Catherine venait très souvent à travers champ jusqu'à son village de Véroudi, en Leuhan (29), rendre visite à la famille Le Grand...
Catherine était très très sympathique, dit Anna. Une fois, Anna et Catherine sont allées toutes les deux à vélo jusqu'à Coray (29) à la noce de Germaine et Pierre Ollu! Pierre Ollu était un neveu de Catherine.

.................... à suivre.......