Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
chez Marie-Jeanne et Louis Péron, à Brenében.
La vieille valise de notre amie Annie Péron-Lijour s'est rappelée à notre bon souvenir! Il y a toujours autant de "vieilles" photos dedans; Annie a promis une fois de plus (!) d'y mettre un peu d'ordre...
En attendant, ce jeudi matin 29 janvier 2009, Annie m'a aimablement prêté quelques unes de ses photos réellement chargées de tant de souvenirs. Malheureusement, il paraît impossible de mettre un nom sur tous les visages, les "témoins" de cette époque ayant disparu.
Concernant le présent article:
nous sommes au village de Brenében, en Roudouallec bien sûr, village où habitaient les parents d'Annie, de Florence et de leurs frères: Louis Péron et son épouse Marie-Jeanne Quéré,
tous deux disparus aussi.
L'autre homme de la photo, c'est Alain Le Gohiec père et sa fameuse cigarette aux lèvres... Disparu...
En attendant, ce jeudi matin 29 janvier 2009, Annie m'a aimablement prêté quelques unes de ses photos réellement chargées de tant de souvenirs. Malheureusement, il paraît impossible de mettre un nom sur tous les visages, les "témoins" de cette époque ayant disparu.
Concernant le présent article:
nous sommes au village de Brenében, en Roudouallec bien sûr, village où habitaient les parents d'Annie, de Florence et de leurs frères: Louis Péron et son épouse Marie-Jeanne Quéré,
tous deux disparus aussi.
L'autre homme de la photo, c'est Alain Le Gohiec père et sa fameuse cigarette aux lèvres... Disparu...
Soaïk Béc et Anna, toujours prêts !
C'est ainsi que nos regrettés garagistes étaient appelés à Roudouallec: Soaïk Béc et Nana Béc, parfois Nana Duigou...
Nos "anciens" de Roudouallec n'ont pas oublié que François Le Bec et son épouse Anna tenaient un garage de mécanique générale dans la partie finistérienne de Roudouallec, à Carn-Ar-Ster, un peu plus loin que l'ancien bistrot de Majann Leap, près de chez Josette Hascoët. Certes, nous sommes là en zone finistérienne, mais Soaïk et Anna étaient "à Roudouallec", pour nous!
Et puis ils ont fini par faire construire un grand garage tout rutilant, faisant office également de station à essence et de maison d'habitation au centre du bourg de Roudouallec, face au café-tabac "Chez Eugène" actuellement "Chez Miko", et mitoyen à l'ancienne Poste. De nos jours, le garage porte l'enseigne "Océane Auto" Renault.
Soaïk et Anna avaient beaucoup de "boulot": Soaïk était d'abord compétent, et, chose appréciable, toujours disponible, toujours "prêt". Et toujours le sourire, avec ça! Il en était de même en ce qui concerne Anna: les pompes à essence étaient souvent sollicitées par la clientèle car bien placées au centre du bourg, et au bord d'une départementale à grande circulation. Ce n'était pas vraiment encore la suprématie des surfaces dites grandes.
Enfin... Soaïk et Anna n'ont guère eu le temps de s'y ennuyer...
L'heure de la retraite étant arrivée, nos chers amis se sont retirés dans leurs maison d'habitation sise au carrefour de l'actuelle rue de Bel Air et de la rue de Kastell Dour.
Soaïk et Anna ont une (jolie) fille: Simone, épouse de notre compatriote quimpérois Georges Lijour, que nous avons toujours plaisir à revoir de temps à autre à Roudouallec.
Nos "anciens" de Roudouallec n'ont pas oublié que François Le Bec et son épouse Anna tenaient un garage de mécanique générale dans la partie finistérienne de Roudouallec, à Carn-Ar-Ster, un peu plus loin que l'ancien bistrot de Majann Leap, près de chez Josette Hascoët. Certes, nous sommes là en zone finistérienne, mais Soaïk et Anna étaient "à Roudouallec", pour nous!
Et puis ils ont fini par faire construire un grand garage tout rutilant, faisant office également de station à essence et de maison d'habitation au centre du bourg de Roudouallec, face au café-tabac "Chez Eugène" actuellement "Chez Miko", et mitoyen à l'ancienne Poste. De nos jours, le garage porte l'enseigne "Océane Auto" Renault.
Soaïk et Anna avaient beaucoup de "boulot": Soaïk était d'abord compétent, et, chose appréciable, toujours disponible, toujours "prêt". Et toujours le sourire, avec ça! Il en était de même en ce qui concerne Anna: les pompes à essence étaient souvent sollicitées par la clientèle car bien placées au centre du bourg, et au bord d'une départementale à grande circulation. Ce n'était pas vraiment encore la suprématie des surfaces dites grandes.
Enfin... Soaïk et Anna n'ont guère eu le temps de s'y ennuyer...
L'heure de la retraite étant arrivée, nos chers amis se sont retirés dans leurs maison d'habitation sise au carrefour de l'actuelle rue de Bel Air et de la rue de Kastell Dour.
Soaïk et Anna ont une (jolie) fille: Simone, épouse de notre compatriote quimpérois Georges Lijour, que nous avons toujours plaisir à revoir de temps à autre à Roudouallec.
lak atao . . .
Mayann Riou vivait avec Charles dans ce penty quasiment écroulé, à Loch Fokenn, sur la route de Guiscriff, entre la zone des eaux usées et le village de Tréminut. Mayann marchait de ferme en ferme, sa sacoche à la main, demandant au fermier et à la fermière s'il n'y avait pas un peu de boulot pour elle. Si oui, alors le travail ne lui faisait pas peur. Mayann suait sang et eau pour faire ce qu'on lui demandait de faire... En tout bien tout honneur, cela va sans dire. Mais cela va mieux tout de même
en le disant....
La dernière fois où personnellement je l'ai vue, c'était au lieu-dit Kernitra, entre Gourin et Roudouallec. Je rentrais de l'école en voiture, Mayann marchait juste au milieu de la route et se dirigeait vers Roudouallec... Je me suis arrêté et ai garé ma voiture au carrefour de Kernitra. Puis je suis allé à sa rencontre et lui ai proposé de la conduire là où elle voulait.
" mais piou m'orc'h?..."
m'a dit Mayann, qui ne m'avait pas reconnu...
Alors bien sûr je lui ai ai rappelé qui j'étais; et elle est montée dans ma voiture. Je l'ai conduite là où elle m'a dit.
Je ne devais plus jamais revoir Mayann après ce moment-là.
...............................................
Ces très belles photos ont été prises par mon neveu Hervé Bleuzen, de Lorient. L'on y revoit Mayann buvant un verre de cidre chez mon regretté frère Marcel à la ferme de Kermatret.
C'était il y a longtemps. Le bon vieux temps.
en le disant....
La dernière fois où personnellement je l'ai vue, c'était au lieu-dit Kernitra, entre Gourin et Roudouallec. Je rentrais de l'école en voiture, Mayann marchait juste au milieu de la route et se dirigeait vers Roudouallec... Je me suis arrêté et ai garé ma voiture au carrefour de Kernitra. Puis je suis allé à sa rencontre et lui ai proposé de la conduire là où elle voulait.
" mais piou m'orc'h?..."
m'a dit Mayann, qui ne m'avait pas reconnu...
Alors bien sûr je lui ai ai rappelé qui j'étais; et elle est montée dans ma voiture. Je l'ai conduite là où elle m'a dit.
Je ne devais plus jamais revoir Mayann après ce moment-là.
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Ces très belles photos ont été prises par mon neveu Hervé Bleuzen, de Lorient. L'on y revoit Mayann buvant un verre de cidre chez mon regretté frère Marcel à la ferme de Kermatret.
C'était il y a longtemps. Le bon vieux temps.
Marie Le Grand, la bonne humeur . . .
Marie nous a quittés au mois d'Août 2000...
Marie est arrivée à Roudouallec au début des années 50, "venant" de la commune voisine de Leuhan (29); l'une de ses soeurs, Anna, venant d'épouser mon frère Marcel Bleuzen, Marie les a suivis pour travailler à la ferme, comme elle le faisait déjà avant, dans les fermes de la campagne de Leuhan...
Puis Marie avait acheté une maison, avec toutes ses économies de travail: la maison où habite actuellement notre chère Thérèse Le Du-Delille, face à la forge de mon père. L'heure de la retraite n'étant pas encore tout à fait venue, Marie est devenue lavandière au lavoir de Roudouallec, jusqu'à ce que les familles ne finissent par s'acheter des machines à laver.
Pour diverses raisons, Marie a revendu sa maison, et s'est établie un peu plus bas, entre le bistrot de mes parents et la maison de Françoise et Jules Lijour. Là, son fils Guillaume et Jacques, le fils de celui-ci, ont vécu quelques années avec elle.
Marie aurait donné sa chemise, pour aider Autrui.
Finalement, Marie a fini par s'établir dans la grande maison située à 20 mètres de chez elle, face au "parking"...
A l'âge de 75 ans, Marie s'est "lancée" dans la sculpture et la pyrogravure sur bois!!! Avec un réel talent. Je possède des objets de sa fabrication et j'en suis bien content.
Au terme de son existence, Marie a été ratrappée par la maladie... et a dû faire plusieurs séjours dans des hôpitaux et maisons de repos.
Marie, c'était une "bout-en-train", qui, en outre, n'hésitait pas à dire "ses quatre vérités" à telle ou telle personne; il ne fallait pas "lui marcher sur les pieds", elle qui en avait tant vu! Marie, c'était une dame réellement gentille, généreuse dans tous les sens du terme.
Marie repose en paix au cimetière de Roudouallec, aux côtés de son fils Guillaume.
Marie est arrivée à Roudouallec au début des années 50, "venant" de la commune voisine de Leuhan (29); l'une de ses soeurs, Anna, venant d'épouser mon frère Marcel Bleuzen, Marie les a suivis pour travailler à la ferme, comme elle le faisait déjà avant, dans les fermes de la campagne de Leuhan...
Puis Marie avait acheté une maison, avec toutes ses économies de travail: la maison où habite actuellement notre chère Thérèse Le Du-Delille, face à la forge de mon père. L'heure de la retraite n'étant pas encore tout à fait venue, Marie est devenue lavandière au lavoir de Roudouallec, jusqu'à ce que les familles ne finissent par s'acheter des machines à laver.
Pour diverses raisons, Marie a revendu sa maison, et s'est établie un peu plus bas, entre le bistrot de mes parents et la maison de Françoise et Jules Lijour. Là, son fils Guillaume et Jacques, le fils de celui-ci, ont vécu quelques années avec elle.
Marie aurait donné sa chemise, pour aider Autrui.
Finalement, Marie a fini par s'établir dans la grande maison située à 20 mètres de chez elle, face au "parking"...
A l'âge de 75 ans, Marie s'est "lancée" dans la sculpture et la pyrogravure sur bois!!! Avec un réel talent. Je possède des objets de sa fabrication et j'en suis bien content.
Au terme de son existence, Marie a été ratrappée par la maladie... et a dû faire plusieurs séjours dans des hôpitaux et maisons de repos.
Marie, c'était une "bout-en-train", qui, en outre, n'hésitait pas à dire "ses quatre vérités" à telle ou telle personne; il ne fallait pas "lui marcher sur les pieds", elle qui en avait tant vu! Marie, c'était une dame réellement gentille, généreuse dans tous les sens du terme.
Marie repose en paix au cimetière de Roudouallec, aux côtés de son fils Guillaume.
unforgettable Marie...
Inoubliable et inoubliée Marie Duigou-Coicaud, qui résidait route de Guiscriff en compagnie de son époux André Coicaud et de leurs deux garçons Jacques et Gérard.
Marie était une femme moderne, toujours à l'écoute de ce qui se passait autant autour d'elle que dans le monde entier. Moderne, certes, et également très élégante!
Marie aimait bavarder avec tout le monde, sans façons.
La photo nous montre Marie à New-York, U.S.A., où elle avait voyagé plusieurs fois. Du reste, la langue anglaise n'était pas inconnue à Marie, loin de là. Un soir, Jacques Coicaud était venu en voiture jusqu'à Gourin, où Marie, Gérard et moi-même nous nous trouvions dans l'un des deux cinémas de l'époque. Sur la route du retour, Jacques roulait (peut-être...) un peu trop vite. Inquiète de cet état de chose, Marie a interpelé son grand fils en ces termes:"don't go so fast, Jacques!!" Ne va pas si vite, Jacques...
L'enterrement de Marie, il y a quelques années au cimetière de Roudouallec, était un enterrement civil, empreint d'une très forte émotion. Des textes évoquant la vie de Marie avaient été lus par ses enfants et ses petits-enfants. L'on nous avait rappelé avec tendresse que durant l'époque du Front Populaire (1936 - 1938), Marie avait eu la chance de danser une valse dans les bras de Monsieur Léon Blum,
Président du Conseil (Premier Ministre)!!!
Puis, avant l'inhumation de Marie, la famille nous avait fait écouter les deux chansons préférées de leur chère Maman: "mon amant de St-Jean" et "J'attendrai".
Toutes les personnes présentes alors au pied de la croix celte du cimetière avaient la larme à l'oeil.
Marie était une femme moderne, toujours à l'écoute de ce qui se passait autant autour d'elle que dans le monde entier. Moderne, certes, et également très élégante!
Marie aimait bavarder avec tout le monde, sans façons.
La photo nous montre Marie à New-York, U.S.A., où elle avait voyagé plusieurs fois. Du reste, la langue anglaise n'était pas inconnue à Marie, loin de là. Un soir, Jacques Coicaud était venu en voiture jusqu'à Gourin, où Marie, Gérard et moi-même nous nous trouvions dans l'un des deux cinémas de l'époque. Sur la route du retour, Jacques roulait (peut-être...) un peu trop vite. Inquiète de cet état de chose, Marie a interpelé son grand fils en ces termes:"don't go so fast, Jacques!!" Ne va pas si vite, Jacques...
L'enterrement de Marie, il y a quelques années au cimetière de Roudouallec, était un enterrement civil, empreint d'une très forte émotion. Des textes évoquant la vie de Marie avaient été lus par ses enfants et ses petits-enfants. L'on nous avait rappelé avec tendresse que durant l'époque du Front Populaire (1936 - 1938), Marie avait eu la chance de danser une valse dans les bras de Monsieur Léon Blum,
Président du Conseil (Premier Ministre)!!!
Puis, avant l'inhumation de Marie, la famille nous avait fait écouter les deux chansons préférées de leur chère Maman: "mon amant de St-Jean" et "J'attendrai".
Toutes les personnes présentes alors au pied de la croix celte du cimetière avaient la larme à l'oeil.