Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
la bonne soupe de Maï Nan-nèle...
Maï Nan-nèle... c'est comme ça et pas autrement que tout le monde appelait notre regrettée compatriote! Son nom "francisé" était Marie Lannéval, ou encore, pour de rarissimes personnes Madame Lefèbvre.
Maï était la mère de notre regretté compatriote finistérien Jean Fëo, ou Jean Lefèbvre, qui habitait route de Chateauneuf, un peu plus loin que l'ancien bistrot de Majann Leap. Maï était par conséquent la grand-mère paternelle de notre amie Micheline Lefèbvre, qui se trouve du côté de Vierzon (à notre connaissance).
Sur cette émouvante photo transmise par notre amie Marie-Hélène Kerneur, que nous remercions bien vivement, nous revoyons Maï en train de faire la soupe
à la salle de Marie Brûlé et de René Guillou, pour une noce.
La photo a été prise en 1945. Ah! Que d'émotion!...
Maï était la mère de notre regretté compatriote finistérien Jean Fëo, ou Jean Lefèbvre, qui habitait route de Chateauneuf, un peu plus loin que l'ancien bistrot de Majann Leap. Maï était par conséquent la grand-mère paternelle de notre amie Micheline Lefèbvre, qui se trouve du côté de Vierzon (à notre connaissance).
Sur cette émouvante photo transmise par notre amie Marie-Hélène Kerneur, que nous remercions bien vivement, nous revoyons Maï en train de faire la soupe
à la salle de Marie Brûlé et de René Guillou, pour une noce.
La photo a été prise en 1945. Ah! Que d'émotion!...
Mimi et Titine chantaient à tue-tête...
Mimi, c'est Mimi Grand'... et Titine, c'est sa soeur.
Ou plutôt, c'était.
Car hélas, Mimi et Titine ont disparu depuis quelques années et reposent toutes deux au cimetière de Roudouallec.
Elles étaient dans la lignée directe de Nicolas Le Grand,
dont la rue principale de Roudouallec porte le nom.
Mimi n'a jamais été mariée. Elle habitait une petite maison basse qui se trouvait route de Guiscriff, à l'emplacement actuel du petit parking face au bar-relais postal le "Kir-y-Cool". Couturière de profession, Mimi était un personnage bien connu dans notre commune,
et qui plus est, très sympathique et agréable.
Titine était l'épouse de Monsieur Colas-Adler.
Une dame fort élégante.
On ne pouvait oublier son nom, car c'était alors extrêmement rare de côtoyer ici des noms composés, formés de deux mots: Colas et Adler.
Titine venait régulièrement de la ville en vacances
chez sa chère soeur Mimi. Deux soeurs qui s'aimaient tant!
Sur la photo, très ancienne, nos deux "Soeurs Étienne" locales,
portées par le "public", se trouvent sur le podium de la Loterie,
au cours d'une fête, le Pardon du 15 Août, et chantent sans micro
un succès de l'époque, "Fleur de Paris", peut-être?
Nous nous sommes renseignés auprès de nos "mémoires vives" locales pour tenter de mettre un nom sur les autres visages.
En Vain.
.....................................................
Merci beaucoup à Marie-Hélène Kerneur
pour nous avoir amicalement prêté la photo.
Ou plutôt, c'était.
Car hélas, Mimi et Titine ont disparu depuis quelques années et reposent toutes deux au cimetière de Roudouallec.
Elles étaient dans la lignée directe de Nicolas Le Grand,
dont la rue principale de Roudouallec porte le nom.
Mimi n'a jamais été mariée. Elle habitait une petite maison basse qui se trouvait route de Guiscriff, à l'emplacement actuel du petit parking face au bar-relais postal le "Kir-y-Cool". Couturière de profession, Mimi était un personnage bien connu dans notre commune,
et qui plus est, très sympathique et agréable.
Titine était l'épouse de Monsieur Colas-Adler.
Une dame fort élégante.
On ne pouvait oublier son nom, car c'était alors extrêmement rare de côtoyer ici des noms composés, formés de deux mots: Colas et Adler.
Titine venait régulièrement de la ville en vacances
chez sa chère soeur Mimi. Deux soeurs qui s'aimaient tant!
Sur la photo, très ancienne, nos deux "Soeurs Étienne" locales,
portées par le "public", se trouvent sur le podium de la Loterie,
au cours d'une fête, le Pardon du 15 Août, et chantent sans micro
un succès de l'époque, "Fleur de Paris", peut-être?
Nous nous sommes renseignés auprès de nos "mémoires vives" locales pour tenter de mettre un nom sur les autres visages.
En Vain.
.....................................................
Merci beaucoup à Marie-Hélène Kerneur
pour nous avoir amicalement prêté la photo.
Jos et Mayann...
Cette fort jolie photo nous vient de loin: de Corte, en Corse...
C'est notre ancien compatriote Gilles Guiffès, actuellement restaurateur à Corte, auquel nous avons consacré ici un article avec photos, qui nous l'a faite parvenir
il y a quelques jours.
Elle nous permet de revoir deux personnes que les "vieux" Roudouallecois ont certainement connus:
le "marié" est Joseph Julien GUIFFÈS,
la "mariée" est Marie-Anne COLLOREC.
Ce sont les grands-parents de l'ami Gilles, et aussi de ses cousins Lili, Edmond, Lorette et Jean-Yves Quéré.
"Je les trouve magnifiques là!" nous a dit Gilles. Et il a raison, le bougre!
Joseph et sa dame sont très photogéniques. Et Gilles d'ajouter:
" J'ai connu ma grand-mère, mais pas mon grand-père,
qui m'avait l'air d'avoir du caractère, avec le regard qu'il a!"
..........................................................
Gilles termine son message en nous saluant tous, les uns et les autres,
et en ajoutant que dans son restaurant de Corte, ils préparent la saison....
C'est notre ancien compatriote Gilles Guiffès, actuellement restaurateur à Corte, auquel nous avons consacré ici un article avec photos, qui nous l'a faite parvenir
il y a quelques jours.
Elle nous permet de revoir deux personnes que les "vieux" Roudouallecois ont certainement connus:
le "marié" est Joseph Julien GUIFFÈS,
la "mariée" est Marie-Anne COLLOREC.
Ce sont les grands-parents de l'ami Gilles, et aussi de ses cousins Lili, Edmond, Lorette et Jean-Yves Quéré.
"Je les trouve magnifiques là!" nous a dit Gilles. Et il a raison, le bougre!
Joseph et sa dame sont très photogéniques. Et Gilles d'ajouter:
" J'ai connu ma grand-mère, mais pas mon grand-père,
qui m'avait l'air d'avoir du caractère, avec le regard qu'il a!"
..........................................................
Gilles termine son message en nous saluant tous, les uns et les autres,
et en ajoutant que dans son restaurant de Corte, ils préparent la saison....
deux jolies "Nana"...
Non, il ne manque pas de "s" à Nana...
car ces deux jolies jeunes filles s'appelaient ainsi; ou pour être très exact, nous dirons que tout le monde, dans le Roudouallec de l'époque, les interpelaient par ce diminutif des plus gentillets:
photo des Bretonnes:
- à gauche >>> Nana Duigou,
qui deviendra l'épouse de François Le Bec, garagiste,
et qui lui donnera une fille, Simone Le Bec,
épouse de Georges Lijour.
- à droite >>> Nana Le Bris,
qui deviendra l'épouse de Émile Lolliérou, boulanger,
et qui lui donnera un fils, Jean Lolliérou,
époux de Monique, au Manoir.
autre photo:
- Nana Bris est à gauche.
- Nana Duigou est à droite.
Les deux copines paraissent bien coquettes, élégantes même...
Et étaient très proches l'une de l'autre, sur le plan de l'Amitié.
car ces deux jolies jeunes filles s'appelaient ainsi; ou pour être très exact, nous dirons que tout le monde, dans le Roudouallec de l'époque, les interpelaient par ce diminutif des plus gentillets:
photo des Bretonnes:
- à gauche >>> Nana Duigou,
qui deviendra l'épouse de François Le Bec, garagiste,
et qui lui donnera une fille, Simone Le Bec,
épouse de Georges Lijour.
- à droite >>> Nana Le Bris,
qui deviendra l'épouse de Émile Lolliérou, boulanger,
et qui lui donnera un fils, Jean Lolliérou,
époux de Monique, au Manoir.
autre photo:
- Nana Bris est à gauche.
- Nana Duigou est à droite.
Les deux copines paraissent bien coquettes, élégantes même...
Et étaient très proches l'une de l'autre, sur le plan de l'Amitié.
Maman, par Maurice.
photo prise en Juillet 1957. |
Notre ancien Roudouallecois Maurice Guyader, désormais établi dans les Landes, nous a demandé s'il était possible de publier ici un texte écrit par lui-même, en hommage à sa Maman disparue
il y a déjà plusieurs années.
Bien sûr que oui!
lui avons-nous répondu. Comment serait-il envisageable de refuser une requête de cette nature??? C'est impensable!
Maurice a joint à son texte une photo de noce
(un homme et une femme très connus et très estimés actuellement à Roudouallec)
sur laquelle il figure au premier rang (il était encore gamin...), en tant qu'invité, avec sa chère Maman, invitée elle-aussi. Nous publions avec joie et émotion les envois de l'ami Maurice.
.....................................................................
Maman a été véritablement chassée de la ferme de Goarem Clugery. Elle est venue habiter au bourg de Roudouallec, dans une masure à l'époque, située à l'angle de la rue du Trépas et de la route de Gourin. Plus tard, on y a bâti une maison, qui faisait office de cabinet médical au Docteur Alain Pérès. Cette maison est actuellement propriété de Mme Jeanne Hémery
et de son fils François.
Pour gagner sa vie et nourrir ses deux enfants, mon frère et moi, Maman s'est louée comme lavandière, puisque le lavoir était près de
là où nous habitions tous les trois. Il s'agissait de laver de grands paniers d'osier (costinellou, en Breton) remplis de linge sale, dans l'eau glacée du lavoir, pendant des heures et des heures, pratiquement tous les jours. On le faisait bouillir avant dans une lessiveuse, sur du feu de bois, dans la grande cheminée du lavoir.
Ce travail, on le comprendra aisément, était très pénible.
À cette occasion, je me permets de remercier le Maire de l'époque, Pierre Le Goff, à titre posthume, pour avoir fait construire le nouveau lavoir en briques et couvert de tôles ondulées en fibro. Ainsi, les dames étaient à l'abri de la pluie, au moins; mais pas du froid, ni du vent, car même s'il y avait des entrées et des ouvertures, il n'y avait pas de huisseries de portes ni de fenêtres. On avait bien fait de prévoir des plans inclinés, des lavandières vers les bassins, ce qui permettait aux laveuses de frotter le linge
dans de moins mauvaises conditions.
il y a déjà plusieurs années.
Bien sûr que oui!
lui avons-nous répondu. Comment serait-il envisageable de refuser une requête de cette nature??? C'est impensable!
Maurice a joint à son texte une photo de noce
(un homme et une femme très connus et très estimés actuellement à Roudouallec)
sur laquelle il figure au premier rang (il était encore gamin...), en tant qu'invité, avec sa chère Maman, invitée elle-aussi. Nous publions avec joie et émotion les envois de l'ami Maurice.
.....................................................................
Maman a été véritablement chassée de la ferme de Goarem Clugery. Elle est venue habiter au bourg de Roudouallec, dans une masure à l'époque, située à l'angle de la rue du Trépas et de la route de Gourin. Plus tard, on y a bâti une maison, qui faisait office de cabinet médical au Docteur Alain Pérès. Cette maison est actuellement propriété de Mme Jeanne Hémery
et de son fils François.
Pour gagner sa vie et nourrir ses deux enfants, mon frère et moi, Maman s'est louée comme lavandière, puisque le lavoir était près de
là où nous habitions tous les trois. Il s'agissait de laver de grands paniers d'osier (costinellou, en Breton) remplis de linge sale, dans l'eau glacée du lavoir, pendant des heures et des heures, pratiquement tous les jours. On le faisait bouillir avant dans une lessiveuse, sur du feu de bois, dans la grande cheminée du lavoir.
Ce travail, on le comprendra aisément, était très pénible.
À cette occasion, je me permets de remercier le Maire de l'époque, Pierre Le Goff, à titre posthume, pour avoir fait construire le nouveau lavoir en briques et couvert de tôles ondulées en fibro. Ainsi, les dames étaient à l'abri de la pluie, au moins; mais pas du froid, ni du vent, car même s'il y avait des entrées et des ouvertures, il n'y avait pas de huisseries de portes ni de fenêtres. On avait bien fait de prévoir des plans inclinés, des lavandières vers les bassins, ce qui permettait aux laveuses de frotter le linge
dans de moins mauvaises conditions.
Et puis, petit à petit, les machines à laver ont commencé à faire leur apparition à Roudouallec, avec ces conséquences que l'on imagine pour les lavandières...On n'arrête pas le progrès...
Leur travail s'est raréfié...
La chance de Maman, c'était qu'à ce moment-là, un conditionneur de poulets, DOUX, devenu une entreprise de taille européenne, cherchait de la main-d'oeuvre pour son usine de Châteaulin (29).
Un car venait le matin jusqu'à Roudouallec chercher les ouvrières et les ouvriers, et les y ramenait le soir. Ce qui constituait des journées de boulot d'une grande amplitude horaire, comme on le constate!...
Peu de femmes ont pu résister à un tel régime.
Mais ma Mère-Courage, OUI!
Plus tard, le car a été supprimé, ce qui a terriblement embêté ma mère dans ses déplacements.Maman a dû trouver une petite location
à Port-Launay, près de l'usine où elle travaillait, tout en conservant la nouvelle petite location qu'elle avait pu avoir à Roudouallec,
route de Guiscriff.
Cette usine DOUX a été la chance de sa vie, à Maman. Ainsi, elle a pu se constituer une petite retraite, dont elle a "profité"
durant quelques années.
Maman est décédée en 1981 et repose dans un cimetière de Brest,
en compagnie de mon frère Yves.
Voilà.
J'avais à coeur d'évoquer ainsi la mémoire de Maman.
Au revoir, Maman. Maurice.
..................................................
Maurice et Marie-Claude Guyader
30, rue Stounicq
40 530 LABENNE
..................................................
1. Louise Guyader, maman de Maurice.
2. Maurice Guyader.
3. Michel Guyader, ancien tailleur.
4. Nicole Le Pape (future Mme Louis Allain, maçon).
5. Lili Hilliou, Bousquedaouen.
6. Raymond Pennec (maçon), Guernangoué.
7. son épouse Lucienne Daniel.
8. Lili Séjourné, Kerlenn.
9. Henri Hilliou père, Bousquedaouen.
10. Marie Jaouen, son épouse.
11. René Hilliou, Bousquedaouen.
12. René Thomas, Goarem Clugery.
13. son épouse Marie Guyader.
14. Suzanne Février, Le Moustoir.
15. Marie Le Corre-Guyader, Gourin.
16. Louise Guyader-Toulgoat, Le Moustoir.
17. Louise Le Berre (qui décéda à l'âge de 98 ans).
2. Maurice Guyader.
3. Michel Guyader, ancien tailleur.
4. Nicole Le Pape (future Mme Louis Allain, maçon).
5. Lili Hilliou, Bousquedaouen.
6. Raymond Pennec (maçon), Guernangoué.
7. son épouse Lucienne Daniel.
8. Lili Séjourné, Kerlenn.
9. Henri Hilliou père, Bousquedaouen.
10. Marie Jaouen, son épouse.
11. René Hilliou, Bousquedaouen.
12. René Thomas, Goarem Clugery.
13. son épouse Marie Guyader.
14. Suzanne Février, Le Moustoir.
15. Marie Le Corre-Guyader, Gourin.
16. Louise Guyader-Toulgoat, Le Moustoir.
17. Louise Le Berre (qui décéda à l'âge de 98 ans).