Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Chante, Louisette !
Elle a ça dans la peau, Louisette!
Louisette Le Goff-Conan, de Poul-Ru,
ancienne aide maternelle à l'école publique.
Elle adore chanter, pour elle toute seule... pour sa famille... pour ses amis...
lors des fêtes et des banquets...
La dernière fois que Louisette a chanté en public, c'était lors d'un repas du Club Menez-Du, à la salle polyvalente de Roudouallec. Louisette fonctionne aux coups de coeur: lorsqu'une chanson lui plaît, Louisette l'apprend par coeur, la répète chez elle puis, lorsqu'elle est satisfaite de son adaptation, alors elle l'inscrit, si on peut dire, à son répertoire. Pas d'époque précise, ni de thème particulier: Louisette connaît des chansons de Berthe Sylva, de Dalida, de Guy Béart, de Noam, des Compagnons de la Chansons, etc... Les années passées, il était fréquent d'entendre chanter Louisette sur les ondes de Radio Montagnes Noires dans l'émission rétro du dimanche matin, de 8h à 10heures. L'année dernière, l'un de ses amis roudouallecois lui a transféré sur un CD une dizaine de chansons que Louisette avait enregistrées sur une cassette audio.
On peut donc dire qu'il existe un CD de Louisette.
Et il va en exister un 2ème, car depuis lors, une autre cassette oubliée, qui dormait dans un meuble, a été retrouvée, sur laquelle se trouvent d'autres chansons enregistrées il y a quelques années par notre charmante compatriote,
et qui ne vont donc pas tarder à être numérisées sur un nouveau CD.
Pour écouter chanter Louisette dès maintenant,
il suffit de cliquer sur le petit triangle blanc
juste au-dessus de cet article.
Louisette Le Goff-Conan, de Poul-Ru,
ancienne aide maternelle à l'école publique.
Elle adore chanter, pour elle toute seule... pour sa famille... pour ses amis...
lors des fêtes et des banquets...
La dernière fois que Louisette a chanté en public, c'était lors d'un repas du Club Menez-Du, à la salle polyvalente de Roudouallec. Louisette fonctionne aux coups de coeur: lorsqu'une chanson lui plaît, Louisette l'apprend par coeur, la répète chez elle puis, lorsqu'elle est satisfaite de son adaptation, alors elle l'inscrit, si on peut dire, à son répertoire. Pas d'époque précise, ni de thème particulier: Louisette connaît des chansons de Berthe Sylva, de Dalida, de Guy Béart, de Noam, des Compagnons de la Chansons, etc... Les années passées, il était fréquent d'entendre chanter Louisette sur les ondes de Radio Montagnes Noires dans l'émission rétro du dimanche matin, de 8h à 10heures. L'année dernière, l'un de ses amis roudouallecois lui a transféré sur un CD une dizaine de chansons que Louisette avait enregistrées sur une cassette audio.
On peut donc dire qu'il existe un CD de Louisette.
Et il va en exister un 2ème, car depuis lors, une autre cassette oubliée, qui dormait dans un meuble, a été retrouvée, sur laquelle se trouvent d'autres chansons enregistrées il y a quelques années par notre charmante compatriote,
et qui ne vont donc pas tarder à être numérisées sur un nouveau CD.
Pour écouter chanter Louisette dès maintenant,
il suffit de cliquer sur le petit triangle blanc
juste au-dessus de cet article.
Max le loustik...
Notre ancien compatriote Maurice Guyader, dit Max pour ses amis actuels des Landes, vient de "consulter" ce blog une fois de plus; et la vue des vieiles photos de Roudouallec, en particulier celles où l'on revoit le bistrot de Charles Le Bras près de l'église, a réveillé en Max des souvenirs auxquels il ne pensait plus guère... Voici ce que Max a écrit dans son message:
...........................................................................................
L'église, avec les maisons environnantes...
Le bar de Milie Calvary et Charles Le Bras,
avec sa pompe à essence à main!
Combien de fois j'ai vu les "bocaux" se remplir
et se vider alternativement à coups de 5 litres
pour la plus grande joie des réservoirs de voitures assoiffés!!!
Nous formions une sacrée bande de 3 joyeux lurons: Jo Le Moal, Pierrot Burel et moi-même Maurice Guyader... 11, 12 et 13 ans... Toujours prêts à faire la moindre bêtise!!!
A la pompe à bras de Charles Le Bras, on avait remarqué qu'après le remplissage des réservoirs des voitures, il restait toujours un peu de "carburant" dans le gros tuyau partant de la pompe. C'est Jo, le petit fûté, qui avait remarqué ça!
Un jour, à l'aide d'une boîte de conserve vide, sans que personne ne le remarque, notre copain Jo avait récupéré cette essence du tuyau. Voilà donc la boîte pleine d'essence... Sans attendre que Milie ou Charles ne viennent nous courir après, nous nous sommes "rapidement" dirigés vers Le Trépas, au lavoir de Roudouallec, ce lieu bien centralisé et ô combien convivial pour la jeunesse de notre commune. Là, Jo a voulu nous faire une démonstration de ses talents de "garçon de cirque": cracheur de feu, comme dans les foires!
L'ami Jo n'a pas hésité une seconde: il a rempli sa bouche d'essence!!!
Pierrot Burel et moi, à côté, on a allumé un flambeau, fabriqué je ne sais plus trop comment; et puis, comme on avait des allumettes, on a allumé notre flambeau.
Alors là, mes amis, quel spectacle!!! Tel un démonstrateur dans les foires, le Jo a craché de l'essence en "pulvérisation" devant la torche enflammée, ce qui a produit une énooooorme flamme dans l'air!!!
Jo était devenu cracheur de feu ! Pierrot Burel et moi,
on rigolait comme des fous...
Ah ! . . . Pour une réussite, c'était une réussite !
Mais à quel risque, tout de même ! . . .
...............................................................................
PS: la photo ne nous montre pas le bar de Charles Le Bras, hélas; mais c'était une pompe comme ça. Mais c'est bien moi dans le cercle de la photo...
...........................................................................................
L'église, avec les maisons environnantes...
Le bar de Milie Calvary et Charles Le Bras,
avec sa pompe à essence à main!
Combien de fois j'ai vu les "bocaux" se remplir
et se vider alternativement à coups de 5 litres
pour la plus grande joie des réservoirs de voitures assoiffés!!!
Nous formions une sacrée bande de 3 joyeux lurons: Jo Le Moal, Pierrot Burel et moi-même Maurice Guyader... 11, 12 et 13 ans... Toujours prêts à faire la moindre bêtise!!!
A la pompe à bras de Charles Le Bras, on avait remarqué qu'après le remplissage des réservoirs des voitures, il restait toujours un peu de "carburant" dans le gros tuyau partant de la pompe. C'est Jo, le petit fûté, qui avait remarqué ça!
Un jour, à l'aide d'une boîte de conserve vide, sans que personne ne le remarque, notre copain Jo avait récupéré cette essence du tuyau. Voilà donc la boîte pleine d'essence... Sans attendre que Milie ou Charles ne viennent nous courir après, nous nous sommes "rapidement" dirigés vers Le Trépas, au lavoir de Roudouallec, ce lieu bien centralisé et ô combien convivial pour la jeunesse de notre commune. Là, Jo a voulu nous faire une démonstration de ses talents de "garçon de cirque": cracheur de feu, comme dans les foires!
L'ami Jo n'a pas hésité une seconde: il a rempli sa bouche d'essence!!!
Pierrot Burel et moi, à côté, on a allumé un flambeau, fabriqué je ne sais plus trop comment; et puis, comme on avait des allumettes, on a allumé notre flambeau.
Alors là, mes amis, quel spectacle!!! Tel un démonstrateur dans les foires, le Jo a craché de l'essence en "pulvérisation" devant la torche enflammée, ce qui a produit une énooooorme flamme dans l'air!!!
Jo était devenu cracheur de feu ! Pierrot Burel et moi,
on rigolait comme des fous...
Ah ! . . . Pour une réussite, c'était une réussite !
Mais à quel risque, tout de même ! . . .
...............................................................................
PS: la photo ne nous montre pas le bar de Charles Le Bras, hélas; mais c'était une pompe comme ça. Mais c'est bien moi dans le cercle de la photo...
Maurice, par Maurice.
Voici, au mot près, la copie du message reçu il y a deux ou trois jours ici même sur ce blog, de notre ancien compatriote Maurice Guyader:
Jacques,
Je consulte régulièrement ton blog; sincèrement, je te remercie de l'avoir réalisé. J'en avais rêvé, tu l'as fait. Bravo et merci de nous avoir permis
de remonter le temps.
Ceci étant dit, je reprends la photo de l'école primaire. Je me suis mis en tête, malgré mon éloignement, de reprendre contact avec le maximum de mes collègues de cette époque. J'aimerais pouvoir retracer la vie de chacun et d'en faire état dans ton blog, avec l'assentiment des intéressés bien entendu.
Alors je vais commencer par moi.
Guyader Maurice (dit aujourd'hui Max), né à Goarem Clugery. Venu habiter au bourg, après bien des péripéties bien douloureuses. En effet: nous avons été expulsés de la ferme de Goarem Clugery, recasés dans la masure à l'angle de la rue principale (Nicolas Le Grand) et la route qui mène au Trépas. Le maire de l'époque était Pierre Le Goff. Cette masure a été démolie, remplacée par la demeure d'un médecin (le docteur Pérès).
Par la suite, nous avons habité une maison route de Guiscriff, devant la maison des Coicaud. Ma mère gagnait sa maigre pitance en tant que lavandière; la construction du lavoir au Trépas date de cette époque en 51/52 environ. Cette construction a été un confort pour ces femmes et je regrette sa démolition.
Je n'ai jamais connu la faim: le lait, le beurre, le pain et les pommes de terre constituaient l'essentiel de mon alimentation.
Entré à l'école primaire à 6 ans dans la petite classe de Monsieur Le Bris. Ensuite, la classe de Monsieur Kerneur; puis un instit originaire de Camaret. J'en ai oublié le nom... Puis encore Monsieur Le Bris (décidément, cette personnalité
aura marqué ma vie).
Entré en 6ème à Gourin, au collège dirigé par Monsieur Prado. Départ à la fin de la 5ème au C.E.T. de Tinténiac (35), où j'obtiens en 1960 le C.A.P. de mécanicien de mécanique agricole.
Au sortir de Tinténiac, après un bref passage au port de Concarneau, je rentre dans une entreprise à Rennes (carrosserie Pelpel). Après deux ans passés à Rennes, 16 mois de Service Militaire.
Départ à Paris... embauché dans une entreprise de travaux publics à Villeneuve-La-Garenne. Puis, très vite à la SNCECMA en 1965 à Boulogne-Billancourt (Société Nationale de Construction de Moteurs d'Avions).
C'est en 1965 que je rencontre Marie-Claude, qui deviendra mon épouse. Un premier enfant, Catherine, naît en 1968, presque sur les barricades!!!
Nous décidons d'émigrer dans le Sud-Ouest en 1969. Naissance de notre deuxième enfant, Laurence.
Je rentre à l'usine TURBOMECA (fabrication et réparation de moteurs d'hélicoptères), à Tamos, dans les Landes. J'y suis resté de 1969 à 2003, date de la retraite à 60 ans, après 43 années de cotisations!!!
J'habite Labenne, dans les Landes, depuis 30 ans, au milieu des pins et à côté de l'océan. Je reste attaché à Roudouallec où je compte bien passer quelques jours dans un proche avenir.
A toi de voir ce que tu peux faire de cet historique.
Amitiés. Max
...................................................................
Cher Max, c'est écrit avec ton coeur et tes tripes. Alors,
pas besoin de modifier quoi que ce soit.
Dès que tu auras d'autres biographies comme celle-là,
on les publiera ici pour que tes souvenirs
ne meurent jamais. JB
Vite, une photo de toi, aujourd'hui !
Pour que l'on voit si tu as changé...
Jacques,
Je consulte régulièrement ton blog; sincèrement, je te remercie de l'avoir réalisé. J'en avais rêvé, tu l'as fait. Bravo et merci de nous avoir permis
de remonter le temps.
Ceci étant dit, je reprends la photo de l'école primaire. Je me suis mis en tête, malgré mon éloignement, de reprendre contact avec le maximum de mes collègues de cette époque. J'aimerais pouvoir retracer la vie de chacun et d'en faire état dans ton blog, avec l'assentiment des intéressés bien entendu.
Alors je vais commencer par moi.
Guyader Maurice (dit aujourd'hui Max), né à Goarem Clugery. Venu habiter au bourg, après bien des péripéties bien douloureuses. En effet: nous avons été expulsés de la ferme de Goarem Clugery, recasés dans la masure à l'angle de la rue principale (Nicolas Le Grand) et la route qui mène au Trépas. Le maire de l'époque était Pierre Le Goff. Cette masure a été démolie, remplacée par la demeure d'un médecin (le docteur Pérès).
Par la suite, nous avons habité une maison route de Guiscriff, devant la maison des Coicaud. Ma mère gagnait sa maigre pitance en tant que lavandière; la construction du lavoir au Trépas date de cette époque en 51/52 environ. Cette construction a été un confort pour ces femmes et je regrette sa démolition.
Je n'ai jamais connu la faim: le lait, le beurre, le pain et les pommes de terre constituaient l'essentiel de mon alimentation.
Entré à l'école primaire à 6 ans dans la petite classe de Monsieur Le Bris. Ensuite, la classe de Monsieur Kerneur; puis un instit originaire de Camaret. J'en ai oublié le nom... Puis encore Monsieur Le Bris (décidément, cette personnalité
aura marqué ma vie).
Entré en 6ème à Gourin, au collège dirigé par Monsieur Prado. Départ à la fin de la 5ème au C.E.T. de Tinténiac (35), où j'obtiens en 1960 le C.A.P. de mécanicien de mécanique agricole.
Au sortir de Tinténiac, après un bref passage au port de Concarneau, je rentre dans une entreprise à Rennes (carrosserie Pelpel). Après deux ans passés à Rennes, 16 mois de Service Militaire.
Départ à Paris... embauché dans une entreprise de travaux publics à Villeneuve-La-Garenne. Puis, très vite à la SNCECMA en 1965 à Boulogne-Billancourt (Société Nationale de Construction de Moteurs d'Avions).
C'est en 1965 que je rencontre Marie-Claude, qui deviendra mon épouse. Un premier enfant, Catherine, naît en 1968, presque sur les barricades!!!
Nous décidons d'émigrer dans le Sud-Ouest en 1969. Naissance de notre deuxième enfant, Laurence.
Je rentre à l'usine TURBOMECA (fabrication et réparation de moteurs d'hélicoptères), à Tamos, dans les Landes. J'y suis resté de 1969 à 2003, date de la retraite à 60 ans, après 43 années de cotisations!!!
J'habite Labenne, dans les Landes, depuis 30 ans, au milieu des pins et à côté de l'océan. Je reste attaché à Roudouallec où je compte bien passer quelques jours dans un proche avenir.
A toi de voir ce que tu peux faire de cet historique.
Amitiés. Max
...................................................................
Cher Max, c'est écrit avec ton coeur et tes tripes. Alors,
pas besoin de modifier quoi que ce soit.
Dès que tu auras d'autres biographies comme celle-là,
on les publiera ici pour que tes souvenirs
ne meurent jamais. JB
Vite, une photo de toi, aujourd'hui !
Pour que l'on voit si tu as changé...
les photos de Max...
Les choses vont vite, avec internet!
Le précédent article dans lequel notre ami Maurice nous raconte brièvement les étapes de sa vie, lui est parvenu dans "son" département des Landes, à peine publié!
Et Maurice-Max nous a fait parvenir immédiatement deux photos de lui-même prises juste après avoir lu l'article, ce mercredi après-midi 23 septembre 2009. C'est avec un réel plaisir que lesdites photos sont publiées ici, immédiatement aussi.En médaillon, on revoit l'ami Maurice tel qu'il était il y a .... un certain temps.
Le précédent article dans lequel notre ami Maurice nous raconte brièvement les étapes de sa vie, lui est parvenu dans "son" département des Landes, à peine publié!
Et Maurice-Max nous a fait parvenir immédiatement deux photos de lui-même prises juste après avoir lu l'article, ce mercredi après-midi 23 septembre 2009. C'est avec un réel plaisir que lesdites photos sont publiées ici, immédiatement aussi.En médaillon, on revoit l'ami Maurice tel qu'il était il y a .... un certain temps.
le miroir (1)
Un petit coup d'oeil dans le rétroviseur, histoire de voir ce qui se passe derrière. C'est le critère qui nous guide ici pour la réalisation de ces deux articles, où l'on redécouvre des photos qui datent "un petit peu"; mais ce n'est pas déplaisant de les voir une nouvelle fois...
photo 1:
- Titine et Anne-Marie, la maman de Xavier Le Clech, lors de la fête profane au village du Moustoir.
photo 2:
- Henri Scoul, du bourg, lors d'un feu de la St-Jean à la sortie du bourg,
route de Chateauneuf.
photo 3:
- Jean Saouter, du bourg aussi, après avoir vécu longtemps à Kervazoën,
au feu de la St-Jean.
photo 4:
- Louis Le Naour et son compère discutent le coup, à une fête au Moustoir.
photo 5:
- Jean-Paul Raoul, Jean-Louis Le Bihan, deux des frères Le Goff (Queidel)
portant des signes extérieurs de catholiscisme au Pardon du Moustoir.
photo 1:
- Titine et Anne-Marie, la maman de Xavier Le Clech, lors de la fête profane au village du Moustoir.
photo 2:
- Henri Scoul, du bourg, lors d'un feu de la St-Jean à la sortie du bourg,
route de Chateauneuf.
photo 3:
- Jean Saouter, du bourg aussi, après avoir vécu longtemps à Kervazoën,
au feu de la St-Jean.
photo 4:
- Louis Le Naour et son compère discutent le coup, à une fête au Moustoir.
photo 5:
- Jean-Paul Raoul, Jean-Louis Le Bihan, deux des frères Le Goff (Queidel)
portant des signes extérieurs de catholiscisme au Pardon du Moustoir.