Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
le miroir (2)
photo 1:
- Madeleine Eveno-Bordier, lors d'une (lointaine) fête des potirons...
photo 2:
- Pierre Le Lay, chauffeur routier, rue de Guernéo, lors d'un fête
des potirons.
photo 3:
- Michel Péron, rue Nicolas Le Grand, lors du championnat de kubb
très arrosé de 2008.
photo 4:
- Agnès Coadic, son beau-frère Soaïk (derrière), et Louis Le Balc'h
à un repas du club des retraités.
photo 5:
- à droite de la photo, les deux dames qui bavardent, ce sont Louise Raoul et
Annette David-Ponthou, lors d'une fête près de la salle polyvalente.
- Madeleine Eveno-Bordier, lors d'une (lointaine) fête des potirons...
photo 2:
- Pierre Le Lay, chauffeur routier, rue de Guernéo, lors d'un fête
des potirons.
photo 3:
- Michel Péron, rue Nicolas Le Grand, lors du championnat de kubb
très arrosé de 2008.
photo 4:
- Agnès Coadic, son beau-frère Soaïk (derrière), et Louis Le Balc'h
à un repas du club des retraités.
photo 5:
- à droite de la photo, les deux dames qui bavardent, ce sont Louise Raoul et
Annette David-Ponthou, lors d'une fête près de la salle polyvalente.
Marie et Raymonde
Marie Breut-Le Goff, épouse du regretté Lili Le Goff, dont la maison se trouve à l'angle de la rue Nicolas Le Grand et la rue de Chateauneuf, est reconnaissable d'assez loin de par ses beaux cheveux blancs toujours bien arrangés, et sa non moins belle veste d'été bleu-ciel qu'elle porte avec une élégance certaine. Lili Le Goff, qui fut l'époux de Marie, était le "fils de son père" Gabriel Le Goff, lequel fut Maire de notre commune de 1900 jusqu'en 1920 (donc, durant la guerre de 1914-1918; et Gabriel a dû, hélas, souvent se rendre dans les familles annoncer la mort d'un fils, d'un frère, tué lors de cette terrible guerre). Lili, époux de Marie, était un monsieur d'une grande gentillesse.
Raymonde Le Bihan est l'épouse de notre ami finistérien Jean-Louis, qui a été agriculteur au village de Coat-Plin-Coat, village bien connu des Roudouallecois, posé sur le flanc sud des Montagnes Noires. La maison de Raymonde et de Jean-Louis est haut-perchée elle-aussi, avec une vue imprenable sur cette "vallée" où s'entremêlent les départements du Finistère et du Morbihan. En outre, un magnifique jardin nappé d'une douce pelouse vert-tendre agrémente un peu plus le panorama de nos amis.
Marie et Raymonde se retrouvent fréquemment à l'église Notre-Dame-de-Lorette à Roudouallec, où elles passent une bonne partie de leur temps dit libre à seconder le curé lorsque celui-ci officie. C'est ainsi que Marie allume les cierges et les bougies, apporte les burettes et les gros livres, fait la quête à l'aide d'un petit panier dit "à pain", cherche le regard de Monsieur le Curé pour savoir si celui-ci a besoin de quelque chose à la dernière minute... Et surtout, Marie chante!!! Marie chante en Breton, d'une voix sans faille, les plus beaux cantiques du patrimoine. Marie est bénévole au service de l'église de Roudouallec et, de manière "officielle", est correspondante locale auprès de la cure de Gourin. Marie est le relais paroissial.
Il en est presque de même en ce qui concerne notre chère Raymonde Le Bihan, toujours là lorsque l'église a besoin d'elle pour lire des textes religieux au cours des messes, et ce d'une voix forte, que l'on entend sans difficulté depuis le fond de l'église. Raymonde fait aussi la quête; quand Raymonde fait le côté droit de l'église, Marie fait le côté gauche... si bien que personne n'est oublié! Raymonde apporte de belles fleurs de son grand jardin pour agrémenter l'autel et le choeur. Les bouquets sont composés avec goût. Mais Raymonde a un grand regret: ne pas pouvoir chanter en Breton!!! car n'étant pas Bretonne, elle ne connaît pas notre langue, exception faite de quelques mots. Là, son époux Jean-Louis aurait dû faire un effort...
Marie et Raymonde ne sont pas les seules personnes à "donner un coup de main" à l'église; d'autres dames et de rares messieurs travaillent également "dans l'ombre" et les personnes fréquentant l'église d'une façon ou d'une autre leur en sont gré.
Post Scriptum:
Certes, Raymonde n'a pas vu le jour en Pays Breton. Mais il va de soi que notre amie des Montagnes Noires est devenue
"Citoyenne Bretonne" à 100%
depuis ....... un certain temps, grâce à un certain Jean-Louis,
à leurs filles jolies, à l'esprit de famille que Raymonde a grand.
Raymonde EST Bretonne.
Raymonde Le Bihan est l'épouse de notre ami finistérien Jean-Louis, qui a été agriculteur au village de Coat-Plin-Coat, village bien connu des Roudouallecois, posé sur le flanc sud des Montagnes Noires. La maison de Raymonde et de Jean-Louis est haut-perchée elle-aussi, avec une vue imprenable sur cette "vallée" où s'entremêlent les départements du Finistère et du Morbihan. En outre, un magnifique jardin nappé d'une douce pelouse vert-tendre agrémente un peu plus le panorama de nos amis.
Marie et Raymonde se retrouvent fréquemment à l'église Notre-Dame-de-Lorette à Roudouallec, où elles passent une bonne partie de leur temps dit libre à seconder le curé lorsque celui-ci officie. C'est ainsi que Marie allume les cierges et les bougies, apporte les burettes et les gros livres, fait la quête à l'aide d'un petit panier dit "à pain", cherche le regard de Monsieur le Curé pour savoir si celui-ci a besoin de quelque chose à la dernière minute... Et surtout, Marie chante!!! Marie chante en Breton, d'une voix sans faille, les plus beaux cantiques du patrimoine. Marie est bénévole au service de l'église de Roudouallec et, de manière "officielle", est correspondante locale auprès de la cure de Gourin. Marie est le relais paroissial.
Il en est presque de même en ce qui concerne notre chère Raymonde Le Bihan, toujours là lorsque l'église a besoin d'elle pour lire des textes religieux au cours des messes, et ce d'une voix forte, que l'on entend sans difficulté depuis le fond de l'église. Raymonde fait aussi la quête; quand Raymonde fait le côté droit de l'église, Marie fait le côté gauche... si bien que personne n'est oublié! Raymonde apporte de belles fleurs de son grand jardin pour agrémenter l'autel et le choeur. Les bouquets sont composés avec goût. Mais Raymonde a un grand regret: ne pas pouvoir chanter en Breton!!! car n'étant pas Bretonne, elle ne connaît pas notre langue, exception faite de quelques mots. Là, son époux Jean-Louis aurait dû faire un effort...
Marie et Raymonde ne sont pas les seules personnes à "donner un coup de main" à l'église; d'autres dames et de rares messieurs travaillent également "dans l'ombre" et les personnes fréquentant l'église d'une façon ou d'une autre leur en sont gré.
Post Scriptum:
Certes, Raymonde n'a pas vu le jour en Pays Breton. Mais il va de soi que notre amie des Montagnes Noires est devenue
"Citoyenne Bretonne" à 100%
depuis ....... un certain temps, grâce à un certain Jean-Louis,
à leurs filles jolies, à l'esprit de famille que Raymonde a grand.
Raymonde EST Bretonne.
l'ami Jean Burel, l'homme jamais fatigué.
Jean n'a jamais autant travaillé, depuis qu'il est à la retraite: un jour, il est chez lui à entretenir son jardin ou celui des autres... Après, il s'occupe des chevaux de la famille d'Éric Quéré au Trépas... Après encore, soit il ramasse des pommes chez Lili et Jacqueline, soit il place les juments et les pouliches pour le concours et la vente lors du festival des potirons. Parfois même, il est "responsable" de la cuisson des pommes de terre pour les soirées "raclette" de l'Amicale Laïque. Une fois, il a pris l'avion pour se rendre à Paris au Salon de l'Agriculture
où étaient présentés des chevaux du Trépas!...
Il y a très peu de temps, l'ami Jean "bossait" à Quimper en tant que magasinier dans une entreprise de menuiserie. C'est ainsi qu'il a terminé sa vie active.
Jean vit dans cette grande maison que ses parents Soaïk Burel et son épouse Marie-Jeanne avaient fait construire il y a longtemps à Beg-An-Hent-Bras, avant le Garage Peugeot. La famille Burel était alors composée de quatre enfants: Pierre dit Pierrot, Jean, Jeannine et Christine, décédée bien jeune
il y a quelques années.
Jean Burel n'a pas du tout l'intention de baisser les bras, ni de se reposer.
"Une heure avant ma mort, je travaillerai encore!" , nous a dit le cher Jean hier vendredi 9 octobre 2009 lorsque les photos ont été prises.
où étaient présentés des chevaux du Trépas!...
Il y a très peu de temps, l'ami Jean "bossait" à Quimper en tant que magasinier dans une entreprise de menuiserie. C'est ainsi qu'il a terminé sa vie active.
Jean vit dans cette grande maison que ses parents Soaïk Burel et son épouse Marie-Jeanne avaient fait construire il y a longtemps à Beg-An-Hent-Bras, avant le Garage Peugeot. La famille Burel était alors composée de quatre enfants: Pierre dit Pierrot, Jean, Jeannine et Christine, décédée bien jeune
il y a quelques années.
Jean Burel n'a pas du tout l'intention de baisser les bras, ni de se reposer.
"Une heure avant ma mort, je travaillerai encore!" , nous a dit le cher Jean hier vendredi 9 octobre 2009 lorsque les photos ont été prises.
Maurice et Henri, Henri et Maurice...
Henri Le Floc'h et Maurice Guyader |
Voici la copie du message de notre ami Maurice Guyader, le Roudouallecois des Landes, reçu il y a quelques jours:
"Jacques, 40 ans après, c'est fait! Et je le répète: grâce à ton blog. Les retrouvailles ont eu lieu à Labenne. Sur ces photos, il s'agit de Henri Le Floc'h et de moi-même sur notre plage labennaise.
Les cartes postales que nous t'avons envoyées proviennent d'une riche collection appartenant à Henri. D'autres photos de personnes ayant habité à Roudouallec te parviendront peu à peu, avec des commentaires; elles-aussi sont issues des archives de Henri.
Nous te faisons parvenir 5 photos de nos retrouvailles à Labenne il y a quelques jours (cet e-mail est arrivé à Roudouallec mardi 20 octobre 2009), retrouvailles auxquelles s'est greffé un autre couple, dont le copain avait travaillé avec Henri et moi aux Carrosseries PELPEL à Rennes en 1961 et 1962!!!!
à bientôt... Maurice et toute l'équipe.
........................................................................
Henri Le Floc'h est originaire du Trépas. Il est le frère de Anne-Marie et de Daniel Le Floc'h, dont les parents étaient Hervé Le Floc'h et Marie Le Roux.
........................................................................
Merci beaucoup pour ta correspondance, Maurice. N'oublie pas de dire à Henri tout le bien, sincère, que je pense de lui, et de toute sa famille. Vos retrouvailles après tant d'années, ça me fout une émotion grande comme ça... Le blog aura servi à quelque chose. JB
"Jacques, 40 ans après, c'est fait! Et je le répète: grâce à ton blog. Les retrouvailles ont eu lieu à Labenne. Sur ces photos, il s'agit de Henri Le Floc'h et de moi-même sur notre plage labennaise.
Les cartes postales que nous t'avons envoyées proviennent d'une riche collection appartenant à Henri. D'autres photos de personnes ayant habité à Roudouallec te parviendront peu à peu, avec des commentaires; elles-aussi sont issues des archives de Henri.
Nous te faisons parvenir 5 photos de nos retrouvailles à Labenne il y a quelques jours (cet e-mail est arrivé à Roudouallec mardi 20 octobre 2009), retrouvailles auxquelles s'est greffé un autre couple, dont le copain avait travaillé avec Henri et moi aux Carrosseries PELPEL à Rennes en 1961 et 1962!!!!
à bientôt... Maurice et toute l'équipe.
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Henri Le Floc'h est originaire du Trépas. Il est le frère de Anne-Marie et de Daniel Le Floc'h, dont les parents étaient Hervé Le Floc'h et Marie Le Roux.
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Merci beaucoup pour ta correspondance, Maurice. N'oublie pas de dire à Henri tout le bien, sincère, que je pense de lui, et de toute sa famille. Vos retrouvailles après tant d'années, ça me fout une émotion grande comme ça... Le blog aura servi à quelque chose. JB
ty Majann Leap
L'ancien bistrot de notre regrettée Majann Leap,
que bon nombre de nos compatriotes ont jadis connu
et bien sûr fréquenté!!! Mais hélas,la plupart d'entre eux a aussi disparu, comme Majann et la jeune fille dont elle prenait soin à l'époque.
Beaucoup d'eau a coulé sous le pont de Karn-Ar-Ster depuis que le petit bistrot a fermé sa porte...La petite maison se situe à la sortie de Roudouallec, route de Chateauneuf, en territoire finistérien. Aujourd'hui, elle est devenue propriété de la famille de Jeanne et Yves Le Bris. Chaque année, juste à côté, se déroule le célèbre feu de la St-Jean, très fréquenté pour sa bonne humeur et sa convivialité, exactement comme ça se passait DANS
le petit bistrot de Majann.
Majann Leap repose au cimetière de Roudouallec.
Rares sont les personnes qui se recueillent
sur sa sépulture.
(photos prises Dimanche 8 Novembre 2009)
que bon nombre de nos compatriotes ont jadis connu
et bien sûr fréquenté!!! Mais hélas,la plupart d'entre eux a aussi disparu, comme Majann et la jeune fille dont elle prenait soin à l'époque.
Beaucoup d'eau a coulé sous le pont de Karn-Ar-Ster depuis que le petit bistrot a fermé sa porte...La petite maison se situe à la sortie de Roudouallec, route de Chateauneuf, en territoire finistérien. Aujourd'hui, elle est devenue propriété de la famille de Jeanne et Yves Le Bris. Chaque année, juste à côté, se déroule le célèbre feu de la St-Jean, très fréquenté pour sa bonne humeur et sa convivialité, exactement comme ça se passait DANS
le petit bistrot de Majann.
Majann Leap repose au cimetière de Roudouallec.
Rares sont les personnes qui se recueillent
sur sa sépulture.
(photos prises Dimanche 8 Novembre 2009)