Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
Anna Gestin-Philippe, 97 ans...
Anna Gestin-Philippe est la doyenne de Trégourez, et a fêté très récemment (décembre 2009) son 97ème anniversaire à la Maison de Retraite de Chateauneuf-du-Faou (29).
Anna Gestin est née à Roudouallec, et est parente à notre amie Jeannine Gaonac'h, de Treminut: la mère de Jeannine était Majann Philippe. Jean Le Brocher nous a rappelé que Anna Gestin habitait à côté de l'ancienne maison de Nana Le Roy et de son fils Marcel, à Pont-Moor, à la sortie de Roudouallec, entre le pont et la maison de Jean Le Brocher (Chez Lerm). Anna s'est mariée en 1932 avec Corentin Philippe. Tin a conduit les cars scolaires pendant longtemps, ainsi que des navettes vers Quimper, du temps où tous les moyens de locomotion actuels n'existaient pas. Anna et Tin tenaient aussi un commerce près de la Mairie de Trégourez "bar - légumes - fruits". Anna a deux filles: Annick et Yvonne.
De nos jours, Anna est donc à la Maison de Retraite de Chateauneuf, où sa famille et le personnel s'occupent bien d'elle. Bon Anniversaire, Anna!
Anna Gestin est née à Roudouallec, et est parente à notre amie Jeannine Gaonac'h, de Treminut: la mère de Jeannine était Majann Philippe. Jean Le Brocher nous a rappelé que Anna Gestin habitait à côté de l'ancienne maison de Nana Le Roy et de son fils Marcel, à Pont-Moor, à la sortie de Roudouallec, entre le pont et la maison de Jean Le Brocher (Chez Lerm). Anna s'est mariée en 1932 avec Corentin Philippe. Tin a conduit les cars scolaires pendant longtemps, ainsi que des navettes vers Quimper, du temps où tous les moyens de locomotion actuels n'existaient pas. Anna et Tin tenaient aussi un commerce près de la Mairie de Trégourez "bar - légumes - fruits". Anna a deux filles: Annick et Yvonne.
De nos jours, Anna est donc à la Maison de Retraite de Chateauneuf, où sa famille et le personnel s'occupent bien d'elle. Bon Anniversaire, Anna!
Marie Caurant-Scieller, centenaire ! ! !
Marie a eu 100 ans mercredi 9 décembre 2009.
Marie Caurant a vu le jour le 9 Décembre 1909 à Roudouallec.
Tout juste âgée de 17 ans, Marie se marie...Puis, comme beaucoup de compatriotes à ce moment-là, les jeunes mariés s'en vont en Amérique, aux Etats-Unis, pour gagner un peu plus d'argent qu'ils ne l'auraient fait en restant au pays breton. Marie travaillait à New-York en tant que couturière, alors que son époux, lui, travaillait chez Michelin, comme les autres, si on peut dire. Leur premier enfant vient au monde là-bas: Marthe Scieller.
Puis, au cours des années 30, en pleine crise économique, la tristement célèbre "crise de 29", la famille Scieller quitte les U.S.A. et s'installe dans la région parisienne, à Méry-sur-Oise, où ils tiendront une CHAMPIGNONNIÈRE.
Et arriva la guerre.
Le mari de Marie est rapidement fait prisonnier et envoyé en Allemagne. Marie Caurant-Scieller et ses deux filles, Marthe et Éliane, rentrent en Bretagne à Roudouallec, au village de Queidel, où Marie aide de son mieux ses parents à la ferme...
À la fin de la guerre, son mari revient à Roudouallec; et ils décident de rester vivre au village de Queidel (route de Spézet)...
Aujourd'hui, Marie vit paisiblement à la Maison de Retraite
de Chateauneuf-du-Faou (29) depuis l'année 2001.
A ce jour, Marie a une arrière-arrière-petite-fille !
Bon Anniversaire et Bonne Santé,
chère Marie!
Marie Caurant a vu le jour le 9 Décembre 1909 à Roudouallec.
Tout juste âgée de 17 ans, Marie se marie...Puis, comme beaucoup de compatriotes à ce moment-là, les jeunes mariés s'en vont en Amérique, aux Etats-Unis, pour gagner un peu plus d'argent qu'ils ne l'auraient fait en restant au pays breton. Marie travaillait à New-York en tant que couturière, alors que son époux, lui, travaillait chez Michelin, comme les autres, si on peut dire. Leur premier enfant vient au monde là-bas: Marthe Scieller.
Puis, au cours des années 30, en pleine crise économique, la tristement célèbre "crise de 29", la famille Scieller quitte les U.S.A. et s'installe dans la région parisienne, à Méry-sur-Oise, où ils tiendront une CHAMPIGNONNIÈRE.
Et arriva la guerre.
Le mari de Marie est rapidement fait prisonnier et envoyé en Allemagne. Marie Caurant-Scieller et ses deux filles, Marthe et Éliane, rentrent en Bretagne à Roudouallec, au village de Queidel, où Marie aide de son mieux ses parents à la ferme...
À la fin de la guerre, son mari revient à Roudouallec; et ils décident de rester vivre au village de Queidel (route de Spézet)...
Aujourd'hui, Marie vit paisiblement à la Maison de Retraite
de Chateauneuf-du-Faou (29) depuis l'année 2001.
A ce jour, Marie a une arrière-arrière-petite-fille !
Bon Anniversaire et Bonne Santé,
chère Marie!
les sabots de bois (1)
Ce Dimanche 21 Février 2010, nous avons reçu un message très intéressant de la part de notre ancien compatriote Maurice Guyader, désormais "Landais".
Nous vous recopions à l'identique les souvenirs de Maurice...
.....................................................................
Bonjour Jacques,
Je tombe sur une photo de sabots, dans une revue des Landes.
Eh bien, des sabots bretons, je peux dire que j'en ai porté jusqu'à l'âge de 15 ans, c'est-à-dire jusqu'en 1958, ce qui me ramène avec émotion aux sabotiers de Roudouallec...
Combien de sabotiers y avait-il à Roudouallec,
disons en 1952 par exemple?
Celui dont je me rappelle le mieux, c'est Noël Cadou (au prénom prédestiné, en l'occurrence...) et de sa chère épouse Marie-Jeanne. Quant à leurs enfants, dont certains ont sensiblement mon âge, je ne les ai pas tous bien connus.
Louise Cadou, que l'on appelait Louisig, je n'ai pas eu l'occasion de la connaître. Je sais quand même qu'elle vit à Scaër, où elle a été enseignante dans une école ou au collège public.
René Cadou était en classe de 3ème au même moment où moi-même j'étais en 6ème au C.E.G. dirigé alors par Monsieur Prado. Je me suis laissé dire que René vit à présent aux U.S.A.
Marie-Pierre Cadou, je l'ai rencontrée plusieurs fois, alors que je me trouvais dans le même groupe qu'elle, à la cueillette des haricots!!! Mais je l'ai perdue de vue très vite.
Jeannine Cadou, je me souviens fort bien d'elle, par contre. Je l'ai reconnue aussitôt que je l'ai revue sur des anciennes photos de classe sur ce blog. Je sais hélas qu'elle a eu des malheurs de famille, et qu'actuellement, elle doit se trouver à Pleyben. Ce serait pour moi un grand plaisir de communiquer avec elle.
Mais revenons à nos sabots...
L'image que je conserverai toujours dans ma mémoire, c'est la maison de la famille Cadou (là où vit actuellement la famille Prat).
Au bord de la route, devant la maison, il n'y avait pas encore de trottoir; mais on voyait toujours un gros tas de troncs d'arbres, sans doute du hêtre. Ces troncs m'impressionnaient!!!
Ils mesuraient facilement 2 mètres de long et, pour certains, le diamètre était de l'ordre de 1 mètre, et même davantage parfois!
Nous vous recopions à l'identique les souvenirs de Maurice...
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Bonjour Jacques,
Je tombe sur une photo de sabots, dans une revue des Landes.
Eh bien, des sabots bretons, je peux dire que j'en ai porté jusqu'à l'âge de 15 ans, c'est-à-dire jusqu'en 1958, ce qui me ramène avec émotion aux sabotiers de Roudouallec...
Combien de sabotiers y avait-il à Roudouallec,
disons en 1952 par exemple?
Celui dont je me rappelle le mieux, c'est Noël Cadou (au prénom prédestiné, en l'occurrence...) et de sa chère épouse Marie-Jeanne. Quant à leurs enfants, dont certains ont sensiblement mon âge, je ne les ai pas tous bien connus.
Louise Cadou, que l'on appelait Louisig, je n'ai pas eu l'occasion de la connaître. Je sais quand même qu'elle vit à Scaër, où elle a été enseignante dans une école ou au collège public.
René Cadou était en classe de 3ème au même moment où moi-même j'étais en 6ème au C.E.G. dirigé alors par Monsieur Prado. Je me suis laissé dire que René vit à présent aux U.S.A.
Marie-Pierre Cadou, je l'ai rencontrée plusieurs fois, alors que je me trouvais dans le même groupe qu'elle, à la cueillette des haricots!!! Mais je l'ai perdue de vue très vite.
Jeannine Cadou, je me souviens fort bien d'elle, par contre. Je l'ai reconnue aussitôt que je l'ai revue sur des anciennes photos de classe sur ce blog. Je sais hélas qu'elle a eu des malheurs de famille, et qu'actuellement, elle doit se trouver à Pleyben. Ce serait pour moi un grand plaisir de communiquer avec elle.
Mais revenons à nos sabots...
L'image que je conserverai toujours dans ma mémoire, c'est la maison de la famille Cadou (là où vit actuellement la famille Prat).
Au bord de la route, devant la maison, il n'y avait pas encore de trottoir; mais on voyait toujours un gros tas de troncs d'arbres, sans doute du hêtre. Ces troncs m'impressionnaient!!!
Ils mesuraient facilement 2 mètres de long et, pour certains, le diamètre était de l'ordre de 1 mètre, et même davantage parfois!
les sabots de bois (2)
Quant à la seconde image qui est gravée dans ma mémoire, je vois René et son père Noël tirant d'un côté puis de l'autre une longue lame de scie aux dents redoutables, munie d'un manche en bois à chaque extrémité (des passe-partout), comme les scieurs de long. Tous deux coupaient ces fûts en sections, à la longueur des futurs sabots... C'était très difficile et très fatigant de travailler si dur!
Ces sections de bois, Noël les fendait ensuite afin de donner le cubage nécessaire à la fabrication des sabots. J'ai vu plusieurs fois le tour à bois dans l'atelier du cher Noël... Ce tour permettait à Noël de reproduire une forme d'après un modèle. Grâce à ce tour à bois, Noël "gagnait" un temps fou par rapport à un façonnage à la main!
Ah! Noël Cadou!!...
On peut dire que son épouse Marie-Jeanne n'a jamais manqué de copeaux pour allumer les feux de ses cheminées!
Je le vois encore creuser la forme, l'évider de telle sorte que le pied humain, qui pouvait très bien être chaussé de chaussons, puisse tout simplement "entrer" sans douleur dans le sabot...Je me rappelle du noms de certains des instruments de Noël: une cuillère et une tarière, qui ressemblait à une grande vrille,
une sorte d'énorme tire-bouchon mod-koz...
Ensuite, Noël enduisait les deux sabots d'un produit dont le nom précis m'échappe, constitué à base de jus d'airelles; je me souviens très bien de la couleur "sombre" des sabots de Noël.
On pouvait aussi faire poser une sorte de petite bride en cuir, pour que le bois du sabot ne coupe pas le haut du pied. Mais certaines familles plutôt modestes ou même pauvres se contentaient de sabots totalement en bois et rien qu'en bois.
Je sais cela par expérience, car j'ai porté les deux sortes.
De même, concernant la semelle, c'était selon la volonté de chacun: des clous en métal (des "broudou")que certains mettaient eux-mêmes, ou une lanière en caoutchouc noir achetée chez le cordonnier (on peut en trouver encore, de nos jours).
Ainsi équipés, on pouvait affronter tous les types de temps.
Noël Cadou n'est pas prêt de s'effacer de mes souvenirs!
Bonne soirée. Max
Maurice Guyader: arnaez.max@wanadoo.fr
Ces sections de bois, Noël les fendait ensuite afin de donner le cubage nécessaire à la fabrication des sabots. J'ai vu plusieurs fois le tour à bois dans l'atelier du cher Noël... Ce tour permettait à Noël de reproduire une forme d'après un modèle. Grâce à ce tour à bois, Noël "gagnait" un temps fou par rapport à un façonnage à la main!
Ah! Noël Cadou!!...
On peut dire que son épouse Marie-Jeanne n'a jamais manqué de copeaux pour allumer les feux de ses cheminées!
Je le vois encore creuser la forme, l'évider de telle sorte que le pied humain, qui pouvait très bien être chaussé de chaussons, puisse tout simplement "entrer" sans douleur dans le sabot...Je me rappelle du noms de certains des instruments de Noël: une cuillère et une tarière, qui ressemblait à une grande vrille,
une sorte d'énorme tire-bouchon mod-koz...
Ensuite, Noël enduisait les deux sabots d'un produit dont le nom précis m'échappe, constitué à base de jus d'airelles; je me souviens très bien de la couleur "sombre" des sabots de Noël.
On pouvait aussi faire poser une sorte de petite bride en cuir, pour que le bois du sabot ne coupe pas le haut du pied. Mais certaines familles plutôt modestes ou même pauvres se contentaient de sabots totalement en bois et rien qu'en bois.
Je sais cela par expérience, car j'ai porté les deux sortes.
De même, concernant la semelle, c'était selon la volonté de chacun: des clous en métal (des "broudou")que certains mettaient eux-mêmes, ou une lanière en caoutchouc noir achetée chez le cordonnier (on peut en trouver encore, de nos jours).
Ainsi équipés, on pouvait affronter tous les types de temps.
Noël Cadou n'est pas prêt de s'effacer de mes souvenirs!
Bonne soirée. Max
Maurice Guyader: arnaez.max@wanadoo.fr