Beg-An-Hent-Bras, Roudouallec
le Pardon 2010 de Saint-Michel...
M. le Recteur dit la messe sur une table de camping. Pourquoi pas? |
"Il n'y a pas beaucoup de monde cette année!"
Voilà les paroles lancinantes que l'on pouvait entendre hier dimanche 19 septembre 2010, lors des conversations spontanées qui
se créaient entre les personnes s'étant déplacées pour prendre part
au Pardon de la chapelle Saint-Michel, sur les hauteurs du Moustoir,
à Roudouallec. Et pourtant, le temps était ensoleillé, le ciel était bleu, le paysage était magnifique, les gens étaient dans de bonnes dispositions. Tout pour réussir, pour pouvoir passer
un bon moment ensemble!
Vers 14h30,lentement, très lentement, la chapelle accueillait
les femmes et les hommes, croyants et non-croyants,
qui s'installaient sur une chaise ou sur un banc. Henri Scoul, organiste au talent reconnu, s'exerçait sur son orgue portable
à interprêter soit un TE DEUM, soit un cantique plus de chez nous.
Monsieur le Recteur Le Saux arrivait à temps pour bien disposer
ses huiles et autre vin de messe, et ses hosties.
Maya Rivoal-Garnier avait déjà préparé des feuilles de chants
à distribuer, et des textes à lire. Louise Raoul et sa copine Anne-Marie Le Goff se répartissaient les secteurs de quête.
Une petite fille fut appelée par l'abbé Le Saux pour s'exercer
à lire quelques lignes sensées refléter les paroles du Christ.
Quelques "dernières" personnes arrivaient encore...
Et la messe commença.
Le recteur s'adressa aux gens assis, à nous donc, et nous expliqua
le pourquoi et le comment de Saint-Michel. On écouta bien sagement, n'ayant pas du tout l'habitude d'interrompre l'homme d'église durant son discours, même si on aurait bien aimé lui poser deux ou trois petites questions. Mais comme ça ne se fait pas,
nous ne le fîmes pas.
Et puis l'office se déroula comme le font tous les offices.
A la fin, on distribua les rôles: un tel et un tel pour la croix,
d'autres pour la bannière, etc... Monsieur le Recteur se tint en retrait par rapport à ces signaux de foi, et commença un chant, repris par quelques dames (et deux ou trois messieurs). Puis la procession devint silencieuse, car on ne savait sans doute plus quoi chanter.
Quand soudain.......
Une voix frêle, fragile, aigüe, monta du devant de la procession.
Une voix seule et unique, dans tous les sens du terme:
Anne-Marie, compagne de Jean Le Guyader, de Goarem-Clugery,
se mit à chanter en Breton, tel un rossignol.
Au début, nous fûmes étonnés!
Mais après, nous fûmes enchantés.
Anne-Marie chanta ainsi jusqu'en bas, là où un petit bûcher avait été préparé pour le feu de joie traditionnel. Après quelques paroles religieuses, on gratta une allumette, et le bois sec s'enflamma...
On se tut, et on resta ainsi de longues minutes à regarder le feu.
Quelques photos furent prises... Et Monsieur le Recteur nous signifia que c'était fini, en ce qui le concerne.
Si bien que nous nous repliâmes vers le chapiteau où, pour un euro,
Nicole Cotten et ses collègues nous servirent du café, et des gâteaux. L'ambiance était vraiment très agréable, très amicale.
On se sentait bien là, les uns avec les autres. et on se disait que vraiment, les absents avaient eu tort de ne pas venir.
(Il y a 15 photos publiées.)
Voilà les paroles lancinantes que l'on pouvait entendre hier dimanche 19 septembre 2010, lors des conversations spontanées qui
se créaient entre les personnes s'étant déplacées pour prendre part
au Pardon de la chapelle Saint-Michel, sur les hauteurs du Moustoir,
à Roudouallec. Et pourtant, le temps était ensoleillé, le ciel était bleu, le paysage était magnifique, les gens étaient dans de bonnes dispositions. Tout pour réussir, pour pouvoir passer
un bon moment ensemble!
Vers 14h30,lentement, très lentement, la chapelle accueillait
les femmes et les hommes, croyants et non-croyants,
qui s'installaient sur une chaise ou sur un banc. Henri Scoul, organiste au talent reconnu, s'exerçait sur son orgue portable
à interprêter soit un TE DEUM, soit un cantique plus de chez nous.
Monsieur le Recteur Le Saux arrivait à temps pour bien disposer
ses huiles et autre vin de messe, et ses hosties.
Maya Rivoal-Garnier avait déjà préparé des feuilles de chants
à distribuer, et des textes à lire. Louise Raoul et sa copine Anne-Marie Le Goff se répartissaient les secteurs de quête.
Une petite fille fut appelée par l'abbé Le Saux pour s'exercer
à lire quelques lignes sensées refléter les paroles du Christ.
Quelques "dernières" personnes arrivaient encore...
Et la messe commença.
Le recteur s'adressa aux gens assis, à nous donc, et nous expliqua
le pourquoi et le comment de Saint-Michel. On écouta bien sagement, n'ayant pas du tout l'habitude d'interrompre l'homme d'église durant son discours, même si on aurait bien aimé lui poser deux ou trois petites questions. Mais comme ça ne se fait pas,
nous ne le fîmes pas.
Et puis l'office se déroula comme le font tous les offices.
A la fin, on distribua les rôles: un tel et un tel pour la croix,
d'autres pour la bannière, etc... Monsieur le Recteur se tint en retrait par rapport à ces signaux de foi, et commença un chant, repris par quelques dames (et deux ou trois messieurs). Puis la procession devint silencieuse, car on ne savait sans doute plus quoi chanter.
Quand soudain.......
Une voix frêle, fragile, aigüe, monta du devant de la procession.
Une voix seule et unique, dans tous les sens du terme:
Anne-Marie, compagne de Jean Le Guyader, de Goarem-Clugery,
se mit à chanter en Breton, tel un rossignol.
Au début, nous fûmes étonnés!
Mais après, nous fûmes enchantés.
Anne-Marie chanta ainsi jusqu'en bas, là où un petit bûcher avait été préparé pour le feu de joie traditionnel. Après quelques paroles religieuses, on gratta une allumette, et le bois sec s'enflamma...
On se tut, et on resta ainsi de longues minutes à regarder le feu.
Quelques photos furent prises... Et Monsieur le Recteur nous signifia que c'était fini, en ce qui le concerne.
Si bien que nous nous repliâmes vers le chapiteau où, pour un euro,
Nicole Cotten et ses collègues nous servirent du café, et des gâteaux. L'ambiance était vraiment très agréable, très amicale.
On se sentait bien là, les uns avec les autres. et on se disait que vraiment, les absents avaient eu tort de ne pas venir.
(Il y a 15 photos publiées.)